Smart Roadster et Roadster Coupe – Guide Achat

smart roadster coupé concept car

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À la fin des années 1990, Smart est encore une jeune marque en pleine effervescence. Après le lancement de la City Coupé, fruit de l’alliance entre Swatch et Mercedes-Benz, l’équipe de développement se prend à rêver d’un modèle plus passionné, plus radical. C’est dans cette ambiance créative et décomplexée que naît le projet Roadster. L’idée germe en 1998, lors de discussions informelles entre designers, ingénieurs et responsables marketing, réunis dans ce qu’ils appellent un « Workshop ». L’objectif est clair : créer une voiture plaisir, légère, basse, sans compromis, fidèle à l’esprit Smart mais résolument tournée vers les sensations de conduite.

Le designer Hartmut Sinkwitz, épaulé par Volker Leutz et Jürgen Neu, pose les premières lignes d’un roadster minimaliste, inspiré des sportives britanniques des années 60. Le concept repose sur la cellule Tridion apparente, les body panels en plastique interchangeables, et une philosophie « form follows function ». Les premières esquisses sont réalisées à la main, puis traduites en maquettes en Clay à l’échelle 1:4 et 1:1. L’intégration

smart roadster coupé (2023)

smart roadster coupé (2023)

technique est pensée dès le départ pour garantir un plaisir de conduite maximal : position assise très basse, empattement allongé, centre de gravité abaissé.

En septembre 1999, le concept-car est présenté au salon de Francfort, réalisé en un temps record avec le carrossier italien Stola. Le public est conquis. La production est lancée en 2002 à l’usine Smart de Hambach, en Moselle. Le Smart Roadster devient alors le porte-étendard d’une nouvelle vision de la voiture de sport : compacte, légère, accessible, et furieusement attachante. Entre 2002 et 2006, environ 43 000 exemplaires seront produits, répartis entre Roadster, Roadster Coupé, et les versions Brabus. Une aventure courte mais intense, qui continue de séduire les passionnés aujourd’hui.

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Lotus Elise S1 type 111 – Guide Achat

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

En 1996, le constructeur britannique Lotus, alors en quête de renouveau, dévoile au Salon de Francfort une petite sportive qui allait redéfinir la philosophie du « light is right » chère à Colin Chapman. La Lotus Elise Série 1 est le fruit de l’imagination de Julian Thomson, designer au sein de Lotus Design, qui souhaitait une voiture radicalement différente, légère, simple et centrée sur le plaisir de conduite. Le projet porte initialement le nom de code M111, et son développement est confié à une équipe réduite mais passionnée.

Le contexte de l’époque est particulier : Lotus, propriété de Bugatti puis rachetée par Proton en 1996, doit se relancer après des années difficiles. La Lotus Esprit vieillit, et l’Elan M100 turbocompressée n’a pas rencontré le succès escompté. L’Elise arrive donc comme une bouffée d’air frais. Conçue autour d’un châssis en aluminium extrudé collé — une première mondiale en grande série — et d’une carrosserie

Romano Artioli a donné le prénom de sa petite fille à cette nouvelle Lotus sous son ère.

Romano Artioli a donné le prénom de sa petite fille à cette nouvelle Lotus sous son ère.

en fibre de verre, elle ne pèse que 725 kg, soit moitié moins qu’une berline compacte.

Dotée du moteur Rover K-Series 1.8 de 120 chevaux, l’Elise offre des performances remarquables et un comportement routier qui séduit immédiatement la presse et les passionnés. Initialement prévue pour seulement 2 500 exemplaires, elle connaît un succès tel que Lotus doit multiplier les cadences. Entre 1996 et 2003, plus de 12 000 exemplaires sortiront des ateliers de Hethel, déclinés en de nombreuses variantes, des plus sages aux plus radicales.

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Lotus Esprit – Guide Achat

La Lotus Esprit et son design "en coin" est signé Giorgetto Giugiaro. (1976)

La Lotus Esprit et son design « en coin » est signé Giorgetto Giugiaro. (1976)

Salon de Londres 1976 (Earl's Court) : présentation de la Lotus Esprit S1.

