Lamborghini Urraco – Silhouette – Jalpa – Guide Achat

Alfa-Romeo Carabo Bertone (1968)

Alfa-Romeo Carabo (1968) de Bertone (Marcello Gandini) qui inspirera les réalisations à venir…

Lamborghini Urraco P250 prototype (1971)

Lamborghini Urraco P250 prototype (1971)

Lamborghini Urraco V8 (1970)

Moteur V8 inédit de la Lamborghini Urraco conçu par Paolo Stanzani.

Dès le départ, Ferruccio Lamborghini avait pour idée d’étendre sa gamme de GT pour élargir sa cible de clients et être moins « élitiste ». Mais dans un premier temps les grosses GT ont pris le dessus et monopoliser attentions et investissements. Pourtant, notamment dans le cas du concept car Marzal, Gian Paolo Dallara, l’ingénieur en chef à Sant’Agata avait imaginé un 6 en ligne extrapolé du V12 maison. Mais cela était resté sans lendemain. Mais au salon de Turin de 1970, en novembre, Bertone et Lamborghini créés la surprise avec l’exposition de deux exemplaires de la toute nouvelle Lamborghini Urraco. C’est une offre inédite chez Lamborghini avec son (petit) moteur V8 maison conçu par Paolo Stanzani, placé en position centrale arrière, ménageant 2+2 places. Le design est confié à Marcello Gandini le designer star de la Carrozzeria Bertone. Le dessin est une merveille de pureté, masquant finalement admirablement le concept 2+2, avec son capot plongeant tel un squale, et sa carrosserie en coin aux pans incurvés bien marqués et droits. Gandini s’est largement inspiré de son concept car Alfa-Romeo Bertone Carabo qui avait fait sensation en 1968. On a connu pire comme inspiration… Côté conception, Paolo Stanzani a conçu une structure monocoque avec des suspensions McPherson afin de gagner de la place dans l’habitacle et obtenir un très bon compromis sport/confort/efficacité en matière de tenue de route. le V8 est avant tout compact, léger et aimant monter dans le compte tours. C’est tout l’art de la Lamborghini Urraco de ménager le pratique et la performance… Mais entre les premiers prototypes et la commercialisation, Lamborghini annonce deux ans avant que que les premiers modèles soient livrés aux clients. Pour l’occasion de nouveaux ateliers sont construits à Sant’Agata pour accroitre les capacités de production. La mise au point, notamment avec Bob Wallace, l’essayeur maison, va ainsi se poursuivre…
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Lamborghini Urraco P250/P250S

Lamborghini Urraco P250/P250S

Lamborghini Urraco P250/P250S
1972 – V8 16V
220 ch – 240 km/h
1 370 kg

Ferruccio Lamborghini l’avait imaginé dès le début de son aventure industrielle automobile : une gamme de GT d’exception certes, mais avec une offre « entrée de gamme » pour élargir la gamme en place (Miura, Espada, Jarama). Au salon de Turin 1970, Lamborghini dévoile ainsi sa nouvelle Lamborghini Urraco. Son design signé Bertone, est l’œuvre de son « premier crayon » le talentueux Marcello Gandini. Il réussi le tour de force à habiller d’une ligne tendue un coupé 2+2 à moteur central arrière, en ménageant ainsi suffisamment d’espace dans l’habitacle. Larges surfaces vitrées, ligne en coin inspirée du prototype Alfa-Romeo Carabo, (1968) donnant du dynamisme même à l’arrêt, phares escamotables… tous les tics de style respirent l’élégance et le Lire la suite

