Maserati 228 Biturbo

maserati-228-15

Maserati 228 Biturbo
1986 – 6 cyl. en V 18V Biturbo
225 ch – 235 km/h
1 240 kg

Les Maserati Biturbo ont connu moult variantes : berlines, coupés et spyders. Mais dans cette généalogie complexe, à l’image de son patron d’alors, Alejandro de Tomaso, un coupé va vite être la grande oubliée : la Maserati 228. Basée sur la berline Lire la suite

de Tomaso Pantera GTS

de Tomaso Pantera GTS

de Tomaso Pantera GTS
1973 – 8 cyl. en V 16V
330 ch – 256 km/h
1 330 kg

Depuis 1971, Alejandro de Tomaso a réussi son impossible pari ! Tenir la dragée haute à Ferrari, Maserati et Lamborghini. Rien que ça… Il faut avouer que son entregent et ses idées fixes lui ont permis de construire les premiers jalons avec la de Tomaso Mangusta et de lui ouvrir les portes de Ford. Il profite de la lancée du programme Ford Total Performance (qui conduit Ford à remporter les 24 Heures du Mans avec la Ford GT 40 et aussi à lancer la Ford Mustang en 1964) initié par Lee Iaccoca et Henry Ford II. En 1971, la de Tomaso Pantera va être conçue avec le sponsor de Ford qui va distribuer cette GT italo-américaine dans son réseau de concessionnaires Mercury-Lincoln. Et voilà de Tomaso qui vend autant de Grand Tourisme que ses rivaux. Pour 1973, alors qu’une variante Lusso (« L » pour Luxe en italien) a été ajoutée l’année précédente, Alejandro de Tomaso ajoute une nouvelle variante GTS : plus sportive, pus performante et plus vindicative. Partant de la base initiale tracée par Tom Tjaarda (Ghia), des élargisseurs d’ailes sont adoptés, pour une assise plus virile, les échappements pointent désormais vers le ciel suivant ainsi la poupe et surtout la de Tomaso GTS cède à la mode du noir mat qui se propage sur les capots, et les bas de caisse, mordant même sur les portières. Des feux additionnels Lire la suite

de Tomaso Pantera – Guide Achat

de Tomaso Pantera dessinée par Ghia (Tom Tjaarda)

de Tomaso Pantera dessinée par Ghia (Tom Tjaarda) – 1970

Alejandro de Tomado devant les locaux de Ford à Dearborn et sa de Tomaso.

Alejandro de Tomado devant les locaux de Ford à Dearborn et sa de Tomaso.

Alejandro de Tomaso ne manque pas d’entregent et est un homme d’affaires autant avisé qu’il est passionné d’automobiles sportives. S’il a piloté avec un certain succès, son sens du « business » et son flair le conduise plus vers une carrière de constructeur automobile. Après une timide mais encourageante de Tomaso Vallelunga (1963-67) produite à 53 exemplaires et motorisée par un quatre cylindres Ford Cortina, elle se distingue surtout par la position centrale arrière de sa mécanique, chose encore peu courante dans les véhicules de tourisme. La de Tomaso Mangusta, passe à la vitesse supérieure en 1967 avec son gros V8 Ford et son design signé Ghia (Giorgetto Giugiaro aux crayons). Une occasion aussi pour resserrer des liens plus étroits avec Ford et un certain Lee Iaccoca alors engagés dans le programme « Total Performance » qui a donné naissance à la Ford Mustang et la Ford GT40 au Mans. Le sémillant argentin arrive donc à point nommé. Pas parfaite, la de Tomaso Mangusta va se retirer après 409 exemplaires en 1970. La Mangusta a « mordu » les amateurs séduits par le concept, mais qui attendent une finition supérieure et une rigueur de comportement plus évidente. Alejandro de Tomaso avait démarré une petite constellation de sociétés avec le rachat des carrossiers Ghia et Vignale sans compter la création de de Tomaso Automobilli. Ford entre donc dans le capital en 1970 achetant ainsi 80% des actions à de Tomaso avec l’objectif de créer une nouvelle Grand Tourisme apte à concurrencer Ferrari sur la route et balayer la Corvette. C’est Tom Tjaarda qui, fraîchement revenu chez Ghia et remplaçant Giugiaro, va s’atteler à dessiner la Pantera. S’inspirant de la Mangusta sur le concept et les proportions, il va dessiner un design puissant et suggestif qui va ravir Ford mais également les fans de voitures de sport. Puisque GT à moteur central arrière, Tom Tjaarda va donc accentuer l’impression de puissance qui se dégage du milieu de l’auto. Le résultat est à la hauteur des espérances… Début 1970, la de Tomaso Pantera fait ses grands débuts, à Modène dans un premier temps auprès des spécialistes, puis auprès du public au salon de New York.
Lire la suite

