Peugeot 205 GTI 1,6 litres 105 ch
1984 – 4 cyl. en ligne 8V
105 ch – 193 km/h
850 kg
Peugeot 205 GTI 1,6 litres 105 ch
1984 – 4 cyl. en ligne 8V
105 ch – 193 km/h
850 kg
BMW M635 CSi E24
1984 – 6 cyl. en ligne 24V
286 ch – 255 km/h
1 505 kg
Il faut trouver un successeur au vieillissant et pourtant toujours charmeur coupé Alfa-Romeo Giulia « Bertone ». C’est donc la nouvelle berline Alfetta tipo 116 qui va servir de plateforme pour le nouveau coupé qui va porter le patronyme de sa « donneuse » : Alfetta GT. Dans le cahier des charges le constructeur milanais a pensé dès la fin des années 60 au successeur à son coupé Giulia à succès, en prenant une orientation plus Grand Tourisme. Plus de place, un coffre accru pour les bagages, plus de confort, voilà qui donne un nouveau cap. Après différentes études, dont certaines se rapprochent du coupé Fiat Dino en matière de style, c’est l’incontournable Giorgetto Giugiaro (déjà auteur du coupé Bertone), qui agit désormais dans sa propre entreprise Ital Design, qui va remporter la décision finale avec un dessin très moderne, une ligne en coin et une élégance teintée de vitesse. Museau fin avec calandre Alfa au centre et les deux paires de doubles phares ronds, larges surfaces vitrées latérales conférant une belle lumière dans l’habitacle vaste pour quatre personnes. L’arrière à pan coupé et la partie la plus massive, mais Giugiaro a joué sur le dessin des optiques et sur les plis de carrosserie pour alléger l’ensemble. Deux ans après la berline Alfetta, l’Alfa-Romeo GT est présentée et commercialisée en 1974.
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Porsche 930 Turbo 3L3
1977 – 6 cyl. Flat 6 Turbo 12V
300 ch – 260 km/h
1 195 kg
Lancia Rally 037 Stradale
1982 – 4 cyl. en ligne 16V Compresseur
205 ch – 220 km/h
1 170 kg
Dès le départ, Ferruccio Lamborghini avait pour idée d’étendre sa gamme de GT pour élargir sa cible de clients et être moins « élitiste ». Mais dans un premier temps les grosses GT ont pris le dessus et monopoliser attentions et investissements. Pourtant, notamment dans le cas du concept car Marzal, Gian Paolo Dallara, l’ingénieur en chef à Sant’Agata avait imaginé un 6 en ligne extrapolé du V12 maison. Mais cela était resté sans lendemain. Mais au salon de Turin de 1970, en novembre, Bertone et Lamborghini créés la surprise avec l’exposition de deux exemplaires de la toute nouvelle Lamborghini Urraco. C’est une offre inédite chez Lamborghini avec son (petit) moteur V8 maison conçu par Paolo Stanzani, placé en position centrale arrière, ménageant 2+2 places. Le design est confié à Marcello Gandini le designer star de la Carrozzeria Bertone. Le dessin est une merveille de pureté, masquant finalement admirablement le concept 2+2, avec son capot plongeant tel un squale, et sa carrosserie en coin aux pans incurvés bien marqués et droits. Gandini s’est largement inspiré de son concept car Alfa-Romeo Bertone Carabo qui avait fait sensation en 1968. On a connu pire comme inspiration… Côté conception, Paolo Stanzani a conçu une structure monocoque avec des suspensions McPherson afin de gagner de la place dans l’habitacle et obtenir un très bon compromis sport/confort/efficacité en matière de tenue de route. le V8 est avant tout compact, léger et aimant monter dans le compte tours. C’est tout l’art de la Lamborghini Urraco de ménager le pratique et la performance… Mais entre les premiers prototypes et la commercialisation, Lamborghini annonce deux ans avant que que les premiers modèles soient livrés aux clients. Pour l’occasion de nouveaux ateliers sont construits à Sant’Agata pour accroitre les capacités de production. La mise au point, notamment avec Bob Wallace, l’essayeur maison, va ainsi se poursuivre…
