Simca 1000 Rallye 1

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Simca 1000 Rallye 1
1972 – 4 cyl. en ligne 8V
60 ch – 155 km/h
785 kg

En 1970, Simca dynamise sa gamme populaire avec la commercialisation de la Simca 1000 Rallye. Une heureuse initiative, mais encore trop timide côté prestations. Pour 1972, Simca tient compte des remarques et des attentes des passionnés avec la Simca 1000 Rallye 1. Le moteur est le 1,3 Lire la suite

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Alfa Romeo Alfetta GT & GTV – Guide Achat

Alfa-Romeo Alfetta berlina 1800

Alfa-Romeo Alfetta berlina 1800 (1972)

Alfa-Romeo Giulia 2000 GTV

Alfa-Romeo Giulia 2000 GTV

Il faut trouver un successeur au vieillissant et pourtant toujours charmeur coupé Alfa-Romeo Giulia « Bertone ». C’est donc la nouvelle berline Alfetta tipo 116 qui va servir de plateforme pour le nouveau coupé qui va porter le patronyme de sa « donneuse » : Alfetta GT. Dans le cahier des charges le constructeur milanais a pensé dès la fin des années 60 au successeur à son coupé Giulia à succès, en prenant une orientation plus Grand Tourisme. Plus de place, un coffre accru pour les bagages, plus de confort, voilà qui donne un nouveau cap. Après différentes études, dont certaines se rapprochent du coupé Fiat Dino en matière de style, c’est l’incontournable Giorgetto Giugiaro (déjà auteur du coupé Bertone), qui agit désormais dans sa propre entreprise Ital Design, qui va remporter la décision finale avec un dessin très moderne, une ligne en coin et une élégance teintée de vitesse. Museau fin avec calandre Alfa au centre et les deux paires de doubles phares ronds, larges surfaces vitrées latérales conférant une belle lumière dans l’habitacle vaste pour quatre personnes. L’arrière à pan coupé et la partie la plus massive, mais Giugiaro a joué sur le dessin des optiques et sur les plis de carrosserie pour alléger l’ensemble. Deux ans après la berline Alfetta, l’Alfa-Romeo GT est présentée et commercialisée en 1974.
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Lancia Beta Montecarlo Serie 1

Lancia Beta Montecarlo Serie 1

Lancia Beta Montecarlo Serie 1
1975 – 4 cyl. en ligne 8V
120 ch – 190 km/h
1 040 kg

Lorsque Lancia dévoile en mars 1975 sa nouvelle Lancia Beta Montecarlo au salon de Genève en première mondiale, il est difficile d’imaginer un chemin aussi tortueux qui l’a conduit à brandir le fanion Lancia. A l’origine, Pininfarina a planché sur un prototype pour le compte de Fiat, mais c’est le rusé Bertone qui a remporté le marché avec la Fiat X1/9. Pas grave, le carrossier de Grugliasco va faire évoluer son projet pour prévoir un V6 à l’image de la Lancia Stratos. Mais la crise du pétrole passant par-là, et l’intérêt de Lancia de se doter d’un nouveau porte-drapeau sportif, c’est donc sous la forme de la Lancia Beta Montecarlo équipée d’un quatre cylindres que le projet va se concrétiser. Et force est de reconnaître que Pininfarina a réalisé un sacré dessin, dont le profil semble idéalement proportionné et tendu, malgré des proportions menues : moins de 4 mètres de long, 1, 70 mètre de large et 1,19 mètre de haut. Voilà qui est gage d’une belle agilité. Qui a dit une mini Ferrari 512 BB ?… Stricte deux places avec moteur en position central arrière, la Beta Montecarlo se présente comme une berlinette. Son profil arrière Lire la suite

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Mercedes-Benz 450 SEL 6L9 W116

Mercedes-Benz 450 SEL 6L9 W116

Mercedes-Benz 450 SEL 6L9 W116
1975 – V8 16V
286 ch – 225 km/h
1 935 kg

Mercedes-Benz a déjà tapé fort dans le passé (1968) et surpris tout le monde avec sa Mercedes 300 SEL 6.3 dont le concept de la limousine avec un gros moteur a même mené la firme à l’étoile jusqu’à une victoire aux 24 Heures de SPA Francorchamps. Et depuis la présentation en septembre 1972 de la nouvelle génération de Classe S W116, récompensée du titre de voiture de l’année 1974, le flambeau de la limousine de sport n’avait pas été repris. Patience ?… C’est finalement pour 1975 que Mercedes-Benz continue d’enfoncer le clou, mais plus avec une masse qu’un marteau, car la Mercedes-Benz 450 SEL 6.9 W116 c’est du lourd !… On reste basé sur la version longue de la Classe S (d’où le SEL et non pas SE) avec une longueur hors tout de plus de 5 mètres. Hormis les logotypes arrière, impossible d’identifier au premier regard la version de pointe « 6.9 », car la Classe S conserve tous ses traits luxueux et statutaires avec ses pare-chocs doublés en chrome, la calandre imposante, les feux arrière striés antisalissure, et les larges surfaces vitrées aux entourages scintillants… Lors de la présentation de la « 6.9 » au Hohwald, en France, en mai 1975, le professeur Hans Scherenberg, membre du directoire Daimler-Benz AG Lire la suite

