BMW Série 3 E30 sportives – Guide Achat

BMW Série 3 E30 (1982)

BMW Série 3 E30 (1982)

BMW Série 3 E30 oeuvre de Claus Luthe le designer de BMW.

BMW Série 3 E30 oeuvre de Claus Luthe le designer de BMW.

Lorsque BMW dévoile en 1982 la Série 3 E30, le constructeur bavarois entre dans une nouvelle ère. Dessinée par Claus Luthe, déjà auteur de la NSU Ro80 et futur styliste de la Série 8 E31, l’E30 s’impose d’emblée comme un modèle charnière. Succédant à la Série 3 E21, elle marque une montée en gamme décisive : carrosseries plus diversifiées (coupé, berline, cabriolet, Touring), finitions mieux abouties, modernisation technique et qualité perçue renforcée.

Au début des années 80, le marché européen est en pleine mutation. La concurrence est rude avec Mercedes (190E W201), Audi (80/90 Quattro) et les marques japonaises en embuscade. BMW doit affirmer son identité : celle de la berline sportive par excellence, destinée à des conducteurs exigeants qui veulent à la fois confort, image et plaisir de conduite. La Série 3 E30 réussit ce pari grâce à des motorisations allant du quatre cylindres sobre au légendaire six cylindres en ligne M20, sans oublier les versions hautes performances signées Motorsport.

Ce sont précisément ces variantes sportives — 325i, 325is, 325ix, 318is et l’incontournable M3 E30 — qui ont forgé la légende. Véritables icônes des années 80, elles sont devenues aujourd’hui des youngtimers recherchés, aussi bien pour leur agrément que pour leur aura historique. Ce guide retrace leur histoire, leurs évolutions et leurs atouts, avec un regard particulier sur la compétition, où la M3 a bâti un palmarès unique. Lire la suite

Jaguar XJ-S – Guide Achat

Signé Malcolm Sayer, la Jaguar XJ-S (1975) étonne par son design tranchant avec la Type E.

Signé Malcolm Sayer, la Jaguar XJ-S (1975) étonne par son design tranchant avec la Type E.

La Jaguar XJ-S (1975) a été conçue comme une GT 2+2 luxueuse et non sportive.

La Jaguar XJ-S (1975) a été conçue comme une GT 2+2 luxueuse et non sportive.

Lancée en 1975, la Jaguar XJ-S (ou XJ-S en anglais) marque un tournant dans l’histoire du constructeur britannique. Dessinée par Malcolm Sayer, le même designer qui a signé la mythique Jaguar Type E, la XJ-S succède à la Type E coupé avec l’ambition d’offrir une GT moderne, plus lourde mais plus confortable et raffinée, capable de rivaliser avec les Ferrari et Mercedes de son époque.

À son lancement, elle se distingue par un V12 de 5,3 litres, une carrosserie au style tendu et aérodynamique, et un intérieur luxueux. Son châssis est dérivé de la XJ saloon mais adapté pour le coupé, tandis que la suspension indépendante et les freins puissants offrent un compromis rare entre confort et sportivité. La XJ-S, soutenue par Jaguar et British Leyland, vit dans un contexte où la crise pétrolière et les normes de sécurité commencent à influencer le marché des GT.

Pour l’histoire complète des Jaguar GT, voir aussi notre guide sur la Jaguar XJ12 V12 et la Jaguar XJ-S V12 Coupé. Lire la suite

Lotus Esprit – Guide Achat

La Lotus Esprit et son design "en coin" est signé Giorgetto Giugiaro. (1976)

La Lotus Esprit et son design « en coin » est signé Giorgetto Giugiaro. (1976)

Salon de Londres 1976 (Earl's Court) : présentation de la Lotus Esprit S1.

Salon de Londres 1976 (Earl’s Court) : présentation de la Lotus Esprit S1.

Lorsque la Lotus Esprit est dévoilée au Salon de Londres en 1976, elle incarne à la fois la modernité du design automobile et la philosophie technique de Colin Chapman, fondateur de la marque. Succédant à la Lotus Europa, elle marque un saut qualitatif et technologique pour le petit constructeur britannique, qui souhaite se hisser au niveau des Ferrari, Lamborghini et Porsche de l’époque. Dessinée par le maître italien Giorgetto Giugiaro, alors adepte du style « en coin » avec ses lignes anguleuses et tendues, l’Esprit impose immédiatement une silhouette futuriste qui tranche avec les courbes des sportives transalpines. Le châssis poutre en acier et la carrosserie en composite reprennent la recette maison, alliant légèreté et rigidité, deux valeurs chères à Chapman.