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Maserati Bora 4L7

Maserati Bora 4L7

Maserati Bora 4L7
1971 – 8 cyl. en V 16V
310 ch – 270 km/h
1 500 kg

L’ingénieur en chef de Maserati, le célèbre Giulio Alfieri, s’est lancé un défi à la fin des années 60. Concevoir une nouvelle GT à moteur central arrière, mais avec pour obsession le maintien de l’esprit Grand Tourisme : à savoir un minimum de confort et de luxe. Une démarche qui est initiée alors en pleine période Citroën puisque la firme du Quai de Javel a racheté Maserati en 1968. La Maserati Bora est ainsi développée sous le patronage de Citroën (donc de Michelin, toujours propriétaire de Citroën) et Giulio Alfieri va pouvoir piocher dans la banque d’organe hydraulique Citroën, nous y reviendrons peu après. C’est vers Giogetto Giugiaro (Ital Design) que Maserati se tourne pour dessiner cette nouvelle GT à moteur central arrière. Le constructeur italien mise ainsi sur une continuité stylistique avec la Ghibli et l’Indy également tracées chez Ital Design. Le designer s’en est tiré admirablement, car le cahier des charges imposait notamment un empattement long (2,6 mètres, soit 10 cm de plus qu’une Lamborghini Miura et 20 cm de plus qu’une Ferrari Daytona) avec une longueur contenue à 4,34 mètres. Le résultat est convaincant avec une GT qui semble plus menue qu’elle ne l’est en réalité. La clé de son succès est une proue fine et plongeante avec ses phares escamotables, et une ligne de toit type fastback. Et pour clore cela un pan coupé inversé joue les figures de… poupe ! La découpe des vitres latérales est faite d’arrondis forts distingués, faisant ainsi de la Maserati Lire la suite

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Jaguar XJ6 Série 1 4L2

Jaguar XJ6 Série 1 4L2

Jaguar XJ6 Série 1 4L2
1968 – 6 cyl. en ligne 12V
186 ch – 204 km/h
1 630 kg

Jaguar n’a eu de cesse de faire évoluer par petites touches, et parfois invisibles à l’œil nue, ses berlines avec les déclinaisons et nouveautés : Jaguar S-Type et Jaguar Mark X. C’est cette dernière qui va d’ailleurs jeter dans la réalité l’inspiration qui va aboutir au style de la nouvelle Jaguar XJ6. Williams Lyons donne le cahier des charges à ses stylistes : la nouvelle berline Jaguar doit être moderne de ligne mais aussi élégante et racée. Après avoir été tenté un temps de transformer une Type E en berline 4 portes, c’est finalement un mélange heureux et harmonieux qui aboutit sur les moquettes du salon de Earl’s Court en septembre 1968 avant de filer ensuite au Salon de Paris où elle brille de mille feux. Carton plein auprès du public ! Longue et élancée, sans pour autant tomber dans les excès de la Mark X, la Jaguar XJ6 Série 1 réalise le sans faute. La poupe légèrement troquée avec une malle arrière qui s’affine est d’une élégance totale faite de finesse jusqu’aux petits feux. Alors que beaucoup de berlines contemporaines tendent vers des lignes plus cubiques jugées modernes, la Jaguar XJ6 Série 1 joue Lire la suite

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Aston-Martin DBS V8

Aston-Martin DBS V8 (1969)

Aston-Martin DBS V8
1969 – V8 32V
320 ch – 270 km/h
1 825 kg

Aston-Martin rattrape enfin son retard ! Depuis la commercialisation de la DBS en 1967 avec son 6 en ligne de 4 litres, les critiques furent vives et le petit monde des fans d’Aston en émoi. Quoique nouvelle, l’Aston-Martin DBS en raison d’un gabarit supérieur et d’un poids conséquent offrait alors des performances inférieures à celles de sa devancière la DB6. Shocking ! Il faut avouer qu’initialement c’est le tout nouveau V8 qui devait prendre place sous le capot de la DBS, mais il n’était pas encore au point. Pour septembre 1969, Aston-Martin remet les pendules à l’heure avec sa toute nouvelle DBS V8. La ligne tracée par William Towns ne change pas ou dans le détail pour avant tout s’adapter aux performances nouvelles. On retrouve ainsi la ligne élancée mais musclée en raison d’une largeur hors tout conséquente ( m). La calandre qui enchâsse les 4 phares Lucas de 5,5 Lire la suite

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Fiat Dino Coupé V6 2400

Fiat Dino Coupé V6 2400 (1969)

