ASA 1000 GT

ASA 1000 GT

ASA 1000 GT
1963 – 4 cyl. en ligne 8V
91 ch SAE – 170 km/h
910 kg

L’ASA 1000 GT a été officiellement dévoilée au salon de Turin en novembre 1963, mais en réalité il faut remonter dans le temps pour décrypter son histoire complexe. Au départ, c’est à Maranello qu’une « Ferrarina », comprenez une petite Ferrari, est étudiée. Le rusé Enzo pense à contrer des modèles sportifs mais plus populaires. Finalement, malgré une étude soignée (châssis signé Bizzarini et moteur Carlo Chiti) et une très belle étude de style signée par le jeune Giugiaro chez Bertone et exposée au salon de Turin sur le stand du carrossier en 1961, Enzo Ferrari refuse d’aller plus loin, tout du moins sous l’effigie du Cavallino Rampante. Rien n’est jamais perdu et c’est l’industriel Orenzio de Nora, motivé par son fils Niccolo qui pousse à la diversification du groupe familial qui va racheter les droits pour commercialiser ce coupé sous la marque ASA (Autocostruzione Societa per Azioni). L’ASA 1000 GT se dévoile donc avec quelques modifications de détails par rapport au modèle de Bertone dont la plus visible sont les phares Lire la suite

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Matra 530 – M530

Matra 530 - M530

Matra 530 – M530
1967 – 4 cyl. en V 60° 8V
72 ch – 172 km/h
935 kg

Jean-Luc Lagardère le PDG de Matra (fabricant de missiles) a de la suite dans les idées. Une fois René Bonnet tombé dans son escarcelle en 1964 avec son modèle la René Bonnet Djet devenant Matra Jet, il va missionner Philippe Guédon pour la conception d’une première voiture de sport 100% Matra. Le cahier des charges est pas si simple puisque la future voiture de sport made in France doit avoir son moteur en position central arrière, mais également 4 places dans une carrosserie de coupé. C’est à Jacques Nochet, ex-styliste de Simca, qu’incombe le challenge de donner forme au projet. Le moins que l’on puisse dire est que le résultat est étonnant et singulier. La proue joue les voitures de sport avec des phares Marchal rectangulaires escamotables autorisant un capot plongeant. La ceinture de caisse est très basse privilégiant une sacrée lumière dans l’habitacle tout autant qu’une belle visibilité périphérique. La partie arrière est Lire la suite

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Fiat Dino Coupé V6 2000

Fiat Dino Coupé V6 2000 (1967)

Fiat Dino Coupé V6 2000
1967 – 6 cyl. en V 12V
160 ch – 200 km/h
1 230 kg

Entre le rusé Enzo Ferrari et les appétits insatiables de Fiat présidée par Giovanni Agnelli, ce sont les clients amateurs de voitures de sport qui vont en profiter ! Afin de pouvoir homologuer son nouveau V6 Dino de 2 litres de cylindrée en Formule 2, Ferrari doit commercialiser 500 exemplaires minimum de véhicules de série dotée de ladite mécanique. Si côté Maranello, c’est vers une berlinette à moteur V6 Dino central arrière que le choix se porte, chez Fiat qui donne le change, se sont pas moins de deux autos différentes qui sont prévues. Ainsi dès 1966, Fiat dévoile au salon de Turin 1966 un Spider signé Pininfarina et motorisé par ce beau V6 Dino 2 litres. Quelques mois plus tard, c’est au tour de la variante Coupé 4 places (plutôt 2+2) d’être commercialisé. Mais à l’opposé du spider, c’est Bertone qui s’est chargé de dessiner un coupé moderne, sportif et néanmoins pratique. Au moins, l’amateur de V6 Dino a ainsi l’embarras du choix, des usages et des budgets. Basée sur un empattement allongé du spider, en raison des 4

Fiat Dino Coupé V6 2000 (1967-1969) - Profil Fastback

Oeuvre de la Carrozzeria Bertone, la Fiat Dino Coupé V6 2000 s’offre un profil fastback avec un avant particulièrement agressif.

places, le coupé Dino Bertone offre une belle empreinte sur la route avec 4,51 mètres de long et 1,70 mètre de large. Long capot et arrière type Fastback, la Fiat Dino Coupé 2000 V6 en impose et s’érige d’emblée en future classique. La calandre ornée de quatre optiques rondes en retrait et coiffées par le dessus du capot est grillagée et démarque très nettement la Dino des autres Fiat contemporaines. Agressive mais pas trop, la Fiat Dino Coupé soigne son look, même si la poupe Lire la suite

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Honda S800 Coupé

Honda S800 Coupé (1967)

