Dino 246 GT

Dino 246 GT
1969 – 6 cyl. en V 12V
195 ch – 230 km/h
1 080 kg

Depuis 1965, Enzo Ferrari sous sa marque Dino a cédé à la pression des anglais avec l’étude d’un V6 compact d’une part, et de l’implantation en position central arrière. Après plusieurs expérimentations tant en compétition, que dans le développement d’une berlinette de route, c’est finalement en 1967 que la Dino 206 GT est dévoilée pour être commercialisée au compte-gouttes jusqu’en 1969. Au salon de Genève, en mars de la même année, Ferrari monte d’un cran et profite du réalésage du V6 Dino qui passe de 2 à 2,4 litres à l’instar des Fiat Dino Coupé et Spider. Pour l’occasion, et puisque le V6 est plus costaud en couple moteur et en puissance, la carrosserie dessinée initialement par Aldo Brovarone chez Pininfarina a été légèrement modifiée, pour autoriser un empattement accru de +6 cm et une longueur hors tout de +9,4 cm. Malgré cela, les dimensions restent toujours très compactes, et les proportions semblent idéales. Le style est réellement flamboyant et charmant, et la Dino 246 GT continue de perpétuer un style moderne Lire la suite

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Ferrari Challenge Stradale

Ferrari Challenge Stradale

Ferrari Challenge Stradale
2003 – 8 cyl. en V 32V
420 ch – 300 km/h
1 280 kg

La Ferrari 360 Modena a posé de nouveaux standards à Maranello en matière de berlinette à moteur central arrière. D’ailleurs, les clients ne s’y trompent pas, et le succès est au rendez-vous depuis 1999. Et après la déclinaison en roadster, Ferrari poursuit le développement d’une gamme complète avec le nouvelle Challenge Stradale pour 2004. Pas de réelle nouveauté, puisque l’idée était de reprendre la version Challenge qui a été développée pour la coupe monotype sur circuit, et de refaire le cheminement inverse en l’adaptant pour un usage routier, d’où le « Stradale ». L’idée pour Ferrari est d’offrir une véritable voiture de Gentlemen Drivers pour les amateurs de track-days (comprenez sorties circuits) qui peuvent arriver depuis chez eux par la route, tourner toute la journée, puis retour toujours par la route. Voilà un sacré programme ! Extérieurement, on identifie immédiatement la Ferrari Challenge Stradale de la Ferrari 360 Modena avec sa bande blanche au centre de laquelle est mis le drapeau italien tricolore, mais également son assiette abaissée et ses jantes BBS en magnésium de 19 pouces. Dans les détails, on peut relever les vitres latérales en matériau synthétique qui sont désormais fixes, avec seulement des volets qui s’ouvrent comme sur les voitures de course ou encore déjà vu sur la Ferrari F40. Toujours Lire la suite

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Dino 308 GT4

Dino 308 GT4

Dino 308 GT4
1973 – 8 cyl. en V 16V
255 ch – 250 km/h
1 150 kg

En octobre 1973, au salon de Paris, c’est la surprise sur le stand Dino – Ferrari avec la nouvelle Dino 308 GT4. Pour mieux comprendre, il faut conjuguer deux facteurs clés : la prise de contrôle de Ferrari Spa par Fiat en 1969 (Ford en sait quelque chose…) et la marque Dino qui permet à Ferrari de ratisser « par le bas » sans toucher à l’image du Cavallino Rampante qui se cantonne aux GT à mécanique V12. Et Fiat a des idées arrêtées sur la future Dino, puisqu’elle devra avoir deux places d’appoints arrière, et toujours le moteur central arrière. Une gageure ? D’autant plus que le cahier des charges stipule que l’empattement doit être de 2,55 mètres et la longueur hors tout inférieure à 4,40 mètres. Impossible n’est pas Bertone, puisque avec son premier crayon Marcello Gandini, ils vont imaginer une ligne en coin tendue avec un capot court et phares escamotables, et avec une cabine avancée pour libérer de la place pour les places arrière dans un empattement aussi court. Un pli latéral court tout du long du profil pour affiner l’ensemble. La poupe est particulièrement travaillée, avec un pan coupé et de grosses optiques rectangulaires (où sont passés les feux ronds élégants de la Dino 246 GT ?), tandis que la lunette arrière est quasi droite, afin de ménager deux capots : un pour l’accès au V8 et un pour le coffre. Puisque V8, deux doubles sorties d’échappement se dressent vindicatives comme un signe Lire la suite

