Renault 19 16S

Renault 19 16S

Renault 19 16S
1990 – 4 cyl. 16V
140 ch – 215 km/h
1 050 kg

Surnommée l’arlésienne, la Renault 19 16S va finalement arriver dans les salons et les show-rooms des concessions en mai 1990, soit deux ans après le lancement de la gamme 19. La faute à une mécanique multisoupapes qui a dû patienter pour des raisons de difficultés d’industrialisation. En effet, le quatre cylindres 12 soupapes des Renault 21 TXI et R25 TXI monopolise l’outil de production. Résultat, la Renault 19 16S arrive après la bataille et va renoncer à un engagement en groupe A en rallyes puisque la Clio 16S pointe le bout de son capot bombé. Reculer pour mieux sauter ? Côté look, Renault tient à différencier son modèle de pointe, à l’instar des R21 2L Turbo et R25 V6 Turbo, la face avant adopte des optiques élargies en deux parties, qui relèguent les clignotants dans le bouclier avant. Ce dernier est redessiné et plus aéré avec en prime une bavette pour optimiser refroidissement et appuis. Un kit carrosserie complet (bas de caisse, boucliers Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Seat Ibiza SXI

Seat Ibiza SXI

Seat Ibiza SXI
1988 – 4 cyl. 8V
100 ch – 184 km/h
925 kg

Fiat largue Seat ! Pas grave, le constructeur espagnol va voler de ses propres ailes et finalement se faire racheter par Volkswagen. Une aubaine. Entretemps, Seat va mettre les petits plats dans les grands pour sa première Ibiza qui doit définitivement propulser le constructeur espagnol dans le marché occidental avec crédibilité. Alors les clients découvrent en 1984 une petite voiture compacte et polyvalente avec un design tendu et séduisant signé Giorgetto Giugiaro. Et c’est chez Karmann que la finalisation de la carrosserie a été mise au point. Voilà qui permet de cacher des dessous moins glorieux, puisque la plateforme est reprise à la Fiat… Ritmo. Mais on y reviendra. Pour sa mécanique, c’est Porsche qui est mandaté pour étudier le quatre cylindres qui va motoriser les variantes placides. Pour 1988, Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Honda NSX – Guide Achat

Design Honda NSX

Design Honda NSX

Honda NSX

Honda NSX

Pininfarina Honda HP-X (1984)

Pininfarina Honda HP-X (1984)

MG EX-E concept Car 1985

MG EX-E concept Car (1985)

Dans les années 80, Honda a fait sa réapparition en F1 en tant que motoriste à l’ère des V6 turbo. D’abord chez Lotus avec un pilote prometteur en pleine ascension (Ayrton Senna), puis chez Williams qui remporte le titre constructeur et pilote, et enfin chez McLaren à compter de 1988, le rusé Ron Dennis ayant réussi à attirer dans ses filets le motoriste nippon. Dans le même temps, chacun y va de sa supercar, à commencer par Porsche et sa 959 ou Ferrari qui avec sa F40 donne de sacrées idée à tous. Et pourquoi Honda n’aurait pas sa supercar, ou à défaut sa Grand Tourisme avec la philosophie Honda héritée de la course et de la moto ? Courant 1985, après un concept car signé Pininfarina équipé d’un V6 Turbo Honda, la décision est prise de développer la future Honda NSX. C’est le designer japonais Ken Okuyama qui va se charger de tracer les traits et l’allure de la Honda NSX. L’inspiration avec le concept car MG EX-E présenté en 1985 au salon de Birmingham est assez évident, et logique puisque le groupe Austin-Rover, propriétaire de MG, est alors en lien avec Honda. Le projet technique est sous la houlette de Shigeru Uehara. Et de la technique de pointe, la Honda NSX n’en manque pas à commencer par sa coque en aluminum (une première mondiale pour une voiture de série) pour réduire le poids (la coque à elle seule ne pèse que 210 kilos). Ce critère est un leitmotiv chez les ingénieurs japonais, à raison, pour garantir une tenue de route efficace et précise. Les trains roulants sont à double triangulation comme sur les voitures de course. La compétition automobile est une source d’inspiration très nette pour réussir l’entrée de Honda chez le monde prestigieux des GT. Ferrari et Porsche n’ont qu’à bien se tenir ?…
Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Ferrari F40

