Porsche 924 Turbo 931
1978 – 4 cyl. Turbo 8V
170 ch – 225 km/h
1 180 kg
Porsche 924 Turbo 931
1978 – 4 cyl. Turbo 8V
170 ch – 225 km/h
1 180 kg
Ferrari F40
1988 – 8 cyl. en V 32V biturbo
478 ch – 324 km/h
1 100 kg
Comme la Porsche 935 qui a été dévoilée en 2018, ce véhicule est également basé sur la 911 GT2 RS Clubsport animée par un moteur biturbo à six cylindres à plat de 3,8 litres produisant 515 kW (700 PS). La puissance est transmise aux roues arrière par l’intermédiaire d’une boîte de vitesses Porsche à double embrayage (PDK) à sept rapports. Le design distinct de la 911 GT2 RS Clubsport 25 reprend de nombreux composants et éléments de voitures de course Porsche connues et à venir. En termes de technologie et d’aérodynamisme, cette voiture fait le pont entre deux des générations de modèles 911. Lire la suite
Chez Porsche, la mono-culture de la 911 résiste. Et bien que des partisans de la diversité ont été largement entendus depuis l’apparition de la Porsche 924 (1976), puis 928 (1977) et même 944 (1982), la saga des Porsche à moteur avant ne parvient pas à détrôner la GT au Flat 6 en porte-à-faux arrière. Certes, le succès commercial des Porsche 924 puis 944 est indéniable, mais les divergences demeurent au directoire de Porsche à la fin des années 80. Tant et si bien que l’évolution en cours de la Porsche 944 S2 et son gros quatre cylindres de 3 litres de cylindrée, accouche finalement d’un nouveau modèle qui change de nom : Porsche 968. Il faut dire que seulement 20% des pièces du nouveau modèle sont communes avec la Porsche 944 S2. Le design est sacrément réactualisé et oeuvre de Harm Lagaay, le designer hollandais de Porsche. L’inspiration prise à la Porsche 928 est évidente avec ses optiques avant rondes basculants, ses boucliers arrondis mais toujours épais, et ses optiques arrière rouges et plus fins et actuels pour faire entrer de pleins pneus la Porsche 968 dans la décennie 90. L’architecture à moteur avant et système transaxle (boîte et pont arrière) est conservée conservant ainsi les qualités d’équilibre de sa tenue de route. Finalement, en octobre 1991 au salon de Francfort, Porsche dévoile ainsi ses Porsche 968 Coupé et Porsche 968 Cabriolet.
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Etonnante genèse du Coupé Fiat ! C’est en effet sous l’impulsion d’un Pininfarina en mauvaise posture avec le retrait de General Motors suite à l’échec commercial de la Cadillac Allante, que Fiat va lancer la conception et le développement d’un nouveau coupé sportif. Pininfarina qui a désormais une usine sur les bras sans activité propose en effet à Fiat de renouer avec les coupés de caractère comme dans les années 70 (Fiat 124 Coupé, Fiat 128 coupé sport…) et se fait fort d’assurer le design et la fabrication. Mais Roberto Testore alors patron de Fiat veut de la compétition pour le style et met Pininfarina et le Centro de Style Fiat en concurrence. C’est finalement la proposition osée et pour le moins tranchée et clivante du jeune Chris Bangle du Centro de Style Fiat qui va remporter les suffrages pour le design extérieur, Pininfarina devant se contenter de l’habitacle et de la fabrication dans son usine de San Giorgio Cavanese (Turin). La plateforme est celle de la Fiat Tipo (qui sera mise à toutes les sauces !), faisant ainsi du coupé Fiat une traction avant, avec moteur avant. Chris Bangle a opté pour un style frappant, s’inspirant du passé pour différents détails (petits feux arrière ronds, bouchon d’essence type aviation comme sur une Ferrari 250 GTO), et lacérant les flancs pour dynamiser la ligne. Les lobes des phares avant épousent les lentilles en formant une vague, tandis que le Coupé Fiat adopte un long museau au porte-à-faux prononcé. Le résultat n’est ni laid ni beau, il est avant tout clivant et divise l’opinion. On adore ou on déteste, selon ses goûts. L’essentiel semble atteint, puisque Roberto Testore veut justement bousculer l’image de Fiat avec ce type de véhicules passion. La production démarre fin 1993, et la Fiat Coupe est présentée en première au public lors du salon de Bruxelles en fin d’année.