Fiat Dino Coupé V6 2400
1969 – 6 cyl. en V 12V
180 ch – 214 km/h
1 300 kg

Fiat n’est pas resté sourd aux critiques ! Au salon de Turin 1969, les évolutions tant attendues sur sa gamme Dino (Coupé et Spider) sont dévoilées. Aussi, la Fiat Coupé 2400 V6 profite de modifications bien plus invisibles que celles dont hérite sa carrosserie signée Bertone. Des évolutions de détails avec entre autre des nouvelles jantes alu, une calandre grillagée désormais toute noir mat. Pour le reste, on retrouve reconduit avec un plaisir non feint le trait réussi de Bertone : proue agressive et suggestive avec son long capot qui surplombe subtilement une calandre concave et ses quatre optiques rondes. Les surfaces vitrées généreuses apportent une belle lumière dans l’habitacle réservé pour quatre occupants. Seul le traitement de la partie arrière de type fastback pourrait être plus originale et détonne quelque peu avec le reste du style léché et sportif. Mais plus que l’esthétisme général, ce sont les nouveautés ayant trait au V6 Dino et au train arrière qui caractérisent le plus l’intérêt de cette nouvelle Fiat Dino 2400 Coupé V6…

Fiat et Ferrari ont réagit de concert : plus de cylindrée pour le V6 Dino et un train arrière enfin à roues indépendantes sur la Fiat Dino V6 2400. C’est bien mieux, mais la Fiat Dino Coupé reste une voiture lourde et se cantonne à l’esprit Grand Tourisme…

Fiat Dino Coupé V6 2400 (1969)

Ferrari revoit sa copie pour donner plus de cylindrée en passant de 2000 à 2400 cm3. Une aubaine pour la Fiat Dino Coupé V6 qui passe de 160 à 180 ch.

A Maranello, fort de la réussite éphémère de sa Dino 206 GT, le besoin de faire évoluer le V6 Dino vers plus de muscle se fait pressant pour mettre encore plus en valeur les qualités dynamiques de son coupé à V6 en position central arrière. Le V6 à 65° évolue donc avec un alésage qui passe à 92,5 mm et une course à 60 mm et est toujours installé sous le capot avant dans la Fiat-Dino. La cylindrée passe ainsi à 2 418 cm3 autorisant une disponibilité meilleure dès les bas régimes. Un reproche jusqu’alors adressé au V6 Dino de 2 litres. Désormais le couple s’établit à 216 Nm à 4 600 tr/mn lorsque le précédent couple maxi (192 Nm) était disponible à 6 000 tr/mn. Voilà qui améliore grandement la souplesse d’usage aux allures usuelles. Ne croyez pas néanmoins que ce nouveau V6 Dino ait lâché quelques plûmes de sportivité au passage… Au contraire puisque sa puissance maximale de 180 ch est disponible à 6 600 tr/mn, un régime toujours élevé qui démontre une belle vigueur dans le compte-tours. Voilà qui confirme son format de « super-carré ». Dans les autres évolutions majeures, on notera que le bloc est en fonte en non plus en alliage léger (silumine) et donc plus lourd. Sa distribution reste toujours très raffinée techniquement avec ses double arbres à cames en tête par rangée de cylindre et une chaîne pour entraîner cet ensemble. L’alimentation est à la charge de trois carburateurs inversés double corps Weber 40 DCNF. La consommation reste toujours conséquente. Bien que le V6 soit plus souple et présent à bas régime, il faut toujours empoigner la boîte manuelle à 5 rapports ZF pour animer ce V6 issu de la compétition et en tirer toute la quintessence. En effet, il convient de rester au-dessus de 5 000 tr/mn pour un maximum de performances et d’efficacité. Un plaisir bien réel à l’usage en condition conduite « sport », avec en prime une sonorité très évocatrice digne des V12 de Maranello. En revanche, en usage plus courant, sa disponibilité à bas régime est nettement améliorée. Malgré cette amélioration, le poids grimpe à 1 300 kilos ce qui grève quelque peu l’effet escompté. Corollaire de cette nécessité de « tirer » dans les intermédiaires, la consommation est vite élevée. Heureusement que le réservoir de 66 litres autorise environ 400 km d’autonomie. La classique coque autoporteuse en acier avec moteur-boîte avant et propulsion, a évolué vers plus de modernité clouant le bec aux critiques des journalistes et des clients. Ce sont désormais quatre roues indépendantes qui sont aux offices. L’essieu arrière est composé de bras transversaux avec ressorts hélicoïdaux et barre stabilisatrice. Le train avant avec ses roues indépendantes à bras

Fiat Dino Coupé V6 2400 (1969)