Ferrari F40

Ferrari F40
1988 – 8 cyl. en V 32V biturbo
478 ch – 324 km/h
1 100 kg

En juillet 1987, le Commendatore a convié la presse pour leur dévoiler sa nouvelle supercar : la Ferrari F40. Le chiffre « 40 » commémorant les 40 ans de la sortie de la première Ferrari « officielle », la 125 S (12 mars 1947). Le cahier des charges était très simple pour Enzo Ferrari : « Construire une voiture dont les performances en feraient l’équivalente des glorieuses GTO et LM des années 60. » Commercialisée pour cette année 88, la Ferrari F40 tient toutes ses promesses ne serait-ce qu’au niveau du look. Pininfarina le tailleur attitré de Maranello a eu pour tâche de concilier élégance et agressivité, mais surtout une efficacité aérodynamique, tant pour la pénétration dans l’air que pour générer de l’appui à haute vitesse et plaquer la Ferrari au sol. Bardée d’entrées d’air ou d’extracteurs d’air chaud, tout a été prévu pour être au service de la performance, jusqu’à son aileron imposant d’une seule pièce qui marque à lui seul l’empreinte de cette Ferrari pas comme les autres. Ultra-basse, imposante (4,4 mètres de long et près de 2 mètres de large) campée sur ses grosses jantes de 17 pouces à cinq branches, la Ferrari F40 en impose et reprend à son compte les tics des optiques avant de la Lamborghini Countach avec des phares escamotables superposés à des feux additionnels et les clignotants sous globe. La poupe entièrement relevable comme sur les autos de course reçoit les deux doubles Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Opel Vectra A 2000i 16V

Opel Vectra A 2000i 16V

Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 175 kg

Au début des années 80, Opel a misé sur l’aérodynamique soignée de ses véhicules pour faire plus moderne et « jeune ». Mais seul le design ne suffit pas à rajeunir une marque qui peine à séduire et changer son image vieillotte. Mais la nouvelle Opel Vectra en 1988 balaie les préjugés et conjugue belle ligne et aérodynamique. Mais côté « sport » seule la Vectra GT et ses 130 ch a la lourde mission de tracter toute une gamme. Un peu maigre vu le plateau relevé des berlines sportives. Pour 1990, Opel nous rassure avec deux versions sportives : Vectra 2000i 16V et Vectra 2000i 16V 4×4. Voilà donc la berline du Blitz qui emprunte le quatre cylindres 16 soupapes de 150 ch qui a fait des étincelles dans la Calibra mais surtout la Kadett GSI 16V. En bonne sportive qui se respect, l’Opel Vectra A 2000i 16V est passé au magasin de sport pour se parer d’un kit carrosserie complet : boucliers enveloppants, bas de caisse, jantes alu de 15 pouces (communes avec la Calibra 16V) et becquet de malle arrière. A noter que seule la carrosserie 3 volumes Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 9.7/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Opel Vectra A 2000i 16V 4×4

Opel Vectra A 2000i 16V 4x4

Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 215 kg

Opel depuis la sortie de sa compacte Kadett joue la carte de l’aérodynamique et de belles mécaniques pour dynamiser une image qui peine à éclore spontanément dans l’esprit des clients. Trop classiques et vieillottes les Opel ? A voir… Mais avec sa berline Vectra (A) qui remplace en 1988 avantageusement (c’est peu de l’écrire) l’Ascona, Opel semble avoir trouver la bonne voie. Et deuxième éclair de génie pour la firme au Blitz, les problèmes récurrents de motricité et de train avant sur les versions de pointe sont désormais du passé avec l’adoption de la transmission intégrale. Ainsi l’Opel Vectra A 2000i 16V (1990) et sa fabuleuse mécanique 16 soupapes de 150 ch trouvent enfin une motricité à la hauteur de chaque canasson survolté du quatre cylindres hérité de la bouillante Kadett GSI 16V. Quoique discrète de ligne, l’Opel Vectra 2000i 16V 4×4 conserve toute la présentation de sa sœur jumelle à deux roues motrices : kit carrosserie complet comprenant boucliers enveloppants (mais aérodynamiques), bas de caisse, fin becquet de malle arrière et jantes Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Lancia Y10 GT i.e.

Lancia Y10 GT i.e.

Lancia Y10 GT i.e.
1989 – 4 cyl. en ligne 8V
78 ch – 170 km/h
885 kg

Depuis 1985, la Lancia Y10, aussi badgée Autobianchi sur certains marchés, étonne par sa silhouette ramassée et aérodynamique. Œuvre du Centro Style Fiat, les stylistes italiens ont du composer pour se baser sur la plateforme de la Fiat Panda. Si le résultat a surpris le public à sa présentation au salon de Genève, le charme a fini par opérer. Fin 89, Lancia époussète un peu sa gamme Y10, tout au moins au niveau cosmétique avec des clignotants blancs plus actuels tandis que le hayon est toujours teint en noir. La grosse nouveauté côté GTI est la suppression de rétive Turbo pour une toute nouvelle Lancia Y10 GT i.e. avec un 1 300 cm3 atmosphérique. Cette dernière reçoit pour l’occasion une présentation spécifique avec un liseré rouge qui ceinture l’intérieur de la Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Ford Thunderbird Mk10 SC