Honda S800 Coupé
1967 – 4 cyl. en ligne 8V
78 ch SAE – 160 km/h
750 kg

La saga de Honda est à l’image de l’ambition et la passion de son créateur Sochoïro. Spécialisé dans la moto depuis 1947, c’est à partir du début des années 60 que Honda se tourne également vers l’automobile, ponctué par un engagement en compétition automobile et notamment en Formule 1 sans connaître pour autant un réel succès. En 1966, Honda dévoile son nouveau S800 Coupé et le commercialise dans la foulée l’année suivante dans l’hexagone. Menue dans ses proportions (1,4 m de large et 3,35 m de long), la Honda S800 Coupé s’offre une sacrée bouille ! Les connaisseurs avertis noteront que le style inauguré sur la Honda S500 a été reconduit et modifié par détails. Le coupé offre une ligne de pavillon qui singe celle des breaks de châsse, un peu dans le style de la MGB GT ou la Triumph GT6. Dans les nouveautés, la calandre est inédite tandis que les optiques arrière sont plus grosses et englobent les feux de recul (pas si courant sur les automobiles contemporaines). Très basse avec une hauteur de 1,195 m, la Honda S800 coupé annonce fièrement la couleur quant à sa sportivité. Nous ne boudons pas Lire la suite

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Datsun 240Z S30 Fairlady

Datsun 240Z S30 Fairlady
1969 – 6 cyl. en ligne 12V
151 ch SAE – 200 km/h
1 040 kg

Sous l’égide de Ukyo Katayama, Nissan et sa marque Datsun sont en pleine ébullition depuis 1963 avec les Sport Series. « Mister. K », comme est surnommé le président de Nissan Motors USA, demande à développer un coupé qui viendrait concurrencer les constructeurs européens et américains sur ce marché ce marché juteux nord américain. Terminé les roadsters sportifs ! C’est sous la forme d’un coupé type Grand Tourisme compacte que la saga « Fairlady » se poursuit. Le designer maison Yoshihiko Matsuo a tracé la silhouette de la Datsun 240 Z S30. Les références stylistiques sont nombreuses (Ferrari, Jaguar) mais l’ensemble est homogène et convaincant. Et finalement, la Datsun 240 Z se démarque et s’affirme dans le paysage des voitures de sport avec son long capot, son arrière court et ramassé. Dans les détails aptes à ravir les amateurs de voitures de sport, on relèvera le bossage de capot pour laisser passer le 6 en ligne ou encore le becquet arrière en plastique noir sur le hayon de coffre bien pratique. Dans cet ensemble sans faute de goût, on s’étonne de ces enjoliveurs de roues peu élégants et valorisants. Un choix étonnant alors Lire la suite

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MGB GT GHD3

MGB Roadster GHN3
1965 – 4 cyl. en ligne 8V
95 ch SAE – 166 km/h
1 048 kg

Depuis 1962, la MGB donne le « La » dans le milieu du roadster sportif et de la voiture de sport. En effet, près de 78 000 exemplaires ont déjà trouvé preneurs, prouvant ainsi le succès de la formule. Un art de la synthèse qui peut compter en outre sur une esthétique qui joue le sans faute avec une élégance folle. Néanmoins, Enever et Thornley décident de combler un trou dans la gamme et capitaliser sur la MGB. Un coupé 4 places (en réalité 2+2) est donc étudié pour permettre aux pères de famille de profiter de la MGB. C’est Pininfarina qui est mandaté pour dessiner cette variante coupé de la MGB. Le designer italien va s’inspirer du prototype réalisé par le belge Jacques Coune. Le résultat est tout simplement magnifique et fera même dire à ses dirigeants que la « MGB GT est l’Aston-Martin du pauvre ». Le travail de Pininfarina est remarquable en plusieurs points. Le premier à souligner est la jonction et la reprise des lignes originelles avec le toit et les vitrages sans la moindre erreur. Le hayon arrière qui est très large et s’ouvre sur toute sa surface est aussi pratique qu’élégant. Pour l’occasion, l’intégration du toit a imposé un parebrise plus haut que sur le roadster afin d’obtenir un habitacle plus volumineux. De là à Lire la suite