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Dino 308 GT4

Dino 308 GT4

Dino 308 GT4
1973 – 8 cyl. en V 16V
255 ch – 250 km/h
1 150 kg

En octobre 1973, au salon de Paris, c’est la surprise sur le stand Dino – Ferrari avec la nouvelle Dino 308 GT4. Pour mieux comprendre, il faut conjuguer deux facteurs clés : la prise de contrôle de Ferrari Spa par Fiat en 1969 (Ford en sait quelque chose…) et la marque Dino qui permet à Ferrari de ratisser « par le bas » sans toucher à l’image du Cavallino Rampante qui se cantonne aux GT à mécanique V12. Et Fiat a des idées arrêtées sur la future Dino, puisqu’elle devra avoir deux places d’appoints arrière, et toujours le moteur central arrière. Une gageure ? D’autant plus que le cahier des charges stipule que l’empattement doit être de 2,55 mètres et la longueur hors tout inférieure à 4,40 mètres. Impossible n’est pas Bertone, puisque avec son premier crayon Marcello Gandini, ils vont imaginer une ligne en coin tendue avec un capot court et phares escamotables, et avec une cabine avancée pour libérer de la place pour les places arrière dans un empattement aussi court. Un pli latéral court tout du long du profil pour affiner l’ensemble. La poupe est particulièrement travaillée, avec un pan coupé et de grosses optiques rectangulaires (où sont passés les feux ronds élégants de la Dino 246 GT ?), tandis que la lunette arrière est quasi droite, afin de ménager deux capots : un pour l’accès au V8 et un pour le coffre. Puisque V8, deux doubles sorties d’échappement se dressent vindicatives comme un signe Lire la suite

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Porsche 930 Turbo 3L0

Porsche 930 Turbo 3L0 (1975)

Porsche 930 Turbo 3L0
1975 – 6 cyl. Flat 6 Turbo 12V
260 ch – 250 km/h
1 140 kg

Depuis 1972, Porsche a inauguré le turbocompresseur en compétition avec un franc succès. D’abord avec les évolutions de la Porsche 917 qui a quitté l’endurance suite au changement de réglementation (réduction des cylindrées à 3 litres). Le modèle aux plusieurs victoires au Mans, se mue en Porsche 917/30 en courses CanAm en Amérique du Nord avec un turbocompresseur posé sur le Flat 12 offrant ainsi plus de 1 000 ch ! Passé les premiers sourires et réglages, la Porsche 917 va rafler le championnat CanAm. Puis Porsche récidive cette fois-ci avec la Porsche 934 RSR 2,1 Turbo en Europe. Là encore… les sourires moqueurs font place à un palmarès impressionnant… Au salon de Paris 1974, Porsche poursuit son expérience, mais cette fois-ci sur la route avec la présentation de la Porsche 930 Turbo 3L0. Il s’agit ni plus ni moins d’une Porsche 911 Carrera 3.0, qui a reçu un turbocompresseur et est largement adaptée pour ses nouvelles caractéristiques et performances. Ainsi, ce qui frappe d’emblée, ce sont ses voies élargies (+7 cm avant et + 11 cm arrière) donnant ainsi une assise plus nette et une croupe sacrément Lire la suite

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Lamborghini Urraco 3000 Silhouette

Lamborghini Urraco 3000 Silhouette

Lamborghini Urraco 3000 Silhouette
1976 – V8 16V
260 ch – 250 km/h
1 240 kg

Depuis que Ferruccio Lamborghini a laissé les rennes de son entreprise en 1974 à René Leimer, c’est l’escalade des problèmes entre la crise pétrolière, une trésorerie en délicatesse et un marché américain qui se refuse à Sant’Agata. Et pire encore, la Lamborghini Countach est très demandée, mais l’usine n’arrive pas à les livrer et répondre pleinement à la demande tant pour des problèmes de trésorerie qu’en raison de conflits sociaux. Ajoutez à cela le départ de Bob Wallace (l’essayeur maison historique) la même année, puis de Paolo Stanzani début 1975, tout semble définitivement mal engagé. Mais l’arrivée de Gianpaolo Dallara à la direction technique et le renfort de Luigi Cappellini (ancien bras droit de Alejandro de Tomaso) vont œuvrer pour tenter un retour sur le marché américain avec une Lamborghini Urraco spécialement revue et qui s’appelle désormais Lamborghini Urraco 3000 Silhouette. C’est en mars 1976 au salon de Genève que le grand public découvre cette Urraco à deux places seulement et à Lire la suite

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Lamborghini Urraco – Silhouette – Jalpa – Guide Achat

Alfa-Romeo Carabo Bertone (1968)

Alfa-Romeo Carabo (1968) de Bertone (Marcello Gandini) qui inspirera les réalisations à venir…

Lamborghini Urraco P250 prototype (1971)

Lamborghini Urraco P250 prototype (1971)

Lamborghini Urraco V8 (1970)

Moteur V8 inédit de la Lamborghini Urraco conçu par Paolo Stanzani.