Mais l’Esprit, ce n’est pas qu’une simple GT exotique : c’est aussi l’ambition de Lotus d’entrer dans une nouvelle dimension. En choisissant l’architecture moteur central arrière, la marque s’inscrit dans la lignée des supercars les plus modernes. La voiture arrive dans un contexte où le marché des coupés sportifs de prestige est en pleine effervescence : Ferrari commercialise sa 308 GTB, Lamborghini propose l’Urraco puis la Jalpa, tandis que Porsche domine avec sa 911 Turbo. Face à cette concurrence redoutable, Lotus mise sur son expertise unique du châssis et du rapport poids/puissance.

L’Esprit va traverser près de trois décennies de carrière, subissant plusieurs restylages majeurs et évolutions mécaniques profondes. Du premier 4 cylindres atmosphérique de 160 ch à la redoutable V8 Esprit biturbo de 350 ch, elle ne cessera de s’améliorer tout en gardant son identité : une GT radicale, fine à conduire, plus proche de la voiture de course homologuée route que du coupé de grand tourisme confortable. De James Bond aux circuits de compétition, l’Esprit s’imposera comme l’une des icônes absolues de Lotus, produite à un peu plus de 10 000 exemplaires entre 1976 et 2004.

Enfin, son héritage dépasse sa propre carrière : l’architecture moteur central arrière et la recherche constante de légèreté inspireront la marque bien au-delà. On retrouve son influence dans la Lotus Evora lancée en 2009, qui cherchera à concilier confort et sportivité, et plus récemment dans l’Emira, dernière thermique de la firme. L’Esprit demeure ainsi un jalon essentiel dans l’histoire de Lotus, ayant contribué à forger une réputation qui perdure encore aujourd’hui. Lire la suite

Ferrari Testarossa – Guide Achat

Ferrari 250 Testa Rossa (1957)

Ferrari 250 Testa Rossa (1957)

Ferrari Testarossa (Pininfarina)

Ferrari Testarossa (Pininfarina)

Ferrari Testarossa (1984)

Ferrari Testarossa (1984)

Le nom Testarossa appartient à l’histoire légendaire de Ferrari. Dès la fin des années 50, la Ferrari 250 Testa Rossa dominait les circuits d’endurance, forgeant un palmarès exceptionnel et associant le terme italien « tête rouge » – en référence aux couvre-culasses peints en rouge – à la compétition. Plus de vingt ans plus tard, Ferrari réactive ce patronyme mythique pour baptiser sa nouvelle GT à moteur 12 cylindres, présentée en 1984 au Salon de Paris.

Le contexte est particulier : la marque doit remplacer la 512 BBi et proposer une voiture à la fois plus moderne, plus confortable et mieux adaptée aux normes de sécurité et d’émissions, tout en préservant l’aura du 12 cylindres à plat. Le style est confié à Pininfarina, qui dessine une carrosserie spectaculaire signée Leonardo Fioravanti. Ses lignes basses et larges, dominées par les fameux « persiennes » latérales, deviennent instantanément iconiques. La Testarossa incarne l’exubérance des années 80, autant par son design que par ses apparitions médiatiques, de Miami Vice aux magazines de luxe.

Sous le capot, le 12 cylindres à plat de 4,9 litres développe 390 ch, de quoi propulser la GT à près de 300 km/h. La Testarossa impressionne autant par sa présence que par ses performances, et marquera profondément son époque. Ses évolutions, la 512 TR en 1992 puis la F512 M en 1994, perfectionneront la recette et amèneront la lignée jusqu’en 1996, avant le passage de témoin à la 550 Maranello. Lire la suite

Porsche 944 – Guide Achat

Porsche 944 (1981)

Porsche 944 (1981)

Porsche 944 Turbo S (1989)

Porsche 944 Turbo S (1989)

Au tournant des années 80, Porsche est en pleine mutation. La 911 reste au catalogue, mais la marque sait qu’elle doit élargir son offre pour toucher une clientèle nouvelle. La 924, née d’un projet commun avec Volkswagen-Audi, a permis de franchir une étape, mais sa motorisation d’origine Audi bride son image. Pour redorer son blason, Porsche lance en 1980 la 924 Carrera GT, véritable vitrine technologique et sportive avec ses ailes élargies et son look plus agressif.

C’est cette 924 GT qui sert d’inspiration directe à la Porsche 944, dévoilée en 1981. Reprenant ses galbes musclés et son assise large, la 944 reçoit surtout un moteur 100 % Porsche : un 4 cylindres 2,5 litres dérivé du V8 de la 928, coupé en deux. Avec cette mécanique maison et son architecture transaxle (moteur avant, boîte arrière), la 944 affiche un équilibre exemplaire et un caractère nettement plus affirmé que sa devancière.