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Ferrari 360 Modena

Ferrari 360 Modena
1999 – 8 cyl. en V 32V
400 ch – 295 km/h
1 390 kg

Depuis la Dino 206 GT dans les années 60, Enzo Ferrari a accepté de compléter son offre par le bas en démocratisant le Cavallino Rampante. Désormais, l’entrée de gamme s’opère par une berlinette à moteur central arrière, en V6 au départ, puis en V8 dès la 308 GT4. Depuis, c’est ne success story qui ne se dément pas et représente le plus gros des ventes de Ferrari. Après des débuts controversés pour la Ferrari 348 tb, Ferrari s’est repris à deux fois, pour redresser finalement la barre magistralement avec la F355. En mars 1999 au salon de Genève, Ferrari dévoile ainsi la Ferrari 360 Modena, qui prend le passage de témoin avec de nombreux atouts. A commencer par son style, que l’on peut trouver trop « bio design », mais qui a été dicté par le vent pour une aérodynamique efficace jonglant entre les extrêmes : Cx de 0,33 mais un appui de 180 kilos à 290 km/h sans aileron. Ainsi, on note la face avant avec ses deux prises d’air rejetées sur les côtés et laisser une échancrure au centre pour que l’air s’engouffre et fasse marcher le fond plat au maximum (génération de l’effet de sol).Pininfarina et son designer Lire la suite

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Ferrari F40

Ferrari F40

Ferrari F40
1988 – 8 cyl. en V 32V biturbo
478 ch – 324 km/h
1 100 kg

En juillet 1987, le Commendatore a convié la presse pour leur dévoiler sa nouvelle supercar : la Ferrari F40. Le chiffre « 40 » commémorant les 40 ans de la sortie de la première Ferrari « officielle », la 125 S (12 mars 1947). Le cahier des charges était très simple pour Enzo Ferrari : « Construire une voiture dont les performances en feraient l’équivalente des glorieuses GTO et LM des années 60. » Commercialisée pour cette année 88, la Ferrari F40 tient toutes ses promesses ne serait-ce qu’au niveau du look. Pininfarina le tailleur attitré de Maranello a eu pour tâche de concilier élégance et agressivité, mais surtout une efficacité aérodynamique, tant pour la pénétration dans l’air que pour générer de l’appui à haute vitesse et plaquer la Ferrari au sol. Bardée d’entrées d’air ou d’extracteurs d’air chaud, tout a été prévu pour être au service de la performance, jusqu’à son aileron imposant d’une seule pièce qui marque à lui seul l’empreinte de cette Ferrari pas comme les autres. Ultra-basse, imposante (4,4 mètres de long et près de 2 mètres de large) campée sur ses grosses jantes de 17 pouces à cinq branches, la Ferrari F40 en impose et reprend à son compte les tics des optiques avant de la Lamborghini Countach avec des phares escamotables superposés à des feux additionnels et les clignotants sous globe. La poupe entièrement relevable comme sur les autos de course reçoit les deux doubles Lire la suite

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Ferrari 365 GT 2+2

Ferrari 365 GT 2+2
1967 – 12 cyl. en V 24V
320 ch – 245 km/h
1 550 kg

C’est en 1960 avec sa 250 GT que Ferrari a élargi sa gamme et pensé aux pères de familles avec une alternative 2+2. Depuis lors, chaque millésime à Maranello dispose de son offre de Grand Tourisme 2+2. Et la formule plaît puisque depuis cette initiative, la formule 2+2 représente 50% des ventes des productions de Maranello. Au salon de Paris 1967 Ferrari dévoile donc un énième opus de son interprétation du Grand Tourisme 4 places avec la Ferrari 365 GT 2+2. Une nouveauté qui s’inspire pourtant très nettement en matière de design du concept Ferrari 330 GTC Spéciale exposé à Bruxelles et réalisé en 4 exemplaires, dont le premier était destiné à la Cours de Belgique. C’est Pininfarina qui reste au crayon et qui compose donc une ligne assez spectaculaire teintée d’une réelle élégance en jouant sur la longueur de la silhouette. Tout le museau reprend les codes stylistiques des Ferrari 500 Superfast avec un long museau et des phares ronds dans le prolongement des ailes avant. Les surfaces vitrées sont généreuses et autorisent une belle lumière dans l’habitacle. La poupe semble moins à son avantage avec ses formes plus cunéiformes Lire la suite

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Ferrari 365 GTB-4 Daytona

Ferrari 365 GTB-4 Daytona
1968 – 12 cyl. en V 24V
352 ch – 280 km/h
1 280kg

Alors que la Ferrari 275 GTB-4 fait ses tours de roues depuis moins d’un an, Ferrari réagit face à l’agression caractérisée de Lamborghini avec sa sculpturale et innovante Miura (GT à moteur central arrière transversal). Au salon de Paris 1968 c’est le choc pour le public qui découvre la nouvelle Ferrari 365 GTB-4. Se présentant sous une architecture des plus classiques (moteur longitudinal avant), c’est Pininfarina qui a réalisé le patron de la nouvelle Grand Tourisme de Maranello dont la fabrication est ensuite confiée à Scaglietti. Aux outrages et excès de fille de Ferrucchio Lamborghini, le designer italien joué un registre dans lequel il est passé maître : le classique élégant et racé. Et il faut avouer que la Ferrari 365 GTB-4 assure avec des proportions idéales, un profil souligner tant par une surface vitrée conséquente que par un pli de carrosserie qui ceinture l’auto pour la rendre plus gracile. Et comme l’élégance est le propre de Pininfarina, ce sont les détails qui vont souligner cette ligne classique. On note ainsi une poupe fastback avec lunette arrière et les quatre petits feux ronds Ferrari Lire la suite