Ford Thunderbird Mk10 SC (1988)

Ford Thunderbird Mk10 SC
1988 – 6 cyl. en V 16V Compresseur
210 ch – 235 km/h
1 766 kg

Sacrée saga la Thunderbird ! Depuis 1955, elle joue les reines du bal et se pose en icône automobile made in USA. Si sa première vocation fut de concurrencer la Chevrolet Corvette et de jouer le registre de la voiture de sport, dès la 2e génération, la Thunderbird va jouer dans le registre du cabriolet bourgeois et puissant. Dès le milieu des années 60, la Thunderbird va se muer en coupé 4 places et tourner définitivement le dos à toute notion sportive. D’ailleurs, ce rôle est dévolu à la Mustang à Dearborn. Chacune son rôle. Au fil des générations, la saga va sacrément s’empâter quelque peu et perdre l’élégance racée des premières générations. Pour son dixième opus, Ford revoie sa copie avec sérieux, et s’inspire de ce qui se pratique en Europe. La Ford Thunderbird Mk10 SC est dévoilée en décembre 1988. Basée sur une nouvelle plateforme plus compacte et toujours commune avec sa cousine la Mercury Cougar Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Alfa Romeo SZ ES 30 Zagato

Alfa Romeo SZ ES 30 Zagato (1989)

Alfa Romeo SZ ES 30 Zagato
1989 – 6 cyl. en V 12V
210 ch – 245 km/h
1 260 kg

Suite au rachat par Fiat, Alfa-Romeo peut craindre une perte d’identité. Mais Vittorio Ghidella le nouveau patron de la firme au Biscione va rassurer immédiatement avec un nouveau projet exclusif de voiture de sport. Et comme aux belles heures d’Alfa-Romeo, c’est à Zagato et Autodelta que va être confiée l’élaboration de cette voiture de sport inédite. Chez Zagato, c’est alors Robert Opron qui est « maître crayons », déjà auteur de lignes à succès (Citroën SM, CX, Renault Fuego…) chez les constructeurs français. Mais, ici, la culture du « Z » doit être respectée, et le moins qu’on puisse dire que la mission est accomplie. L’Alfa-Romeo SZ présentée au salon de Genève 89 étonne, divise et surprend. Ligne ramassée, ceinture de caisse très haute, porte-à-faux inexistant et mâchoire carrée, la SZ peut pourtant se targuer d’un beau Cx de 0,30. Certes assez éloigné du record de l’Opel Calibra et son 0,26, mais malgré tout un sacré résultat. L’empattement est repris à la berline 75 Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 9.3/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Maserati Ghibli II 2L8

Maserati Ghibli II 2L8 (1992)

Maserati Ghibli II 2L8
1992 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
284 ch – 260 km/h
1 385 kg

En parallèle de la version 2 litres réservée au marché intérieur italien, Maserati dédouble son offre Ghibli II au salon de Turin 1992 avec une variante de plus grosse cylindrée (2,8 litres). Maserati poursuit donc le développement vers le haut de sa saga Biturbo après la très exclusive Maserati Shamal. D’ailleurs, si la Maserati Ghibli II 2L8 reprend un patronyme d’une illustre GT de la firme au trident qui officia dans les années 60 et 70, elle s’inspire très nettement de la Shamal côté style. Pas étonnant, car c’est toujours Marcello Gandini, déjà auteur des facelift successifs des Biturbo (à compter de la série des 222, puis Racing, SR…) et de ladite Shamal. Et comme à chaque fois, l’argent disponible chez Maserati manque bien que Fiat soit entrée au capital depuis quelques années désormais. Résultat, Marcello Gandini doit composer sur une base existante en conservant de nombreux emboutis. Par opposition à la Shamal, la Maserati Ghibli II est basée non pas sur la plateforme raccourcie des Karif/Spyder/Shamal, mais sur celle des Biturbo coupés dont l’empattement est plus long au bénéfice de l’habitabilité. Deux objectifs dans ce relooking spécial « Gandini » : agressivité et aérodynamisme. Pour la première partie, le postulat de départ est parfaitement rempli, en témoigne les ailes élargies et musclées, la calandre frappée d’un gros trident ou encore les optiques de phares lenticulaires de la Shamal logés derrière une vitre. Côté aéro, la Maserati Ghibli II fait des progrès remarquables. Les gros boucliers sont plus enveloppants, et la malle arrière Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)