Alfa Romeo Alfetta GT & GTV – Guide Achat

Alfa-Romeo Alfetta berlina 1800

Alfa-Romeo Alfetta berlina 1800 (1972)

Alfa-Romeo Giulia 2000 GTV

Alfa-Romeo Giulia 2000 GTV

Il faut trouver un successeur au vieillissant et pourtant toujours charmeur coupé Alfa-Romeo Giulia « Bertone ». C’est donc la nouvelle berline Alfetta tipo 116 qui va servir de plateforme pour le nouveau coupé qui va porter le patronyme de sa « donneuse » : Alfetta GT. Dans le cahier des charges le constructeur milanais a pensé dès la fin des années 60 au successeur à son coupé Giulia à succès, en prenant une orientation plus Grand Tourisme. Plus de place, un coffre accru pour les bagages, plus de confort, voilà qui donne un nouveau cap. Après différentes études, dont certaines se rapprochent du coupé Fiat Dino en matière de style, c’est l’incontournable Giorgetto Giugiaro (déjà auteur du coupé Bertone), qui agit désormais dans sa propre entreprise Ital Design, qui va remporter la décision finale avec un dessin très moderne, une ligne en coin et une élégance teintée de vitesse. Museau fin avec calandre Alfa au centre et les deux paires de doubles phares ronds, larges surfaces vitrées latérales conférant une belle lumière dans l’habitacle vaste pour quatre personnes. L’arrière à pan coupé et la partie la plus massive, mais Giugiaro a joué sur le dessin des optiques et sur les plis de carrosserie pour alléger l’ensemble. Deux ans après la berline Alfetta, l’Alfa-Romeo GT est présentée et commercialisée en 1974.
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Porsche 930 Turbo 3L3

Porsche 930 Turbo 3L3

Porsche 930 Turbo 3L3
1977 – 6 cyl. Flat 6 Turbo 12V
300 ch – 260 km/h
1 195 kg

Au salon de Paris 1974, Porsche a jeté un pavé dans la mare des supercars et super GT avec sa nouvelle Porsche 930 Turbo 3L0. La Porsche 911 se fâche ? En quelque sorte… Conservant intactes les qualités intrinsèques de la Porsche 911 (polyvalence d’usage, finition, impression de robustesse, performances, caractère du Flat 6, pilotage singulier mais efficace pour qui sait, places arrière d’appoint…), le turbocompresseur KKK a jouté une « turbodimension » avec des performances d’un autre monde ! Voilà la Porsche 930 Turbo qui change les codes de cette catégorie, avec des performances diaboliques et des accélérations à couper le souffle, mais sans pour autant sacrifier les autres qualités énumérées plus haut. Et histoire de conserver son avance, la Porsche 930 Turbo adopte un Flat 6 plus dès juillet 1977, lui autorisant ainsi un regain de performances et une puissance portée à 300 ch. Seuls les afficionados du modèle sauront reconnaitre cette nouvelle variante au premier coup d’œil en raison des jantes de 16 pouces qui Lire la suite

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Lancia Rally 037 Stradale

Lancia Rally 037 Stradale

Lancia Rally 037 Stradale
1982 – 4 cyl. en ligne 16V Compresseur
205 ch – 220 km/h
1 170 kg

Lancia ne compte pas en rester là dans le championnat du Monde des rallyes. Et puisque la Lancia Stratos a quitté le circuit à la fin des seventies, c’est la Lancia Beta Montecarlo, à la genèse cahotique, qui va servir de déclencheur. D’abord en catégorie Silhouette Groupe 5 avec la Lancia Montecarlo Turbo Silhouette groupe 5 dès 1979 et de belles victoires à la clé avec des pilotes comme Ricardo Patrese, mais également avec un projet pour le Rallye. La Lancia Rally 037, conçue sous l’égide de l’ingénieur Sergio Limone est ainsi présentée en Octobre 1981 en première mondiale. La Lancia Rally 037 Stradale, fabriquée à minimum 200 exemplaires pour l’homologation dans la catégorie reine du groupe B, a été dessinée par Pininfarina et s’inspire très nettement de la Beta Montecarlo. Très basse (1,245 mètres de hauteur), compacte et menue (moins de 4 mètres de long), la Lancia Rally 037 Stradale se distingue par un empattement conséquent et un long capot. La proue se distingue nettement du coupé Montecarlo de série avec une face avant droite qui intègre la calandre Lancia et des doubles optiques. Des feux additionnels sont montés en suppléments. Pare-brise tendu, le profil est comme une lame qui perce l’air, tandis que l’arrière est très compact et court, auquel un gros aileron peut être ajouté en Lire la suite

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Maserati Khasmin

Maserati Khasmin Tipo AM120 (1974)

