Porsche 911 Carrera RS 2L7 série E/F

Porsche 911 Carrera RS 2L7 série E/F

Porsche 911 Carrera RS 2L7 type E/F
1973 – 6 cyl. Flat 6 12V
210 ch – 245 km/h
975 kg/1 075 kg

Porsche est vexé ! Il faut dire que BMW et Ford lui font vivre un enfer en course de tourisme catégories Groupe 2 et Groupe 4. Alors, bien que le nouveau PDG de Porsche, Ernst Fuhrmann vise à amener la Porsche 911 vers la fin qu’il juge trop datée dans son architecture, en compétition elle semble la meilleure base quitte à la développer pour reconquérir sa couronne. Alors partant de la Porsche 911 2L4 S, les ingénieurs de Zuffenhausen vont s’échiner à alléger au maximum la voiture et lui concocter un Flat 6 plus costaud. Et pour permettre à la nouvelle Porsche 911 Carrera RS 2L7 d’être performante, en tous points, l’aérodynamique a été également un élément clé qui lui donne sa singularité dans la gamme des Porsche 911 série F. Le signe extérieur le plus évident et nouveau est le becquet arrière en forme de queue de canard ainsi que le bouclier avant en forme de spoiler. Véritablement indispensable, la ducktail (le becquet) réduit la portance de 70% et réduit la sensibilité au vent latéral à haute vitesse. Un dispositif aérodynamique général qui garantit une constance de stabilité de comportement à mesure que la vitesse s’accroit. Autre signe distinctif, les ailes arrière plus larges de 5 cm car accueillant des jantes Fuchs de 7 pouces Lire la suite

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Porsche 911 2L4 S série E/F

Porsche 911 2L4 S série E/F

Porsche 911 2L4 S série E/F
1971 – 6 cyl. Flat 6 12V
190 ch – 230 km/h
1 075 kg

Depuis 1968, Porsche n’a de cesse d’améliorer sa voiture de sport : la Porsche 911. Empattement allongé pour une meilleure tenue de route en 1968, passage au Flat 6 de 2,2 litres en 1969 pour la série C, c’est en 1971 pour le millésime 72 que Porsche change de nouveau le Flat 6 de sa 911, afin de pouvoir mieux digérer sans perte et sans problèmes les normes de pollution américaines. La Porsche 911 série E se voit donc dotée d’un nouveau Flat 6, mais pas uniquement, mais nous y reviendrons après. La structure de gamme reste avec la même architecture : T en entrée de gamme, E avec l’injection et la S pour la variante la plus sportive. C’est cette dernière version qui a retenu notre attention ici. La Porsche 911 2L4 S série E est adepte du jeu des sept erreurs par rapport à la génération précédente. On remarque d’office le nouveau spoiler aérodynamique intégré sous Lire la suite

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Dino 246 GT

Dino 246 GT
1969 – 6 cyl. en V 12V
195 ch – 230 km/h
1 080 kg

Depuis 1965, Enzo Ferrari sous sa marque Dino a cédé à la pression des anglais avec l’étude d’un V6 compact d’une part, et de l’implantation en position central arrière. Après plusieurs expérimentations tant en compétition, que dans le développement d’une berlinette de route, c’est finalement en 1967 que la Dino 206 GT est dévoilée pour être commercialisée au compte-gouttes jusqu’en 1969. Au salon de Genève, en mars de la même année, Ferrari monte d’un cran et profite du réalésage du V6 Dino qui passe de 2 à 2,4 litres à l’instar des Fiat Dino Coupé et Spider. Pour l’occasion, et puisque le V6 est plus costaud en couple moteur et en puissance, la carrosserie dessinée initialement par Aldo Brovarone chez Pininfarina a été légèrement modifiée, pour autoriser un empattement accru de +6 cm et une longueur hors tout de +9,4 cm. Malgré cela, les dimensions restent toujours très compactes, et les proportions semblent idéales. Le style est réellement flamboyant et charmant, et la Dino 246 GT continue de perpétuer un style moderne Lire la suite

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Porsche 911 Carrera 2L7 210 ch série G

Porsche 911 Carrera 2L7 série G 210 ch

Porsche 911 Carrera 2L7 210 ch série G
1973 – 6 cyl. Flat 6 12V
210 ch – 240 km/h
1 075 kg

Pour le millésime 1974, Porsche dévoile au salon de Francfort en septembre 1973 sa nouvelle gamme 911 série G. Les modifications sont conséquentes, avec comme effets les plus visibles le nouveau look avec les nouveaux parechocs à absorbeurs de chocs imposés par l’administration américaine (si Porsche veut pouvoir écouler ses productions au juteux pays de l’Oncle Sam) et la généralisation de la cylindrée 2,7 litres pour son Flat 6, reprenant ainsi les cotes du Flat 6 2,7 litres de la déjà classique et mythique Carrera RS. Si on peut juger ces nouveaux boucliers disgracieux au premier abord, force est de reconnaître que leur intégration stylistique est particulièrement bien vue et cachent dans leur structure un amortisseur de choc (d’où les soufflets sur les côtés). Cela a nécessité un nouveau capot qui est désormais plat à son bord, tandis que les clignotants ont migré dans le parechoc dans la partie noire. La poupe innove avec de nouveaux feux désormais reliés par un bandeau rouge réfléchissant. La variante de pointe de la gamme européenne, la Porsche 911 Carrera 2L7 210 ch Série G se distingue des autres modèles plus calmes par une présentation spécifique : suppression des chromes par des éléments Lire la suite