Avec ses quatre roues indépendantes (bye bye le pont AR rigide), le confort de la Fiat Dino Coupé V6 2400 est (enfin) à la hauteur des ambitions de Fiat…

articulés et son ensemble ressorts hélicoïdaux/amortisseurs complétés d’une barre antiroulis fait correctement le « job ». La direction à vis et galets n’est pas trop pesante en roulant mais demeure trop démultipliée et d’un rayon de braquage trop imposant pénalisant la précision de placement. Si l’envie vous prend de vouloir contrebraquer suite à une attaque trop forte, la Fiat Dino Coupé 2400 V6 est délicate à contrôler. Dans les bonnes nouvelles, le niveau de confort est désormais plus en phase avec l’esprit qui préside à la Fiat Dino 2400 Coupé V6. Toujours équilibrée de comportement, ce coupé italien reste une auto lourde à manier mais agréable. Le freinage à quatre disques pleins est à citer en référence pour sa puissance de décélération tout comme son endurance. Les jantes alu de 14 pouces sont montées en pneumatiques de 185/70 HR14. L’habitacle réservé à quatre personnes est assez vaste et clair. L’arrière est réservé à deux adultes de taille moyenne ou des enfants avec des sièges séparés. La position de conduite est bien pensée avec des sièges confortables désormais équipés d’appui-têtes. L’instrumentation face au « pilote » est complète même si tous compteurs (notamment les plus petits) ne sont pas toujours visibles et masqués par la jante du volant trois branches. La console centrale et la planche de bord ont quelque peu évolué vers plus de modernité. L’équipement de série est à l’égal de la qualité de présentation qui se veut cossue, sportive et raffinée. Néanmoins, malgré tous ces efforts à souligner, il reste encore quelques détails de finition pas à la hauteur du prix affiché par cette Fiat pas comme les autres. Enfin, la malle arrière recèle une capacité de chargement indigente (87,5 dm3 !) pour envisager des voyages au long cours…

Notre avis
Logo_GDS_sanstexteFiat a entendu les remarques et su apporter les corrections nécessaires. Quatre roues indépendantes, un V6 plus conséquent pour améliorer la disponibilité à bas régime, plus quelques évolutions de détails. La carrosserie signée Bertone fait toujours son petit effet et ne se démode guère, tandis que le brio de la V6 est une merveille de sportivité. Le niveau de confort est enfin à la hauteur des ambitions de la Fiat Dino Coupé V6, mais le caractère très sportif de sa mécanique tranche avec la philosophie générale de ce coupé qui tend vers le Grand Tourisme bourgeois plus que sportif. Si l’offre est séduisante, il faut assumer un prix élevé (pour une Fiat ?), un poids élevé et un coffre de contenance limitée pour les voyages.

Autres versions :
Fiat Dino Coupé

Les Rivales :
Coupé 4 places 6 cylindres 1960, 1969

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Avant d’acheter
De 1967 à 1972, Fiat a produit la Dino Coupé V6 en variantes 2000 (2 litres – 1967) et 2400 (2,4 litres – 1969) pour un total de 6 068 exemplaires. La Fiat Dino 2000 Coupé V6 a été produite de 1967 à 1969 à 3 670 exemplaires, tandis que la Fiat Dino 2400 Coupé V6 de 1969 à 1972 à 2 398 exemplaires. Inutile de dire qu’avec les exemplaires qui ont été décimés par la corrosion, la négligence et une grosse période en eaux troubles avant de connaître un regain d’aura en collection, les Fiat Dino Coupé V6, en 2000 et 2400, sont rares dans les petites annonces. Choisir le bon exemplaire est impératif pour éviter des frais de remise en état très onéreux et des tracas pour trouver des pièces détachées dont beaucoup sont introuvables. L’entretien du V6 Dino est très exigeant et demande du savoir-faire et des connaissances ardues en mécanique. Ainsi, il convient de surveiller l’état de porosité de la culasse qui peut être mise à mal par des liquides de refroidissement trop « agressifs », tandis que la distribution, certes par chaîne, doit être surveillée de près. En effet, le réglage de la distribution du V6 Dino 2000 se fait à l’aide de petites pastilles dont la pose réclame le démontage de l’arbre à cames. Les arbres à cames ont également tendance à s’user prématurément, d’où l’impossibilité de régler correctement le moteur. Pour s’en rendre compte, il faut procéder à la dépose du cache-arbres et vérifier que le métal n’est pas repoussé sur chaque côté des cames. Le circuit électrique n’est pas d’une fiabilité exemplaire comme sur beaucoup d’italiennes des années 60 et 70. La carrosserie souffre indéniablement des ravages de la corrosion si on n’en prend pas soin. Et les pièces sont spécifiques et introuvables ou presque. Se rapprocher d’un club est donc une bonne idée pour s’assurer les meilleures conditions d’accès et de vie au quotidien avec une Fiat Dino Coupé V6. Acquérir une Fiat Dino Coupé V6 en 2000 ou 2400 est certes une belle opportunité de pénétrer dans le cercle du Cheval Cabré à un prix plus accessible, mais l’entretien et les frais de réparation/remise en état sont en revanche dignes des productions de Maranello.
Entretien : tous les ans ou 5 000 km ou tous les ans

