Porsche 911 E 2.0

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Porsche 911 E 2.0
1968 – 6 cyl. à plat (Flat 6)
140 ch – 215 km/h
1 030 kg

Depuis le salon de Francfort 1963, la Porsche 901… pardon 911 (!), s’est posée en GT de référence chez les voitures de sport. Forte en caractère, elle a su imposer sa solution technique particulière (porte-à-faux AR) et sa bouille inimitable héritée des Porsche 356. En 1968, pour améliorer la tenue de cap en ligne droite, l’empattement gagne 5,8 cm sans dénaturer la ligne. Et dans la foulée, la Porsche 911 L est remplacée par la Porsche 911 E, Lire la suite

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ASA 1000 GT

ASA 1000 GT

ASA 1000 GT
1963 – 4 cyl. en ligne 8V
91 ch SAE – 170 km/h
910 kg

L’ASA 1000 GT a été officiellement dévoilée au salon de Turin en novembre 1963, mais en réalité il faut remonter dans le temps pour décrypter son histoire complexe. Au départ, c’est à Maranello qu’une « Ferrarina », comprenez une petite Ferrari, est étudiée. Le rusé Enzo pense à contrer des modèles sportifs mais plus populaires. Finalement, malgré une étude soignée (châssis signé Bizzarini et moteur Carlo Chiti) et une très belle étude de style signée par le jeune Giugiaro chez Bertone et exposée au salon de Turin sur le stand du carrossier en 1961, Enzo Ferrari refuse d’aller plus loin, tout du moins sous l’effigie du Cavallino Rampante. Rien n’est jamais perdu et c’est l’industriel Orenzio de Nora, motivé par son fils Niccolo qui pousse à la diversification du groupe familial qui va racheter les droits pour commercialiser ce coupé sous la marque ASA (Autocostruzione Societa per Azioni). L’ASA 1000 GT se dévoile donc avec quelques modifications de détails par rapport au modèle de Bertone dont la plus visible sont les phares Lire la suite

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Porsche 911 2 litres

Porsche 911 2 litres

Porsche 911 2 litres
1964 – 6 cyl. Flat 6 12V
130 ch – 210 km/h
1 075 kg

Au salon IAA de Francfort 1963, Porsche frappe un grand coup en présentant sa toute nouvelle Porsche 901. Un patronyme qui va être de courte durée, puisque Peugeot va lui contester cette nomenclature avec le « 0 » au centre lors du salon de Paris 1964. Voilà donc la Porsche 911 (changement en novembre 64) qui fait ses débuts officiels dans le monde de la voiture de sport. Résolument moderne, elle remplace avantageusement la Porsche 356 qui était en bout de développement depuis ses débuts à la fin des années 40. Après différentes approches, c’est finalement le dessin de Butzi Porsche qui a été retenu, et force est de constater que le résultat est très réussi. La généalogie 356 est bien là, mais l’ensemble est très moderne, plus élancé (la Porsche 911 est plus longue, avec un empattement allongé pour accroître l’habitabilité), moins large, et avec de larges surfaces vitrées. Posée sur ses jantes 14 pouces en acier avec ses enjoliveurs de roues chromés, qui s’accordent avec les (fins) parechocs et les entourages de vitres. Le capot avant est plat, fait ressortir encore plus nettement les ailes avant et ses optiques de phares rondes. La poupe, Lire la suite

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Dino 246 GT

Dino 246 GT
1969 – 6 cyl. en V 12V
195 ch – 230 km/h
1 080 kg

Depuis 1965, Enzo Ferrari sous sa marque Dino a cédé à la pression des anglais avec l’étude d’un V6 compact d’une part, et de l’implantation en position central arrière. Après plusieurs expérimentations tant en compétition, que dans le développement d’une berlinette de route, c’est finalement en 1967 que la Dino 206 GT est dévoilée pour être commercialisée au compte-gouttes jusqu’en 1969. Au salon de Genève, en mars de la même année, Ferrari monte d’un cran et profite du réalésage du V6 Dino qui passe de 2 à 2,4 litres à l’instar des Fiat Dino Coupé et Spider. Pour l’occasion, et puisque le V6 est plus costaud en couple moteur et en puissance, la carrosserie dessinée initialement par Aldo Brovarone chez Pininfarina a été légèrement modifiée, pour autoriser un empattement accru de +6 cm et une longueur hors tout de +9,4 cm. Malgré cela, les dimensions restent toujours très compactes, et les proportions semblent idéales. Le style est réellement flamboyant et charmant, et la Dino 246 GT continue de perpétuer un style moderne Lire la suite