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Ferrari 308 GTB Quattrovalve QV

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Ferrari 308 GTB QV
1982 – 8 cyl. en V 32V
240 ch – 255 km/h
1 275 kg

Depuis 1975 Ferrari règne en maître sur le petit monde des berlinettes à moteur central arrière avec sa Ferrari 308 GTS/GTB. Mais au fil des années, l’injection a remplacé les carburateurs et la carrosserie a troqué le polyester pour de l’acier dès 1977 en Europe (1976 aux USA). Plus de poids sur la balance et une puissance qui chute de 255 ch à 214 ch en 1980 ! Une tendance qui touche alors beaucoup de ses rivales en raison de nouvelles normes antipollution imposant pour les grosses mécaniques une injection plus propice aux économies de carburant que les gloutons (mais charmants) carbus. Pour cette année 82, Ferrari corrige le tir en concentrant ses efforts sur ce qui a été toujours son poids fort : « il motore ». Sa nouvelle culasse à 32 soupapes (soit 4 par cylindre) lui a d’ailleurs donné sa nouvelle appellation : Ferrari 308 GTB Quattrovalve. Extérieurement, difficile de la distinguer de ses devancières. Seul l’amateur averti pourra identifier aisément cette nouvelle version (rétroviseurs extérieurs plus carrés avec logo Ferrari, calandre avec Cheval Cabré, feux antibrouillards intégrés, grilles de capot AR redessinées,…). En y regardant bien, la face avant semble singer de plus en plus sa grande sœur Ferrari BB 512i. Pininfarina auteur de cette carrosserie (sous les crayons de Leonardo Lire la suite

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Ferrari 412

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Ferrari 412
1985 – V12 24V
340 ch – 250 km/h
1 885 kg

Classique parmi les classiques de Maranello, la saga des Ferrari 2+2 nées « 365 » en 1972 (déjà !) est devenue « 400 » avec un V12 en évolution, puis adopte l’injection pour satisfaire aux normes antipollutions américaines en 1979. Seulement au passage la belle GT italienne doit sacrifier 30 ch de sa puissance. Sacrilège ?!… Avec l’arrivée de la sculpturale Ferrari Testarossa dans la gamme, la Ferrari 400i semble d’un autre temps. Pour autant, le dessin de Pininfarina de 1972 conserve une superbe élégance que peu de Grand Tourismes peuvent revendiquer. Alors Ferrari renvoie son carrossier attitré à sa planche à dessin pour donne un coup de jeune à l’égérie 2+2 de Maranello qui pour le coup s’appelle désormais Ferrari 412. Pour cette année 1985, la Ferrari 412 se lance dans sa dernière ligne droite d’une carrière riche et bien remplie. Et pour l’occasion, Pininfarina a subtilement retravaillé proues et poupes. On note ainsi des boucliers redessinés, plus enveloppants, des clignotants avant blancs tandis que la malle arrière est légèrement réhaussée, et les échappements intégrés au bouclier. Preuve d’une certaine antériorité et voulant jouer dans la catégorie luxe, les chromes Lire la suite

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Ferrari Mondial 3L2

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Ferrari Mondial 3L2
1985 – V8 16V
214 ch – 230 km/h
1 445 kg

Depuis 1980 Ferrari tente de convaincre dans le rayon des coupés 2+2 avec sa Mondial. Une tentative déjà peu concluante commercialement avec la Dino 308 GT4 dans les années 70 avec Bertone aux crayons. Ferrari a depuis renoué avec Pininfarina, mais force est de constater que si le designer italien favori d’Enzo Ferrari s’en tire avec les honneurs, la Ferrari Mondial 8, puis QV peine à convaincre. Ferrari revoit donc sa copie pour 1985 en harmonisant toute sa gamme de la nouvelle Ferrari 328 GTB/GTS à la Ferrari Mondial qui devient « 3L2 » en raison du nouveau V8 à la cylindrée accrue. C’était également un des gros griefs de la Mondial : des performances pour le moins modeste. Désormais, la Ferrari Mondial 3L2 est plus jolie et actuelle avec ses boucliers plus enveloppants et épais, tout en étant (enfin !) peints ton caisse. La nouvelle calandre reprend le principe de la « grille coupe frites » inaugurée sur la Ferrari Testarossa. La poupe évolue peu et on peut toujours Lire la suite

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