Mots clés : Fiat | Dino | Coupé | V6 | 2400 | GT | Grand Tourisme | Turin | Bertone | Coupé Sport | FIAT | DINO V6 2400 COUPE | COUPE SPORT | COUPE | GRAND TOURISME

TOP Robe signée Bertone ǀ Nombreux détails de style ǀ V6 (toujours) Sportif ! ǀ Performances ǀ Tenue de route efficace ǀ Agrément de conduite ǀ Présentation intérieur ǀ Equipement de série ǀ Habitabilité ǀ Freinage ǀ Autobloquant de série ǀ Instrumentation complète ǀ Confort en progrès ǀ Disponibilité moteur améliorée FLOP Tarif ǀ Détails d’ergonomie ǀ Image ? ǀ Poids ǀ Rayon de braquage ǀ Moteur pointu ǀ Détails de finition intérieurs indignes ǀ Consommation ǀ Coffre ridicule !

– Discuter dans le forum ICC de la Abarth 500 –Forum ICC – Fiat Punto Evo Abarth

Fiche Technique

Marque :
Gamme :
Année :
PA – Prix neuf :
Moteur :
Puissance :
Couple :
Suralimentation:
Transmission :Poids (RPP) :
Freins :
Roues :
Performances :
Fiat
Dino 2400 V6 Coupé
1969
14 CV – 54 650 FF
6 cylindres en V à 65° 12 soupapes (2×2 ACT) – 2 418 cm3
180 ch à 6 600 tr/mn (74,44 ch/litre)
216 Nm à 4 600 tr/mn (89,33 Nm/litre)
non
propulsion + BV5 Manuelle ZF + différentiel à glissement limité AR Borg-Warner
1 400 kilos (7,78 kg/ch)
2 disques pleins AV et 2 disques pleins AR
jantes alu 14″ + pneus en 205/70 HR 14 AV et 205/70 HR 14 AR
0 à 100 km/h en ND ; 214 km/h, km DA en 30’’0

Textes : Morgan Goupil (Alis Webzine) – Photos : D.R

Fiat Dino Coupé 2400 V6
Fiat-Abarth
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La rédaction

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Fiat 130 Coupé V6 3200

Fiat 130 Coupé V6 3200 1971-1977

Fiat 130 Coupé V6 3200
1971 – 6 cyl. en V 12V
165 ch – 195 km/h
1 600 kg

Depuis 1969, après une genèse difficile et complexe, la Fiat 130 berline et son V6 de 2,9 litres et ses 140 ch puis 160 ch (1970) tente de s’imposer face à Mercedes-Benz. Impossible pari ? Le moins que l’on puisse dire est que le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions de Fiat. Mais au salon de Genève en mars 1971, Fiat et Pininfarina persistent et signent avec la Fiat 130 Coupé. Si le V6 prend de la cylindrée et de la puissance, c’est surtout par son costume sur mesure de grand couturier de l’automobile que le coupé Fiat se distingue. Il tranche ainsi singulièrement de la berline dont il dérive dont le dessin issu des berlines 125 est bien banal et plus chargé en chromes et en dimensions. Œuvre de Paolo Martin qui a eu carte blanche par Agnelli (Patron de Fiat) et Pininfarina son employeur, la carrosserie de la Fiat 130 coupé V6 3,2 litres est originale, tendue et d’une élégance rare. Impossible de la confondre avec une autre voiture, encore qu’on peut y trouver quelques inspirations dans le dessin de la Peugeot 504 Coupé. Néanmoins, l’élégance des proportions est à l’égale des nombreux détails de style qui concourent à faire jouer la Fiat 130 Coupé dans une catégorie à part. Ne cherchez pas les courbes sensuelles des sixties, la 130 coupé s’inscrit pleinement dans l’ère des seventies avec des pans plats et jouant sur les variations de lumière. Dans les détails on appréciera le traitement de la Lire la suite