Salon de Londres 1976 (Earl’s Court) : présentation de la Lotus Esprit S1.

Lorsque la Lotus Esprit est dévoilée au Salon de Londres en 1976, elle incarne à la fois la modernité du design automobile et la philosophie technique de Colin Chapman, fondateur de la marque. Succédant à la Lotus Europa, elle marque un saut qualitatif et technologique pour le petit constructeur britannique, qui souhaite se hisser au niveau des Ferrari, Lamborghini et Porsche de l’époque. Dessinée par le maître italien Giorgetto Giugiaro, alors adepte du style « en coin » avec ses lignes anguleuses et tendues, l’Esprit impose immédiatement une silhouette futuriste qui tranche avec les courbes des sportives transalpines. Le châssis poutre en acier et la carrosserie en composite reprennent la recette maison, alliant légèreté et rigidité, deux valeurs chères à Chapman.

Mais l’Esprit, ce n’est pas qu’une simple GT exotique : c’est aussi l’ambition de Lotus d’entrer dans une nouvelle dimension. En choisissant l’architecture moteur central arrière, la marque s’inscrit dans la lignée des supercars les plus modernes. La voiture arrive dans un contexte où le marché des coupés sportifs de prestige est en pleine effervescence : Ferrari commercialise sa 308 GTB, Lamborghini propose l’Urraco puis la Jalpa, tandis que Porsche domine avec sa 911 Turbo. Face à cette concurrence redoutable, Lotus mise sur son expertise unique du châssis et du rapport poids/puissance.

L’Esprit va traverser près de trois décennies de carrière, subissant plusieurs restylages majeurs et évolutions mécaniques profondes. Du premier 4 cylindres atmosphérique de 160 ch à la redoutable V8 Esprit biturbo de 350 ch, elle ne cessera de s’améliorer tout en gardant son identité : une GT radicale, fine à conduire, plus proche de la voiture de course homologuée route que du coupé de grand tourisme confortable. De James Bond aux circuits de compétition, l’Esprit s’imposera comme l’une des icônes absolues de Lotus, produite à un peu plus de 10 000 exemplaires entre 1976 et 2004.

Enfin, son héritage dépasse sa propre carrière : l’architecture moteur central arrière et la recherche constante de légèreté inspireront la marque bien au-delà. On retrouve son influence dans la Lotus Evora lancée en 2009, qui cherchera à concilier confort et sportivité, et plus récemment dans l’Emira, dernière thermique de la firme. L’Esprit demeure ainsi un jalon essentiel dans l’histoire de Lotus, ayant contribué à forger une réputation qui perdure encore aujourd’hui. Lire la suite

Lamborghini Diablo – Guide Achat

Lamborghini Diablo (1990)

Lamborghini Diablo (1990)

Lamborghini Diablo (1990)

Lamborghini Diablo (1990)

La Lamborghini Diablo fait partie de ces automobiles qui ont marqué à jamais l’imaginaire collectif. Présentée en 1990 en Principauté de Monaco, la remplaçante de la Countach s’impose immédiatement comme une supercar hors du commun. Avec son V12 atmosphérique de 5,7 litres développant près de 500 chevaux, ses portes en élytre et une vitesse de pointe supérieure à 325 km/h, la Diablo devient l’incarnation absolue du rêve automobile des années 1990.

Produite jusqu’en 2001, elle connaîtra de nombreuses déclinaisons – VT, SE30, Roadster, SV, GT, GT-R et 6.0 SE – avant de céder la place à la Murciélago. Symbole de l’excès, star de cinéma et véritable icône de la pop culture, la Lamborghini Diablo est aujourd’hui une sportive recherchée par les collectionneurs, dont la cote ne cesse de grimper.