Produite jusqu’en 1991, elle connaîtra une riche carrière avec plusieurs déclinaisons : 2.5, 2.7, S, S2, Turbo, Turbo S et cabriolet. Plus homogène et polyvalente que la 924, plus accessible qu’une 911, la 944 s’est imposée comme l’une des Porsche emblématiques des années 80, héritière de la 924 Carrera GT et annonciatrice de la 968. Lire la suite

Citroën AX Sportives – Guide Achat

Citroën AX (1986) : révolutionnaire (pub)

Citroën AX (1986) : révolutionnaire (pub)

Au milieu des années 80, Citroën cherche à moderniser sa gamme et à remplacer la vieillissante LN/LNA. Le projet AX, confié à l’équipe de designers dirigée par Marc Deschamps chez Bertone, doit marier modernité, efficacité et économie. Présentée en 1986 au Mondial de Paris, la Citroën AX se distingue par son poids plume – à peine 640 kg dans ses versions de base – et par une conception orientée vers la sobriété énergétique.

Mais très vite, l’ADN sportif de la marque reprend le dessus. Dans un marché animé par la Peugeot 205 GTI et la Renault Supercinq GT Turbo, Citroën se doit de répliquer avec une proposition légère et nerveuse. Dès 1987, l’AX Sport fait son apparition : dépouillée, radicale, mais redoutablement efficace. Elle sera suivie par l’AX GT, plus polyvalente, puis par l’AX GTI en 1991, qui

Citroën AX (1986)

Citroën AX (1986)

achèvera la carrière des versions sportives.

En dix ans, les Citroën AX sportives auront marqué une génération de passionnés grâce à leur légèreté, leur comportement agile et leurs performances très honorables au regard de leur gabarit et de leur positionnement.

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Renault Supercinq GT Turbo – Guide Achat

Renault Supercinq (Marcello Gandini)

Renault Supercinq (Marcello Gandini)

Au milieu des années 80, Renault cherche à prolonger le succès de sa R5 Alpine Turbo en proposant une sportive compacte capable de rivaliser avec les Volkswagen Golf GTI et Peugeot 205 GTI. La base choisie est la nouvelle Supercinq, lancée en 1984, qui va donner naissance en 1985 à l’une des sportives populaires les plus marquantes de la décennie : la

Renault Supercinq GT "Coupe" (1984)

Renault Supercinq GT « Coupe » (1985)

Renault Supercinq GT Turbo.

Avec son moteur turbo compressé, son gabarit compact et son look sportif assumé, elle s’impose rapidement comme une référence de la catégorie, en particulier grâce à ses performances décoiffantes et son comportement joueur. De la Phase 1 brutale à la Phase 2 plus aboutie, sans oublier ses séries spéciales emblématiques et ses exploits en rallye, la GT Turbo reste un symbole de l’âge d’or des petites sportives françaises.
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BMW M635 CSi E24

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BMW M635 CSi E24
1984 – 6 cyl. en ligne 24V
286 ch – 255 km/h
1 505 kg

En 1984, BMW dévoile un coupé 635 CSI qui sort de ses ateliers Motorsport. Pas de doute, la BMW M635 CSI (baptisée aussi M6 aux USA) annonce fièrement la couleur du sport avec une présentation tapageuse : spoiler AV proéminent, passages d’ailes, becquet de malle AR plat, jantes TRX… Le capot abrite le 3,5 litres qui officiait déjà dans la BMW M1. Un moteur de supercar dans une GT ? Lire la suite

Peugeot 205 Rallye

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Peugeot 205 Rallye
1988 – 4 cyl. en ligne 8V
103 ch – 190 km/h
805 kg

Entre la 205 XS/GT et la 205 GTI (1,6 115 ch) il restait un trou dans la gamme des 205 « sportives ». C’est alors l’occasion pour Peugeot de mettre sur le marché une voiture qui pourra courir dans la catégorie des moins de 1 300 cm3 et faire la jonction entre XS et GTI. Une catégorie qui a connu une belle embellie, avec notamment la “cousine”, la Citroën AX Sport. Lire la suite

Porsche 944 Turbo 951

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Porsche 944 Turbo 951
1985 – 4 cyl. en ligne 8V Turbo
220 ch – 245 km/h
1 280 kg

Après des participations concluante en endurance début 80 de la Porsche 924 GTP, véritable laboratoire de la Porsche 944 Turbo, à Weissach on dévoile l’offensive « Turbo » pour sa 944 en 1985. Véritablement revue intégralement, et nettement plus performante que les Porsche 944 et 944 S, la version Turbo profite d’un faciès plus Lire la suite