Dès le départ, Ferruccio Lamborghini avait pour idée d’étendre sa gamme de GT pour élargir sa cible de clients et être moins « élitiste ». Mais dans un premier temps les grosses GT ont pris le dessus et monopoliser attentions et investissements. Pourtant, notamment dans le cas du concept car Marzal, Gian Paolo Dallara, l’ingénieur en chef à Sant’Agata avait imaginé un 6 en ligne extrapolé du V12 maison. Mais cela était resté sans lendemain. Mais au salon de Turin de 1970, en novembre, Bertone et Lamborghini créés la surprise avec l’exposition de deux exemplaires de la toute nouvelle Lamborghini Urraco. C’est une offre inédite chez Lamborghini avec son (petit) moteur V8 maison conçu par Paolo Stanzani, placé en position centrale arrière, ménageant 2+2 places. Le design est confié à Marcello Gandini le designer star de la Carrozzeria Bertone. Le dessin est une merveille de pureté, masquant finalement admirablement le concept 2+2, avec son capot plongeant tel un squale, et sa carrosserie en coin aux pans incurvés bien marqués et droits. Gandini s’est largement inspiré de son concept car Alfa-Romeo Bertone Carabo qui avait fait sensation en 1968. On a connu pire comme inspiration… Côté conception, Paolo Stanzani a conçu une structure monocoque avec des suspensions McPherson afin de gagner de la place dans l’habitacle et obtenir un très bon compromis sport/confort/efficacité en matière de tenue de route. le V8 est avant tout compact, léger et aimant monter dans le compte tours. C’est tout l’art de la Lamborghini Urraco de ménager le pratique et la performance… Mais entre les premiers prototypes et la commercialisation, Lamborghini annonce deux ans avant que que les premiers modèles soient livrés aux clients. Pour l’occasion de nouveaux ateliers sont construits à Sant’Agata pour accroitre les capacités de production. La mise au point, notamment avec Bob Wallace, l’essayeur maison, va ainsi se poursuivre…
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Lancia Stratos Stradale

Lancia Stratos Stradale

Lancia Stratos Stradale
1974 – 6 cyl. en V 12V
190 ch – 232 km/h
890 kg

A l’automne 70 au Salon de Turin Bertone va une nouvelle fois créer une onde de choc. Avec son designer vedette, Marcello Gandini, déjà auteur de la Lamborghini Miura (entre autres), le carrossier italien va dévoiler son concept car Lancia Strato’s Zero. Ligne en coin chère au carrossier italien, moteur V4 Lancia en position centrale arrière, tout concours à capter l’attention et le regard. Ce qui n’a pas échappé au patron de Lancia, à commencer par Ugo Gobatto qui décide d’accepter une mise en chantier d’une version pour la compétition, histoire de remplacer la vieillissante Lancia Fulvia HF qui est dépassée dans les spéciales par les Alpine A110 et Porsche 911. Ainsi toujours au salon de Turin, un an plus tard, Lancia et Bertone dévoilent la Lancia Stratos Stradale qui doit être produite à près de 500 exemplaires pour être éligible en groupe 4 en championnat du monde des rallyes. Une aubaine pour les passionnés de voitures de sport radicales ! Par rapport Lire la suite

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Maserati Khasmin

Maserati Khasmin Tipo AM120 (1974)

Maserati Khasmin
1974 – 8 cyl. en V 16V
320 ch – 275 km/h
1 700 kg

Si la Maserati Bora regorge de qualités sportives, par sa définition de GT à moteur central arrière, elle perd un peu en polyvalence d’usage, surtout face aux GT à moteur avant qui rencontrent les faveurs d’une clientèle traditionnelle qui aime pouvoir jouir en toute circonstance de son pur sang mécanique. La Maserati Ghibli étant arrivée en bout de course (sa conception remonte au début des sixties), et la Maserti Indy devenant finalement assez vite démodée et anonyme, il est temps de repenser le haut de gamme des Grand Tourisme frappé du Trident de Modène. Toutes les planètes semblent alignées pour Giulio Alfiero l’ingénieur en chef de Maserati : un propriétaire Citroën depuis 1968 qui est solide et dispose de technologies d’avant-garde en matière de suspensions et d’hydraulique, la Carrozerria Bertone qui a certes laissé filé Giorgetto Giugiaro mais qui avec Marcello Gandini trouve un sacré souffle stylistique. C’est d’ailleurs Bertone qui a dégainé le premier en dévoilant au salon de Turin 1972 sa Maserati Khasmin. Une GT 2+2 à l’allure peu commune et moderne. Moteur V8 presque placé en postion centrale avant imposant ainsi la cabine rejeté vers l’arrière, et un long capot avec phares escamotables. Les flancs profitent d’un traitement très intéressant avec la reprise des formes de coques de bateau qui allège l’ensemble et donne une certaine élégance avec la sensation que la Khasmin flotte au-dessus de la route. Les jantes Campagnolo Lire la suite

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