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de Tomaso Pantera GTS
1973 – 8 cyl. en V 16V
330 ch – 256 km/h
1 330 kg
Lancia Delta HF Turbo
1983 – 4 cyl. en ligne 8V Turbo
130 ch – 195 km/h
1 000 kg
MG Metro Turbo
1983 – 4 cyl. en ligne 8V Turbo
90 ch – 180 km/h
830 kg
La MG Metro Turbo se fâche ? Côté performances pures, c’est certes mieux, mais elle n’a toujours pas corrigé ses mauvaises manières dès que la chaussée se dégrade. La conduite sportive est rigolote mais certainement pas efficace…
Le moteur de la Mini est décidément mis à toutes les sauces et développé au fur et à mesure des décennies ! Cette version « A » est déjà une première évolution qui eut lieu dans les années 70. Evolution mais pas révolution, car on fait toujours face à un quatre cylindres en ligne tout en fonte avec son arbre à cames latéral. Mais histoire de digérer le surcroit de puissance, il est parti faire un tour chez Lotus Engineering. Un gros travail de renforcement a été opéré pour mieux digérer les nouvelles contraintes mécaniques. Les soupapes sont refroidies au sodium, les pistons sont à jupes pleines et le vilebrequin est forgé et nitruré. Le turbocompresseur Garret T3 doit se passer d’échangeur, et est couplé en alimentation à un carburateur double corps SU HIF 44 (un turbo soufflé). En complément on note un système de carburant à régulation de pression automatique. Le turbocompresseur est équipé d’un système de contrôle en deux étapes qui permit de juguler la pression de turbo et le couple en-dessous de 4 000 tr/min pour éviter d’endommager la boîte de vitesses à quatre rapports montée dans le carter, dont la conception remontait au début des années 1950. La puissance est désormais de 90 ch à 6 200 tr/mn et un couple de 116 Nm à 3 600 tr/mn. Relevons que la commande de boîte de vitesses est tout sauf agréable et efficace. Il faut composer avec. Les performances sont dans la moyenne sans plus. Le turbo donne un bel élan pour accrocher 180 km/h, tandis que les accélérations pâtissent de la lenteur de la commande de boîte, du poids assez élevé (830 kilos) et de l’aérodynamique dépassé : 0 à 100 km/h en 12’’0; km DA en 39’’1. La MG Metro Turbo reste fidèle au système de suspension à sphères Hydragas héritée de la Mini. Elle est néanmoins complétée d’amortisseurs à l’avant et de ressorts à l’arrière. Une barre antiroulis arrière est également montée de série. Le résultat est étonnant, car si sur chaussée lisse la MG Metro joue les gros karts, dès que le revêtement se dégrade, la tenue de route perd de sa superbe et devient incontrôlable. Le freinage est à la hauteur avec une paire de disques ventilés avant pincés par des étriers quatre pistons. Le train arrière doit se contenter de classique tambours pleins. Les roues alu sont montées en pneumatiques de 160/65 HR13. Rapidement, la MG Metro Turbo montre ses limites
avec une mécanique rustique mais qui pousse, plus que sa tenue de route qui a du mal à composer et être efficace. L’habitacle étonne par sa place disponible, y compris aux places arrières. Pourtant l’empreinte au sol est réduite et le gabarit contenu (3,4 mètres de long) lui autorisant une belle aisance urbaine. Le volant trois branches sport est frappé du logo „MG“ et quelques accessoires à bord amusent à l’instar du manomètre de pression de suralimentation au plafonnier ! Voilà qui en dit long sur l’ergonomie assez fantaisiste tout comme la position de conduite improbable, reprise à la Mini, avec les jambes écartées autour du volant. La sellerie tweed ne parvient pas à masquer une finition assez légère et des plastiques bons marchés.