Sur Guide des Sportives, nous vous proposons un tour d’horizon complet de ce modèle d’exception, avec son histoire, ses évolutions et sa fiche technique de synthèse. Lire la suite

Chevrolet Corvette C6 – Guide Achat

Chevrolet Corvette C6 (2005)

Chevrolet Corvette C6 (2005)

Chevrolet Corvette C6 (2005)

Chevrolet Corvette C6 (2005)

Chevrolet veut une Corvette plus affûtée et sportive apte à rivaliser à armes égales avec les GT européennes établies, même si l’ADN Corvette doit être conservé. Ainsi, lors de la présentation en 2004 de la Corvette C6 au salon de Detroit, les fans sont rassurés car non seulement le design de Tom Peters respecte les codes de la ‘Vette (capot long, habitacle reculé, poupe tronquée flanquée de ses quatre phares ronds rouges…) avec en prime des stries de requin qui creusent les flancs, ou encore, et c’est nouveau, des optiques avant « fixes » sous globes pour améliorer l’aérodynamique. Un soin particulier a été apporté à sa pénétration dans l’air justement, avec son Cx de 0,28, mais sans pour autant sacrifier au style sportif affirmé. Ce qui frappe par rapport à sa devancière sont les nouvelles proportions : plus courte (-13 cm), moins large (-25 cm) elle gagne en revanche +30 cm d’empattement avec ses roues repoussées aux quatre coins. Voilà qui augure une tenue de route encore améliorée et un recentrage des masses encore optimisé, le V8 se retrouvant de facto en position encore plus central avant. Lire la suite

Jaguar XKR 5.0 2009

Jaguar XKR 5.0 2009

Jaguar XKR 5.0 2009
2009 – 8 cyl. en V 32V Compresseur
510 ch – 250 km/h
1 753 kg

Après un coupé XKR très rond et inspiré de la mythique Type E, Jaguar s’est fendu en 2006 d’un coupé aux lignes rappelant les Aston Martin. Shocking ?! Pas trop car finalement cela lui sied à merveille ! Avec l’arrivée de la nouvelle Jaguar XF (remplaçant la S-Type), le coupé Jaguar XKR 5.0 Lire la suite

Ford Puma 1.7i

Ford Puma 1L7i 16V

Ford Puma 1.7i
1997 – 4 cyl. en ligne 16V
125 ch – 198 km/h
1 084 kg

Ford a mis les petits plats dans les grands pour nous offrir la Puma 1.7i en octobre 1997. Autant la Fiesta semble se complaire en replâtrages désopilants, autant cette Puma 1.7i est au top ! Ligne acérée et regard de félin marqué par des optiques caractéristiques, la Ford Puma a eut les grâce d’un pro dans sa conception : Jacky Stewart ! Lire la suite

Audi S8 1996

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Audi S8
1996 – 8 cyl. en V 32 V
340 ch – 250 km/h
1 900 kg

Depuis février 1994, Audi entame son 2e opus dans le segment des limousines de luxe et de prestige avec son A8 succédant à l’Audi V8. L’A8 se démarqua immédiatement de ses rivales (Classe S et Série 7) par une structure tout alu (Audi Space Frame) pour limiter le poids et par une ligne à la fluidité sobre et élégante. Histoire d’enfoncer le clou, et prouver qu’Audi ne vient pas faire de la figuration, Ingolstadt nous présente en septembre 1996 la version S8. Au programme, Lire la suite

Lamborghini Gallardo 2003

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Lamborghini Gallardo
2003 – 10 cyl. en V 40V
500 ch – 309 km/h
1 430 kg

Après plusieurs projets avortés pour remplacer les Urraco et Jalpa (les fans de Rocky IV apprécieront !…), c’est sous la houlette de Audi que Lamborghini peut enfin disposer pour 2003 de sa « baby Lambo » avec la Gallardo. Sa ligne s’inspire des réalisations de la marque avec un poste de conduite avancé et le V10 d’origine Audi en position centrale AR. Une mini-Murciélago ? Presque, car son design est acéré et très spectaculaire. Une offre vers le bas Lire la suite

Ferrari California

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Ferrari California
2009 – 8 cyl. en V 32V
460 ch – 300 km/h
1 735 kg

Le marché des roadsters sportifs de luxe à plus de 160 000 € est finalement assez pauvre en offre avec le SL63 AMG, le XLR et le SC430. Ferrari, déjà en réussite commerciale depuis plusieurs années, vient y jouer les troubles fêtes en 2009 Lire la suite