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Facel-Vega Facellia Type FA

Facel-Vega Facellia type FA

Facel-Vega Facellia Type FA
1960 – 4 cyl. en ligne 8V
115 ch SAE – 185 km/h
990 kg

Tout semble réussir à Jean Daninos le dynamique dirigeant fondateur de Facel Vega. Son intuition, son coup de crayon élégant et sûr (remarqué par les Simca 8 Sport, Ford Comète et Bentley Cresta), et son entregent, lui donnent des ailes et de la suite dans les idées. Après le succès des grosses et statutaires Facel Vega FV1, HK500 et Excellence, Daninos veut élargir sa cible de clientèle vers le bas. L’exemple d’Alfa-Romeo, Porsche ou MG, pour ne citer qu’eux, lui démontre qu’il est dans la bonne direction. A la fin des années 50 la conception d’une « petite » Facel est acquise, et c’est vers un moteur 100% maison (surtout Pont-à-Mousson) que Daninos jette son dévolu. Un choix contraint tant par le gouvernement français qui refuse une mécanique étrangère pour des raisons de devises, que par les constructeurs français qui refusent de fournir un moteur à cet « arrogant » petit constructeur. C’est donc le 28 septembre 1959 que la Facel Vega Facellia type FA est dévoilée au Musée Jacquemin-André (Paris, boulevard Haussmann) dans un premier temps à un parterre de spécialistes et privilégiés avec Stirling Moss comme parrain de luxe, puis est ensuite exposée au Salon de Paris de la même année quelques jours plus tard. Une nouvelle fois, Jean Daninos réalise un dessin magistral et, surtout, adapte ses codes stylistiques dignes de la haute couture automobile à un modèle plus accessible que les grosses Facel HK500. Les proportions sont parfaites (4,12 m mètres de long avec un empattement de 2,45 mètres), avec une ligne tendue à souhait qui vient se terminée en ailes et optiques arrière en lames de couteau. Fabuleux ! La proue reprend les codes stylistiques des grosses Facel, mais en moins vindicatif. Dans les prouesses techniques, soulignons les deux pare-chocs en inox totalement façonnés et intégrés aux extrémités. Toujours en inox, Lire la suite

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Maserati Quattroporte Mk1 4L2 AM107

Maserati Quattroporte Mk1 4L2 AM107

Maserati Quattroporte Mk1 4L2 AM107
1963 – 8 cyl. en V 16V
260 ch – 230 km/h
1 700 kg

Décidée et voulue par Adolfo Orsi dès 1961, c’est donc au salon de Turin 1963 que Maserati dévoile sa première berline quatre portes à très hautes performances. La recette peut sembler simple, mais force est de constater que Jaguar et Mercedes-Benz étaient seuls sur le créneau de la limousine musclée, car Alfa Romeo avec sa berline 2600 jouait plus dans le confort rapide que la limousine de sport. Et Maserati pour sa première Quattroporte Tipo AM107, ne va pas y aller par quatre chemins, visant également le lucratif marché américain, en plaçant le gros V8 4,1 litres issu de la Maserati 450 S de course. Rien que ça ! Côté style, c’est Pietro Frua qui reçoit la consigne de dessiner une carrosserie élégante, élancée préservant un bel habitacle et une belle visibilité périphérique. Mission accomplie dans un encombrement Lire la suite

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Matra 530 – M530

Matra 530 - M530

Matra 530 – M530
1967 – 4 cyl. en V 60° 8V
72 ch – 172 km/h
935 kg

Jean-Luc Lagardère le PDG de Matra (fabricant de missiles) a de la suite dans les idées. Une fois René Bonnet tombé dans son escarcelle en 1964 avec son modèle la René Bonnet Djet devenant Matra Jet, il va missionner Philippe Guédon pour la conception d’une première voiture de sport 100% Matra. Le cahier des charges est pas si simple puisque la future voiture de sport made in France doit avoir son moteur en position central arrière, mais également 4 places dans une carrosserie de coupé. C’est à Jacques Nochet, ex-styliste de Simca, qu’incombe le challenge de donner forme au projet. Le moins que l’on puisse dire est que le résultat est étonnant et singulier. La proue joue les voitures de sport avec des phares Marchal rectangulaires escamotables autorisant un capot plongeant. La ceinture de caisse est très basse privilégiant une sacrée lumière dans l’habitacle tout autant qu’une belle visibilité périphérique. La partie arrière est Lire la suite