Autres versions :
MG Metro
Les Rivales :
Petite GTI 1980, 1983
Avant d’acheter
Les MG Metro et MG Metro Turbo ont connu une longue carrière, néanmoins pas toujours couronnées de succès dans l’hexagone, à l’ombre des stars françaises et allemandes de leur époque. Pourtant, MG annonce avoir produit plus de 120 000 MG Metro de 1982 à 86 et près de 22 000 MG Metro Turbo de 1983 à 87. Pas si mal ! Un succès qui fait penser en matière de découpage de gamme aux « New Mini » sous l’ère BMW. Notons quelques séries spéciales comme la MG Metro Turbo « All White » en 1987. Si elles ont donc été largement produites, notamment la version atmosphérique, il faut néanmoins être patient et volontaire pour en trouver une en France. En effet, les exemplaires en parfait état ne courent pas les rues. Une notoriété oubliée, et une fiabilité peu reluisante les ont vite conduites à la casse. Dans les points noirs, citons d’emblée la corrosion qui s’attaque un peu partout aux caisses et leurs éléments. Même les dessous (ancrages du berceau avant et essieu arrière) sont à ausculté de près car particulièrement sensibles à la rouille. Si le bloc moteur 1 275 cm3 est généralement fiable et éprouvé (repris de la Mini), il fuit régulièrement comme beaucoup d’anglaises. Pas bien grave mais à surveiller. La MG Metro Turbo est à surveiller de plus près en raison d’un turbocompresseur assez fragile qu’il faut ménager (bien laisser chauffer, et ne pas couper le moteur immédiatement). La vidange est à effectuer tous les 7 500 km ou tous les ans, et un coup sur deux il faut remplacer filtres et bougies. La boîte de vitesse n’est pas un modèle de douceur et craque et fait du bruit. A surveiller car synchros et roulements s’usent rapidement. Vidange de boîte tous les 5 ans. L’électricité est digne des italiennes des pires années, et est au niveau de la qualité de l’habitacle qui ne vieillit pas très bien, c’est peu de le dire. Et attention, car les accastillages sont introuvables. Privilégiez donc une auto complète. Enfin la suspension Hydragas doit être remplacée au niveau de ses sphères tous les 80 000 km et son liquide tous les deux ans. Voilà une petite GTI qui se mérite : rare dans les annonces et exigeante en entretien. A vous de voir…
Entretien : tous les 7 500 km ou tous les ans.
Mots clés : MG | Metro | Turbo | Austin | Garrett | Morris Garage | GTI | UK | Angleterre | MG METRO TURBO | GTI
CATALOGUES – BROCHURES – PROSPECTUS
✔ TOP Bouille sympa ǀ Gabarit réduit ǀ Performances en hausse ǀ Présentation sportive ǀ Consommation ǀ Habitacle bien présenté ǀ Polyvalence d’usage ǀ Moteur réussi ǀ Tenue de route amusante sur chaussée lisse ǀ Poids | ✖ FLOP Inconfort total ! ǀ Position de conduite fantasque ǀ Autonomie ǀ Boîte 4 rapports seulement ǀ Commande de boîte ǀ Tenue de route sur chaussée dégradée |
Fiche Technique
Marque : Gamme : Année : PA – Prix neuf : Moteur : Puissance : Couple : Suralimentation: Transmission : Poids (RPP) : Freins : Roues : Performances : |
MG Metro Turbo 1983 6 CV – 67 000 FF 4 cylindres en ligne 8 soupapes (1 ACL) – 1 275 cm3 90 ch à 6 200 tr/mn (70,59 ch/litre) 116 Nm à 3 600 tr/mn (90,98 Nm/litre) Turbocompresseur Garret T3 (Ø ND bar) traction + BV4 manuelle 830 kilos (9,22 kg/ch) 2 disques ventilés AV et 2 tambours pleins AR jantes alu 14″ + pneus en 160/65 HR13 AV et 160/65 HR13 0 à 100 km/h en 12’’0; 180 km/h, km DA en 39’’1 |
Textes : Morgan Goupil (Alis Webzine) – Photos : D.R
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La rédaction
Mercedes-Benz 500 SEC AMG W126
1983 – 8 cyl. en V 16V
276 ch – 240 km/h
1 610 kg