Maserati Ghibli II 2L8

Maserati Ghibli II 2L8 (1992)

Maserati Ghibli II 2L8
1992 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
284 ch – 260 km/h
1 385 kg

En parallèle de la version 2 litres réservée au marché intérieur italien, Maserati dédouble son offre Ghibli II au salon de Turin 1992 avec une variante de plus grosse cylindrée (2,8 litres). Maserati poursuit donc le développement vers le haut de sa saga Biturbo après la très exclusive Maserati Shamal. D’ailleurs, si la Maserati Ghibli II 2L8 reprend un patronyme d’une illustre GT de la firme au trident qui officia dans les années 60 et 70, elle s’inspire très nettement de la Shamal côté style. Pas étonnant, car c’est toujours Marcello Gandini, déjà auteur des facelift successifs des Biturbo (à compter de la série des 222, puis Racing, SR…) et de ladite Shamal. Et comme à chaque fois, l’argent disponible chez Maserati manque bien que Fiat soit entrée au capital depuis quelques années désormais. Résultat, Marcello Gandini doit composer sur une base existante en conservant de nombreux emboutis. Par opposition à la Shamal, la Maserati Ghibli II est basée non pas sur la plateforme raccourcie des Karif/Spyder/Shamal, mais sur celle des Biturbo coupés dont l’empattement est plus long au bénéfice de l’habitabilité. Deux objectifs dans ce relooking spécial « Gandini » : agressivité et aérodynamisme. Pour la première partie, le postulat de départ est parfaitement rempli, en témoigne les ailes élargies et musclées, la calandre frappée d’un gros trident ou encore les optiques de phares lenticulaires de la Shamal logés derrière une vitre. Côté aéro, la Maserati Ghibli II fait des progrès remarquables. Les gros boucliers sont plus enveloppants, et la malle arrière Lire la suite

Maserati 222 SR Biturbo

Maserati 222 SR Biturbo (1991)

Maserati 222 SR Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 18V Biturbo
250 ch – 230 km/h
1 308 kg

Croyez-le ou pas, mais la saga des Biturbo ne cesse de se renouveler et se décliner. Notamment depuis la commercialisation en 1990 de la Maserati Shamal puis de la plus « populaire » (il faut le dire vite !) Racing en 1991, un nouveau visage signé Marcello Gandini a été instauré. Alors certes, le talentueux designer italien a du composer avec des impératifs budgétaires précis en conservant à l’identique les emboutis existants. C’est donc toute la face avant qui est repensée sur la Maserati 222 SE qui s’appelle désormais « SR » et non plus « SE ». Les amateurs éclairés des Maserati Biturbo savent ainsi d’emblée que nous sommes en présence d’une Biturbo à moteur V6 de 2,8 litres de cylindrée, réservé généralement aux marchés d’exportation (vs l’Italie considérée comme le marché domestique de la firme de Modène). La Maserati Racing cède donc sa nouvelle calandre plus large et aux contours plus affirmés, tandis que les optiques lenticulaires font leur apparition, bien dans le ton de son époque, mais s’intégrant néanmoins curieusement dans le dessin d’ensemble. De profil, peu de changement hormis de menus détails à commencer par le becquet aérodynamique à l’embase du pare-brise pour optimiser le flux d’air vers les essuie-glace et apporter la touche personnelle de Marcello Gandini. Le reste est Lire la suite