Maserati Khasmin
1974 – 8 cyl. en V 16V
320 ch – 275 km/h
1 700 kg

Si la Maserati Bora regorge de qualités sportives, par sa définition de GT à moteur central arrière, elle perd un peu en polyvalence d’usage, surtout face aux GT à moteur avant qui rencontrent les faveurs d’une clientèle traditionnelle qui aime pouvoir jouir en toute circonstance de son pur sang mécanique. La Maserati Ghibli étant arrivée en bout de course (sa conception remonte au début des sixties), et la Maserti Indy devenant finalement assez vite démodée et anonyme, il est temps de repenser le haut de gamme des Grand Tourisme frappé du Trident de Modène. Toutes les planètes semblent alignées pour Giulio Alfiero l’ingénieur en chef de Maserati : un propriétaire Citroën depuis 1968 qui est solide et dispose de technologies d’avant-garde en matière de suspensions et d’hydraulique, la Carrozerria Bertone qui a certes laissé filé Giorgetto Giugiaro mais qui avec Marcello Gandini trouve un sacré souffle stylistique. C’est d’ailleurs Bertone qui a dégainé le premier en dévoilant au salon de Turin 1972 sa Maserati Khasmin. Une GT 2+2 à l’allure peu commune et moderne. Moteur V8 presque placé en postion centrale avant imposant ainsi la cabine rejeté vers l’arrière, et un long capot avec phares escamotables. Les flancs profitent d’un traitement très intéressant avec la reprise des formes de coques de bateau qui allège l’ensemble et donne une certaine élégance avec la sensation que la Khasmin flotte au-dessus de la route. Les jantes Campagnolo Lire la suite

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de Tomaso Pantera GTS

de Tomaso Pantera GTS

de Tomaso Pantera GTS
1973 – 8 cyl. en V 16V
330 ch – 256 km/h
1 330 kg

Depuis 1971, Alejandro de Tomaso a réussi son impossible pari ! Tenir la dragée haute à Ferrari, Maserati et Lamborghini. Rien que ça… Il faut avouer que son entregent et ses idées fixes lui ont permis de construire les premiers jalons avec la de Tomaso Mangusta et de lui ouvrir les portes de Ford. Il profite de la lancée du programme Ford Total Performance (qui conduit Ford à remporter les 24 Heures du Mans avec la Ford GT 40 et aussi à lancer la Ford Mustang en 1964) initié par Lee Iaccoca et Henry Ford II. En 1971, la de Tomaso Pantera va être conçue avec le sponsor de Ford qui va distribuer cette GT italo-américaine dans son réseau de concessionnaires Mercury-Lincoln. Et voilà de Tomaso qui vend autant de Grand Tourisme que ses rivaux. Pour 1973, alors qu’une variante Lusso (« L » pour Luxe en italien) a été ajoutée l’année précédente, Alejandro de Tomaso ajoute une nouvelle variante GTS : plus sportive, pus performante et plus vindicative. Partant de la base initiale tracée par Tom Tjaarda (Ghia), des élargisseurs d’ailes sont adoptés, pour une assise plus virile, les échappements pointent désormais vers le ciel suivant ainsi la poupe et surtout la de Tomaso GTS cède à la mode du noir mat qui se propage sur les capots, et les bas de caisse, mordant même sur les portières. Des feux additionnels Lire la suite

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Mercedes-Benz 500 SEC AMG W126

Mercedes-Benz 500 SEC AMG W126

Mercedes-Benz 500 SEC AMG W126
1983 – 8 cyl. en V 16V
276 ch – 240 km/h
1 610 kg

Chez AMG, dans les locaux d’Affalterbach, la passion des voitures surplombées d’une étoile n’est pas qu’une simple image. Depuis les années 60, messieurs Melcher et Aufrecht s’escriment à transformer les notables Mercedes-Benz en voiture de sport, sans pour autant sacrifier les qualités intrinsèques de la marque allemande de Stuttgart. Les coupés SEC W126 présentés en 1981, avec leur ligne élancée et élégante signée Bruno Sacco, et les V8 sous le long capot devenaient des cibles de choix pour la course à l’armement dont AMG s’est fait une spécialité. La Mercedes-Benz 500 SEC AMG W126 passe donc d’emblée au traitement cosmétique chère aux hommes qui président AMG : suppression des chromes qui sont peints pour l’occasion de la même teinte que la carrosserie, logotypes et étoiles compris. Généralement, c’est une teinte noire intégrale, également reprise sur le voile des jantes alu AMG 15 pouces à 5 branches. Si c’est Lire la suite

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Lamborghini Countach 5000 S (LP 500S)