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Alfa Romeo 33 Stradale

Alfa Romeo 33 Stradale (1967)

Alfa Romeo 33 Stradale
1967 – 8 cyl. en V 16V
230 ch – 260 km/h
700 kg

Au milieu des années 60, Giuseppe Luraghi le président d’Alfa Romeo Spa veut mettre la compétition à l’honneur, et faire briller le blason Alfa Romeo dans les courses d’endurance qui ont alors un grand retentissement auprès du grand public. Pour recréer une équipe de course, il acquiert Autodelta (constructeur des Giulia TZ) qu’il rapatrie d’Udine à Milan, et ramène ainsi sous la bannière milanaise Carlo Chiti. Ainsi démarra en 1964 le projet « Tipo 33 ». Cela prendra trois années de gestation pour que l’Alfa Romeo 33 Corsa démarre sa carrière en compétition le 12 mars 1967. Côté véhicule de série, Alfa Romeo nous réserve une surprise car une variante route (« Stradale » en italien) est aussi en gestation. Une aubaine pour tous les passionnés de voitures de sport radicales. Et histoire de faire les choses avec l’art et la manière, Alfa Romeo s’est tourné vers Franco Scaglione désormais à son compte (après avoir débuté chez Pininfarina, puis être passé chez Bertone) pour dessiner la carrosserie de l’Alfa Romeo 33 Stradale. C’est la Carrozzeria Marazzi qui se charge de la fabrication et du façonnage. « Façonnage » car les panneaux Lire la suite

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Ford GT40 Mk3

Ford GT40 Mk3 (1967)

Ford GT40 Mk3
1967 – 8 cyl. en V 16V
306 ch SAE – 260 km/h
1 061 kg

En 1963, Ford construit sa première GT en partant de l’excellente base conçue par Erik Broadley (la Lola GT Mk6). Le constructeur américain n’a de cesse de vouloir moucher Enzo Ferrari et la Scuderia histoire de laver l’affront des négociations de rachat avorté. Et cette initiative s’inscrit également dans le programme « Ford Total Performance » qui doit rajeunir l’image de marque du constructeur à l’ovale. Premier pavé dans la mare de ce programme, avec la Ford Mustang présentée en 1964. Côté circuit, la Ford GT 40 doit remporter les 24 Heures du Mans. Mais la course mancelle ne s’offre pas au premier venu, même avec de beaux moyens techniques et financiers. John Wyer, Carroll Shelby et Lee Iaccoca sont dans les principaux artisans de l’énergie mise dans cette initiative. Mais il faudra attendre 1966 pour que la Ford GT 40 Mk2 triomphe enfin au Mans avec un triplé historique. Ford poursuit son engagement en compétition mais développe pour 1967 une version routière. C’est Ford Advance Vehicles (FAV) qui a pris les choses en main, en parallèle des GT 40 Mk1 routières adaptées par John Wyer. Ford va mettre des nouvelles optiques de phare plus hautes imposant un museau inédit. Nouveau également, la poupe allongée pour laisser de la place pour Lire la suite

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Jaguar XJ6 Série 1 4L2

Jaguar XJ6 Série 1 4L2

Jaguar XJ6 Série 1 4L2
1968 – 6 cyl. en ligne 12V
186 ch – 204 km/h
1 630 kg

Jaguar n’a eu de cesse de faire évoluer par petites touches, et parfois invisibles à l’œil nue, ses berlines avec les déclinaisons et nouveautés : Jaguar S-Type et Jaguar Mark X. C’est cette dernière qui va d’ailleurs jeter dans la réalité l’inspiration qui va aboutir au style de la nouvelle Jaguar XJ6. Williams Lyons donne le cahier des charges à ses stylistes : la nouvelle berline Jaguar doit être moderne de ligne mais aussi élégante et racée. Après avoir été tenté un temps de transformer une Type E en berline 4 portes, c’est finalement un mélange heureux et harmonieux qui aboutit sur les moquettes du salon de Earl’s Court en septembre 1968 avant de filer ensuite au Salon de Paris où elle brille de mille feux. Carton plein auprès du public ! Longue et élancée, sans pour autant tomber dans les excès de la Mark X, la Jaguar XJ6 Série 1 réalise le sans faute. La poupe légèrement troquée avec une malle arrière qui s’affine est d’une élégance totale faite de finesse jusqu’aux petits feux. Alors que beaucoup de berlines contemporaines tendent vers des lignes plus cubiques jugées modernes, la Jaguar XJ6 Série 1 joue Lire la suite

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