Maserati Racing Biturbo

Maserati Racing Biturbo (1991)

Maserati Racing Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
284 ch – 256 km/h
1 300 kg

Maserati se rebiffe ? Sous l’égide d’Alejandro de Tomaso, la firme au trident semble enfin débarrassée des errements de fiabilité de la Biturbo. Il est ainsi temps de passer à l’action avec de nouveaux modèles exclusifs et ultra-performants comme la Chubasco annoncée pour plus de 400 ch et de la Shamal qui partagera le même V8 mais ramené à 325 ch. Dans les deux cas, c’est Marcello Gandini, déjà auteur du facelift de la gamme Biturbo depuis les 222/422/430 et Karif qui est à la planche à dessin. Mais si le Trident lorgne vers le gratin des GT, la gamme Biturbo contemporaine n’est pas oubliée pour autant. Ainsi, le 14 décembre 1990, de concert avec les deux « super » GT susnommées, Maserati dévoile une énième déclinaison de sa gamme Biturbo : la Maserati Racing Biturbo. Partant de la 2.24v Biturbo, Marcello Gandini va appliquer les recettes de la Shamal permettant ainsi de changer le regard de la Racing à moindre frais. Dans l’essentiel, notons une nouvelle calandre plus large aux bords épais qui devance des optiques lenticulaires. Les pare-chocs sont enveloppants et intègrent à l’avant les feux antibrouillards. A l’embase du parebrise, la petite touche spéciale « Gandini » est là avec un déflecteur aérodynamique qui masque partiellement les essuie-glaces. La malle arrière adopte un becquet pour générer un surcroît d’appui à haute vitesse et surtout donner une touche plus… « Racing » justement ! Les optiques arrière sont fumées comme sur la Shamal. Enfin on reconnaît d’office les jantes Lire la suite

Maserati Biturbo Coupé – Guide Achat

Maserati Biturbo Coupé

Maserati Biturbo Coupé

Maserati Biturbo Coupé

Maserati Biturbo Coupé

Après une période des plus sombres pour Maserati (cession de Citroën, dépôt de bilan), c’est l’avisé Alejandro de Tomaso qui rachète en 1975 Maserati pour une somme finalement modique tout en se faisant aider par l’état Italien. Faisant du neuf avec l’existant, il lance la conception de la Maserati Biturbo. Présentée en septembre 1981, elle change du registre habituel des productions du trident. Jouant les coupés sportifs et luxe assez compacts, la Maserati Biturbo vient concurrencer directement les BMW 323 E21 par son format et son gabarit. Les lignes tracées par Pierangelo Andreani sont toutefois plus anguleuses et intègre une calandre Maserati bardée du Trident. Sous le capot, c’est l’étonnement et l’émerveillement avec un petit V6 de 2 litres de cylindrées gavé par deux petits turbocompresseurs autorisant ainsi une puissance de 180 ch. Dans les particularités, on notera les 3 soupapes par cylindres, une alimentation par carburateur, deux petits turbos japonais IHI mais sans échangeurs. Classique propulsion, et avec une boîte 5 vitesses mécanique, la Maserati Biturbo Coupé rencontre un vif succès car sa présentation est très luxueuse et soignée malgré quelques reprises à des cousines plus populaires (commodos par exemple). Le succès auprès des acheteurs est vif tant et si bien que Maserati peine à livrer les véhicules. Et rapidement, les critiques et mécontentements fusent : fiabilité aléatoire mécanique et tenue de route imparfaite. Lire la suite

Maserati 222.4v Biturbo

Maserati 222.4v Biturbo (1991)

Maserati 222.4v Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
279 ch – 259 km/h
1 300 kg