Lamborghini Countach 5000 S (LP 500S)
1982 – V12 48V
375 ch – 290 km/h
1 480 kg

Lamborghini a résisté au naufrage annoncé ! Après quelques errements, c’est aux mains des frères Mimran que Nuova Lamborghini est sur des bons rails. De 64 exemplaires sortis des chaînes de Sant’Agata en 1980, Lamborghini a produit 90 voitures en 1981. Alors en mars 1982 à Genève, Lamborghini dévoile sa nouvelle Lamborghini Countach 5000 S (LP 500 S). Remplaçant la « LP 400 S », la nouvelle venue est une évolution sous l’égide de Giulio Alfieri qui est le « boss technique » de Santa’Agata. Plus féru de mécanique, l’ingénieur italien ne s’est pas attaché à modifier l’esthétique de la Countach. Une sage décision tant il semblerait une gageure de vouloir retoucher un dessin unique tracé par un Marcello Gandini particulièrement inspiré. Travaillant alors pour le compte de Bertone, le designer italien a su donner une empreinte unique avec cette forme en coin et cunéiforme digne des canons des années 70. Tout au juste le design a évolué avec un kit carrosserie qui a été apposé dès 1978 avec des extensions d’ailes bien marquées quitte à adoucir la découpe originale des passages de roue arrière. Le museau hérita pour sa part d’un spoiler aérodynamique. Tous les tics des voitures de sport de prestige sont bien là avec phares escamotables, prises d’air multiples à l’instar de celles qui Lire la suite

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Mercedes-Benz 380 SEC W126

Mercedes-Benz 380 SEC W126 (1981)

Mercedes-Benz 380 SEC W126
1981 – 8 cyl. en V 16V
204 ch – 210 km/h
1 585 kg

Pour septembre 1981, Mercedes-Benz frappe un grand coup ! La Classe S W126 avait déjà donné le ton en 1979 avec son allure élancée et aérodynamique. Une modernité teintée d’élégance à laquelle Stuttgart ne nous avait pas habitué. Paul Bracq n’est plus aux crayons, mais c’est désormais Bruno Sacco qui préside aux destinées du bureau de design de la firme à l’étoile. Et force est de constater que son influence latine transpire dans l’harmonie des traits. La Mercedes-Benz 380 SEC W126 se targue d’être jolie malgré ses cinq mètres de longueur, et efficace en pénétration dans l’air avec son Cx de 0,34. Le profil est remarquable avec ses vitres sans entourage ni montant contribuant ainsi à alléger la ligne. La calandre reçoit en son sein l’étoile qui n’est pas posée sur le capot (c’est réservé aux berlines), et les touches de chromes sont importantes pour souligner l’aspect cossu et luxueux. La poupe, si elle ressemble à celle de la berline, est soulignée Lire la suite

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Aston-Martin Lagonda V8 Série 2

Aston-Martin Lagonda V8 (1976)

Aston-Martin Lagonda V8 Série 2
1976 – V8 32V
310 ch – 225 km/h
1 965 kg

Sous l’impulsion d’Alan Curtis, le directeur général d’Aston-Martin depuis le rachat de 1975, la marque Lagonda est ressortie des tiroirs. Cette noble étiquette automobile avait été rachetée par David Brown qui avait rapidement eu des difficultés à l’intégrer à Aston-Martin qui brillait alors au firmament des voitures de sport, ponctuée par une victoire aux 24 Heures du Mans 1959. Quelques tentatives pointèrent le bout du capot pour un retour en 1961 avec la Lagonda Rapide, puis sous l’ère des V8 avec un seul exemplaire de Lagonda DBS pour David Brown (1969), et 7 exemplaires de Lagonda V8 (1974-76), dans les deux derniers cas des coupés V8 rallongés et carrossés en 4 portes. Mais l’équipe dirigeante de Newport Pagnell décida de repartir d’une page blanche avec un projet très ambitieux, chargé de démontrer le savoir-faire technique et l’avance technologique de la firme. Williams Towns à la planche à dessin traça un profil aiguisé à couper le souffle et l’ensemble est d’une modernité époustouflante. On peut ne pas aimer le résultat, mais difficile de rester indifférent. Tout l’objectif est d’offrir une ligne Lire la suite

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Lancia Delta GT 1600

Lancia Delta GT 1600

Lancia Delta GT 1600
1982 – 4 cyl. en ligne 8V
105 ch – 180 km/h
975 kg

Après sa présentation en 1979 et le titre de voiture de l’année pour 1980, Lancia ne reste pas inactif pour sa compacte à succès qui vient concurrencer directement le best-seller européen la Volkswagen Golf. D’autant plus directement que c’est Giorgietto Giugiaro et son centre de style Ital Design qui ont signé les traits et gabarit de la Lancia Delta. Compacte, anguleuse, avec des plis latéraux de carrosserie pour affiner la silhouette, la Lancia Delta se démarque du reste de la production par une élégance latine et bourgeoise très réussie. La face avant intègre la calandre en inox typique des Lancia. Dans les innovations marquantes, on relève les boucliers avant et arrière teints dans la masse qui font partie intégrante de la ligne et du style. La Volkswagen Golf est par opposition très datée et grossière sur ce seul critère. Pour 1982, Lancia opère donc quelques modifications mineures, notamment sur les boucliers dans leur partie basse, et commercialise la Delta GT qui a pour mission de poser les premiers jalons de cette compacte sportive chez les GTI. La Lancia Delta GT vient donc en concurrence directe avec l’épouvantail de la catégorie : la Golf 1 GTI 1800. Une GTI de plus, voilà une bonne nouvelle, mais encore faut-il la repérer car la présentation est identique au reste de la gamme. Même les jantes de 14 pouces sont en tôle (alu en option) et Lire la suite

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