de La Chapelle Grand Prix
1992 – 6 cyl. en ligne 12V
170 ch – 200 km/h
960 kg
de La Chapelle Grand Prix
1992 – 6 cyl. en ligne 12V
170 ch – 200 km/h
960 kg
Porsche 928 GTS
1992 – 8 cyl. en V 32V
350 ch – 274 km/h
1 620 kg
Ferrari 348 tb
1989 – 8 cyl. en V 32V
289 ch – 280 km/h
1 393 kg
Maserati 228 Biturbo
1986 – 6 cyl. en V 18V Biturbo
225 ch – 235 km/h
1 240 kg
Aston-Martin Virage 1989
1989 – V8 32V
335 ch – 250 km/h
1 790 kg
Ferrari 456 GT
1994 – 12 cyl. en V 48V
442 ch – 302 km/h
1 790 kg
Alpine A610
1991 – 6 cyl. en V 12V Turbo
250 ch – 262 km/h
1 420 kg
Renault 19 16S
1990 – 4 cyl. 16V
140 ch – 215 km/h
1 050 kg
Seat Ibiza SXI
1988 – 4 cyl. 8V
100 ch – 184 km/h
925 kg
Dans les années 80, Honda a fait sa réapparition en F1 en tant que motoriste à l’ère des V6 turbo. D’abord chez Lotus avec un pilote prometteur en pleine ascension (Ayrton Senna), puis chez Williams qui remporte le titre constructeur et pilote, et enfin chez McLaren à compter de 1988, le rusé Ron Dennis ayant réussi à attirer dans ses filets le motoriste nippon. Dans le même temps, chacun y va de sa supercar, à commencer par Porsche et sa 959 ou Ferrari qui avec sa F40 donne de sacrées idée à tous. Et pourquoi Honda n’aurait pas sa supercar, ou à défaut sa Grand Tourisme avec la philosophie Honda héritée de la course et de la moto ? Courant 1985, après un concept car signé Pininfarina équipé d’un V6 Turbo Honda, la décision est prise de développer la future Honda NSX. C’est le designer japonais Ken Okuyama qui va se charger de tracer les traits et l’allure de la Honda NSX. L’inspiration avec le concept car MG EX-E présenté en 1985 au salon de Birmingham est assez évident, et logique puisque le groupe Austin-Rover, propriétaire de MG, est alors en lien avec Honda. Le projet technique est sous la houlette de Shigeru Uehara. Et de la technique de pointe, la Honda NSX n’en manque pas à commencer par sa coque en aluminum (une première mondiale pour une voiture de série) pour réduire le poids (la coque à elle seule ne pèse que 210 kilos). Ce critère est un leitmotiv chez les ingénieurs japonais, à raison, pour garantir une tenue de route efficace et précise. Les trains roulants sont à double triangulation comme sur les voitures de course. La compétition automobile est une source d’inspiration très nette pour réussir l’entrée de Honda chez le monde prestigieux des GT. Ferrari et Porsche n’ont qu’à bien se tenir ?…
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