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Opel Vectra A Turbo 4×4
1993 – 4 cyl. en ligne 16V Turbo
204 ch – 240 km/h
1 365 kg
L’Alpine A310 fut véritablement la voiture charnière pour la firme fondée par Jean Rédélé. Initialement commercialisée en 1972 et développée avec un quatre cylindres, faute de V6 encore disponible, elle correspond à un changement de stratégie et la volonté de concurrencer plus directement la Porsche 911. Las, entre le quatre cylindres insuffisant, un lancement assez catastrophique en fiabilité, et des finances exsangues, Jean Rédélé doit définitivement passer la main et laisser Renault seul maître à bord. Au lieu d’un élan salvateur, Renault ne va avoir de cesse de mettre le losange en avant et laisser Alpine en arrière plan. Heureusement l’Alpine A310 V6 va remettre du baume au coeur des fans de la marque de Dieppe, mais cela reste insuffisant. Après avoir envisagé une GT à moteur central arrière, Renault révise ses options et se concentre sur une remise à jour très sérieuse et totale de sa GT tricolore. Ainsi dès 1981 le cahier des charges démarre et est fixé : la future Alpine GTA (Grand Tourisme Alpine) conservera le principe du châssis-poutre cher à la marque, et son moteur sera le V6 PRV placé en porte-à-faux arrière. L’habitacle devra être plus spacieux et plus confortable (critiques récurrentes sur l’A310 V6) tandis que la tenue de route doit être plus accessible au quidam et moins « acrobatique ». Berex, Centre de Design Renault et Heuliez sont mis en concurrence et c’est finalement ce dernier avec un Gerard Godefroy (puis cofondateur et designer des Venturi) très inspiré qui va dessiner une ligne très aérodynamique (Cx de 0,28 pour l’Alpine V6 GT) pour l’Alpine GTA. En mars au salon de Genève, Renault présente sur son stand les deux nouvelles Alpine GTA : Alpine V6 GT (160 ch) et Alpine V6 Turbo (200 ch).
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General Motors est toujours à la quête d’une image pour ses marques jumelles Opel et Vauxhall (Angleterre). De son côté, Lotus doit pouvoir passer le cap des nouvelles normes de crash tests pour son Elise, et le châssis actuel ne le permet pas. Opel dans la foulée dévoile un concept car Opel Speedster dévoilé au salon de Paris 1999. Il fait mouche dans l’oeil du public et tous attendent une version dans les showroom des concessionnaires Opel. GM passe alors un accord d’investissement avec Lotus : le petit constructeur d’Hethel développe un nouveau châssis (apte à passer les futures normes) avec la contribution du géant américain et laisse des places de production dans son usine aux côtés des Lotus Elise/Exige. Pour ce faire, l’usine d’Hethel est agrandie. Le design de l’Opel Speedster est l’oeuvre des designers Opel (Niels Loeb & Martin Smith) et offre un style tranchant et moderne ; tout l’opposé du style néorétro de la Lotus Elise type 111 commercialisée depuis 1996. Le châssis est plus long et plus large mais reste toujours en aluminium collé et ne pesant que 72 kg à lui seul. Ses dimensions accrues (empattement +30 mm) lui autorisent ainsi l’intégration de nouveaux moteur Opel ou Toyota pour les Lotus Elise S2. La carrosserie est toujours en matériaux composites pour privilégier un poids léger. L’accès à bord est également amélioré grâce à des portes plus larges et un seuil abaissé (ouverture plus large de 50 mm). Pour ceux qui doute de la (réelle) nouveauté, l’Opel Speedster ne partage que 10% de pièces communes avec la Lotus Elise S1. La production du Speedster Opel débute en mars 2001, soit près d’un an après sa présentation officielle en pré-série. Chez les Light Cars, il faut désormais compter avec Opel…
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McLaren Customer Racing a confirmé qu’une version sans restriction de sa voiture de course 720S GT3, la 720S GT3X, est disponible à la commande auprès du réseau de détaillants McLaren Motorsport. Conçue et développée en interne par la branche sport automobile de McLaren Automotive, la GT3X est destinée à une utilisation sur circuit uniquement mais n’est homologuée pour aucune classe de course ou championnat. Sans qu’il soit nécessaire de se conformer aux règlements de la compétition, les niveaux accrus de puissance et de performance ont permis à McLaren Customer Racing d’exploiter davantage les caractéristiques du châssis et de l’aérodynamisme de sa dernière spécification, la 720S GT3 victorieuse en course, afin d’optimiser le plaisir de la conduite sur circuit. Lire la suite
Subaru Impreza Mk2 WRX STi (GD)
2001 – 4 cyl. à plat 16V Turbo
265 ch – 238 km/h
1 450 kg