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Opel GT 1900

Opel GT 1900
1968 – 4 cyl. en ligne 8V
90 ch – 185 km/h
940 kg

Depuis le salon de Francfort 1965, les amateurs furent frappés par l’étude de style Opel « Experimental GT ». Signé par Erhard Schnell et de toute son équipe, il avait d’abord été conçu en secret sans en informer la direction générale. Cette dernière lorsqu’elle découvrit le prototype fut conquise immédiatement par le projet. Entre les bravos du public de Francfort et la satisfaction interne chez Opel, décision fut alors prise de lancer la conception d’une Opel GT en partant d’éléments mécaniques de la Kadett B et en s’inspirant du style du concept car. Le principe de la « Mini Corvette » est reconduit, avec un gabarit néanmoins différent du prototype, ce que le public va constater dès septembre 1968 à la commercialisation de l’Opel GT. Une silhouette style bouteille de coca-cola, avec un avant plongeant et aérodynamique et des hanches larges qui viennent mourir dans un postérieur à pan coupé inversé cerclé d’un becquet intégré pour donner de la stabilité à haute vitesse. Cet arrière a des faux airs de Ferrari 275 GTB en réduction avec ses deux doubles optiques rondes. Les passages de roues plus marqués donne une belle assise à l’allure générale de cette micro GT (4,11 mètres de long pour 1,58 mètres de large). Et comme si cela ne suffit pas, l’Opel GT 1900 regorge de détails de style tous aussi séduisants qu’évocateurs de sportivité. A commencer par les phares avant rétractables qui tournent sur leur axe de la droite vers la gauche. Succès garanti auprès Lire la suite

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Triumph GT6 Mk1

Triumph GT6 Mk1
1966 – 6 cyl. en ligne 12V
95 ch – 172 km/h
880 kg

Après un premier essai avorté en 1964 en raison d’une surcharge pondérale trop importante pour le quatre cylindres d’origine, mais qui valida le dessin réussi de Giovanni Michelotti, Triumph adapta en premier lieu le dessin « coupé » fastback pour ses Spitfire de course pour les 24 Heures du Mans. Non sans un beau succès à la clé puisque la Triumph Spitfire remporta sa catégorie en 1965. Excusez du peu ! Du coup, Triumph compte bien surfer sur ce succès, et développe toujours sur cette carrosserie coupé, une variante Triumph GT6. Son appellation donne le ton : Triumph emprunte le six cylindres en ligne à la berline Vitesses qui dispose d’un châssis similaire à la Spitfire, et vient jouer des coudes dans la catégorie des (petites) Grand Tourisme. Une idée astucieuse qui permet à la firme anglaise d’élargir sa gamme, attirer une nouvelle clientèle et surtout pérenniser ce dessin très séduisant de Michelotti. Car en y regardant de près, bien que l’air de famille avec la Spitfire est évident, de nombreuses particularités imprime la GT6 dans le paysage automobile. En premier lieu, les amateurs auront noté le capot avec une bosse Lire la suite

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Alfa Romeo Giulia Sprint GT Veloce

Alfa-Romeo Giulia Sprint GT Veloce
1965 – 4 cyl. en ligne 8V
125 ch (SAE) – 185 km/h
1 000 kg

Depuis déjà une année, le coupé Giulia GT Sprint séduit les amateurs de conduite sportive et passionnée. Avec sa carrosserie dont le dessin est l’œuvre d’un jeune talent (Giorgetto Giugiaro) chez Bertone, le coupé milanais fait mouche par son gabarit et ses proportions harmonieuses. Charmant, il se paie le luxe de jouer les mini-GT avec un quatre cylindres de 1 570 cm3 qui vaut en onctuosité et disponibilité certains six cylindres. Mais Alfa Romeo ne compte pas en rester là, et poursuit le développement de son coupé à succès vers une version plus sportive. Alors pas d’emballement tout de même car côté moteur, c’est du saupoudrage avec seulement 3 ch SAE supplémentaires. Pour distinguer l’Alfa Romeo Sprint GT « Veloce » de la Sprint GT, les plus fins observateurs relèveront la calandre simplifiée à trois barres horizontales, un trèfle à quatre feuille sur les montants de custode arrière et le logo « Veloce » apposé sur la malle arrière. Pour le reste, ne changez rien, c’est parfait avec ses jantes tôles de 15 pouces et leurs enjoliveurs, les Lire la suite

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Alfa Romeo Giulia Sprint GT

Alfa Romeo Giulia Sprint GT
1963 – 4 cyl. en ligne 8V
122 ch (SAE) – 180 km/h
1 000 kg

Au salon de Francfort 63, Alfa Romeo a étonné les visiteurs avec son nouveau coupé Giulia Sprint GT. Il est basé sur la berline éponyme dont le style est pour le moins très cubique. Mais une fois que la plateforme (plus courte que la Giulietta) est passée dans les mains de la Carrozzeria Bertone, le coupé Giulia Sprint GT est une pure réussite. Pourtant il nous semble y voir un air de déjà vu ? Giorgetto Giugiaro, jeune stylise chez Bertone a déjà réalisé la carrosserie des coupés 2000 et 2600 et pour la nouvelle venue le pavillon des coupés susnommés a été repris intégralement pour le coupé Giulia. Relativement compacte avec 4,08 mètres de long et 1,58 mètres de large, le dessin de Giorgetto Giugiaro est un sans faute. Et de nombreux détails charmants deviennent une véritable signature stylistique pour le coupé milanais : clignotants dans le pli des ailes avant, poignées de portes encastrées, calandre Alfa Romeo intégrée Lire la suite

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