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Maserati Ghibli Tipo 115M

Maserati Ghibli Tipo 115M Intérieur

Maserati Ghibli Tipo 115M
1966 – 8 cyl. en V 16V
330 ch – 248 km/h
1 500 kg

Au salon de Turin 1966, c’est l’effervescence sur le stand Maserati ! La firme au trident sous les destinées de la famille Orsi, poursuit le développement de sa gamme Tourisme avec sa nouvelle Ghibli. Un patronyme qui reprend le nom d’un vent chaud du désert égyptien qui en dit long sur les prétentions de la nouvelle Grand Tourisme de Modène. Ferrari et Lamborghini vont trouver à qui parler ? Et pour attiser ce vent nouveau chez les GT à très hautes performances c’est Giorgetto Giugiaro, ex-transfuge de Bertone et travaillant désormais pour Ghia, qui signe une empreinte visuelle admirable d’équilibre et d’élégance. Composant avec un gabarit conséquent (4,6 mètres de long et 1,8 mètre de large), le designer italien va jouer sur la largeur conséquente et la faible hauteur (1,16 mètre) pour étirer la silhouette sans dégrader l’harmonie du trait. Du grand art assurément ! La calandre s’intègre subtilement contribuant avec les phares escamotables Lire la suite

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Ligier JS2 V6 2L9

Ligier JS2 V6 2L9
1972 – 6 cyl. en V 12V
195 ch – 250 km/h
980 kg

Depuis le salon de Paris 1971, la Ligier JS2 tente l’impossible pari de s’imposer dans le milieu très select des Grand Tourisme sportives. Et malgré l’énergie et le sacré caractère de son géniteur éponyme, Guy Ligier, la Ligier JS2 peine à se faire un nom. Pourtant des qualités, elle n’en manque pas ! Alors profitant des dernières modifications du V6 Maserati avec un Alfieri particulièrement en verve en ce début des seventies, Guy Ligier va répondre à une des critiques formulées par la presse pour sa JS2 : plus de puissance pour des performances en hausse. Pour ce faire, c’est la cylindrée qui va grossir pour apporter 25 ch de plus au bénéfice de la performance pure. Extérieurement, difficile de faire la différence avec la variante 2,7 litres, car la Ligier JS2 n’a pas changé. On retrouve la ligne due au crayon de Pietro Frua, avec quelques retouches de Guy Ligier. Les détails chipés à la grande série Lire la suite

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Ligier JS2

Ligier JS2
1971 – 6 cyl. en V 12V
170 ch – 243 km/h
850 kg

La Ligier JS2 a déjà connu une sacrée genèse orchestrée par un homme au fort caractère : Guy Ligier. Ancien rugbyman, et pilote automobile, était surtout très lié d’amitié avec le regretté Jo Schlesser. Ce dernier décédé en F1 au volant de sa monoplace Honda RA302 au GP de France 1968 (Rouen), va amener Guy Ligier à donner les initiales de son défunt ami (J.S.) à tous les véhicules compétition et série qu’il produira à Vichy. Une première approche en 1969 avec la Ligier JS1 donna déjà la tonalité du constructeur français avec une ligne tracée par Frua et un Michel Têtu particulièrement inspiré pour les liaisons au sol. Mais sous le capot arrière, c’est le moteur Cosworth FVA de 1,6 litres de 220 ch qui est aux offices en position centrale arrière. Mais pour être plus crédible et compétitif face à une concurrence des plus relevées (Dino 246 GT, Porsche 911) et une clientèle qui a des exigences relevées, Ligier développe pour 1971 une JS2 avec un moteur 6 cylindres plus noble et adapté à un usage Grand Tourisme. La Ligier JS2 conserve ainsi les traits que Pietro Frua lui a consacré, avec quelques retouches de Guy Ligier, mais Lire la suite

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