Fort du succès (d’estime !) de la Maserati Racing, Maserati avait dans sa manche développé de concert son pendant à moteur V6 2,8 litres biturbo 24 soupapes. Finalement, le rafraîchissement de la gamme Maserati Biturbo suit la même architecture à deux têtes qu’auparavant avec un V6 deux litres pour le marché italien afin de satisfaire aux normes fiscales dissuasives au-delà de cette cylindrée, et un V6 2,8 litres biturbo pour les marchés exports (d’où le « E » ou « SE » des précédentes Maserati 222). Pour son troisième souffle, c’est de nouveau Marcello Gandini qui est aux commandes artistiques et donne un nouveau visage à la gamme Biturbo. « Nouveau visage » pas tant que ça finalement, car ce sont les travaux réalisés sur la Maserati Shamal qui inspirent la nouvelle Maserati 222.4v Birturbo. Pas étonnant dès lors de constater la similitude entre les deux proues (optiques lenticulaires, calandre élargie aux bords plus larges, boucliers enveloppants…). La poupe reste en revanche identique au précédent face lift de 1990 (gros pare-chocs et aileron plus conséquent à l’empreinte sur la totalité de la malle arrière, feux arrière multicolores). Quelques détails de style propres à Gandini sont reconduits comme le becquet aérodynamique à l’embase du pare-brise protégeant les essuie-glaces. En revanche, les passages de roue arrière demeurent ronds et non spécifiques comme sur la Shamal ou l’avortée Chubasco. Une volonté de renouveau louable, certes, mais qui ne Lire la suite

Maserati Ghibli II 2L0

Maserati Ghibli II 2L0 (1992)

Maserati Ghibli II 2L0
1992 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
306 ch – 265 km/h
1 365 kg

Après la tonitruante mais élitiste Shamal, Maserati poursuit le développement de sa gamme Biturbo en dévoilant au salon de Turin 1992 sa nouvelle Maserati Ghibli II. Reprenant l’illustre patronyme de la GT des années 60-70, c’est néanmoins sur la base des carrosseries des Biturbo qu’est basée la nouvelle Ghibli. C’est comme de coutume dans la firme au Trident que tout est pioché dans la gamme Biturbo, ainsi que les artifices de style. Si la nouvelle Maserati Ghibli II s’inspire très nettement de la Maserati Shamal, sa base est totalement différente. Elle est en effet basée non pas sur la plateforme raccourcie des Karif/Spyder/Shamal, mais sur celle des Biturbo coupés dont l’empattement est plus long au bénéfice de l’habitabilité. Tous les tics stylistiques sont repris à la Shamal dont Marcello Gandini est le maître d’œuvre. Deux objectifs dans ce relooking spécial : agressivité et aérodynamisme. Pour la première partie, le postulat de départ est parfaitement rempli, en témoigne les ailes élargies et musclées, la calandre frappée d’un gros trident ou encore les optiques de phares lenticulaires de la Shamal logés derrière une vitre. Côté aéro, la Maserati Ghibli II fait des progrès remarquables. Les gros boucliers sont Lire la suite

de Tomaso Mangusta

de Tomaso Mangusta
1967 – 8 cyl. en V 16V
305 ch – 250 km/h
1 185 kg

Après un premier exercice convaincant (la Vallelunga), Alejandro de Tomaso qui ne manque pas d’entregent (il est proche de la famille Ford et de Caroll Shelby), voit plus haut et plus loin pour sa nouvelle Grand Tourisme. Car de berlinette on passe à une véritable Grand Tourisme qui joue les Supercar lors de la présentation en 1966 au salon de Turin de la de Tomaso Mangusta. Véritable aimant pour la rétine, la Mangusta est l’œuvre d’un jeune styliste qui vient de quitter Bertone pour devenir premier de cordée chez Ghia : Giorgetto Giugiaro. Un véritable talent qui avait démarré les travaux préparatoires de la Lamborghini Miuria lorsqu’il était chez Bertone, et qui a tracé également la Maserati Ghibli. Excusez du peu ! La Mangusta profite de son inspiration avec une ligne très agressive et pure en même temps. Très basse (1,1 mètre de hauteur), large (1,83 m) et trapue de la poupe, Lire la suite