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BMW M1 E26

BMW M1 E26

BMW M1 E26
1979 – 6 cyl. en ligne 24V
277 ch – 262 km/h
1 300 kg

Voilà une Grand Tourisme à la conception peu banale et tourmentée. Est-ce que la touche du constructeur de Sant’Agata a complexifié la donne ? On peut le penser, mais pas seulement. Dans le prolongement du concept car BMW Turbo dessiné par Paul Bracq alors premier crayon à Münich, Jochen Neerspach patron de la branche sportive lance l’étude d’une GT dès 1977. C’est donc Giorgetto Giugiaro (Ital Design) qui est consulté pour le style général et Lamborghini pour l’étude et l’assemblage de la future BMW M1 qui va définitivement ancrer dans le paysage automobile le « M » de BMW Motorsport créé en 1972. Mais rien ne se passe comme prévu, et comme Lamborghini est en plein marasme économique, et malgré trois prototypes déjà réalisés, BMW décide de dénoncer son contrat en avril 1978 avec la firme italienne. Changement de stratégie, mais des conséquences type puzzle pour la finalisation et la construction de la première GT made in Münich. Une nouvelle chaîne de production doit alors être trouvée, transformant la construction de la BMW M1 en véritable puzzle. Le châssis tubulaire est fabriqué par Marchesi et la carrosserie en plastique renforcé de fibres de verre par T.I.R., deux entreprises de Modène. Leur assemblage ainsi que l’habillage intérieur sont réalisés par Lire la suite

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Porsche 930 Turbo 3L3

Porsche 930 Turbo 3L3

Porsche 930 Turbo 3L3
1977 – 6 cyl. Flat 6 Turbo 12V
300 ch – 260 km/h
1 195 kg

Au salon de Paris 1974, Porsche a jeté un pavé dans la mare des supercars et super GT avec sa nouvelle Porsche 930 Turbo 3L0. La Porsche 911 se fâche ? En quelque sorte… Conservant intactes les qualités intrinsèques de la Porsche 911 (polyvalence d’usage, finition, impression de robustesse, performances, caractère du Flat 6, pilotage singulier mais efficace pour qui sait, places arrière d’appoint…), le turbocompresseur KKK a jouté une « turbodimension » avec des performances d’un autre monde ! Voilà la Porsche 930 Turbo qui change les codes de cette catégorie, avec des performances diaboliques et des accélérations à couper le souffle, mais sans pour autant sacrifier les autres qualités énumérées plus haut. Et histoire de conserver son avance, la Porsche 930 Turbo adopte un Flat 6 plus dès juillet 1977, lui autorisant ainsi un regain de performances et une puissance portée à 300 ch. Seuls les afficionados du modèle sauront reconnaitre cette nouvelle variante au premier coup d’œil en raison des jantes de 16 pouces qui Lire la suite

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Dino 308 GT4

Dino 308 GT4

Dino 308 GT4
1973 – 8 cyl. en V 16V
255 ch – 250 km/h
1 150 kg

En octobre 1973, au salon de Paris, c’est la surprise sur le stand Dino – Ferrari avec la nouvelle Dino 308 GT4. Pour mieux comprendre, il faut conjuguer deux facteurs clés : la prise de contrôle de Ferrari Spa par Fiat en 1969 (Ford en sait quelque chose…) et la marque Dino qui permet à Ferrari de ratisser « par le bas » sans toucher à l’image du Cavallino Rampante qui se cantonne aux GT à mécanique V12. Et Fiat a des idées arrêtées sur la future Dino, puisqu’elle devra avoir deux places d’appoints arrière, et toujours le moteur central arrière. Une gageure ? D’autant plus que le cahier des charges stipule que l’empattement doit être de 2,55 mètres et la longueur hors tout inférieure à 4,40 mètres. Impossible n’est pas Bertone, puisque avec son premier crayon Marcello Gandini, ils vont imaginer une ligne en coin tendue avec un capot court et phares escamotables, et avec une cabine avancée pour libérer de la place pour les places arrière dans un empattement aussi court. Un pli latéral court tout du long du profil pour affiner l’ensemble. La poupe est particulièrement travaillée, avec un pan coupé et de grosses optiques rectangulaires (où sont passés les feux ronds élégants de la Dino 246 GT ?), tandis que la lunette arrière est quasi droite, afin de ménager deux capots : un pour l’accès au V8 et un pour le coffre. Puisque V8, deux doubles sorties d’échappement se dressent vindicatives comme un signe Lire la suite

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Porsche 930 Turbo 3L0

Porsche 930 Turbo 3L0 (1975)

Porsche 930 Turbo 3L0
1975 – 6 cyl. Flat 6 Turbo 12V
260 ch – 250 km/h
1 140 kg

Depuis 1972, Porsche a inauguré le turbocompresseur en compétition avec un franc succès. D’abord avec les évolutions de la Porsche 917 qui a quitté l’endurance suite au changement de réglementation (réduction des cylindrées à 3 litres). Le modèle aux plusieurs victoires au Mans, se mue en Porsche 917/30 en courses CanAm en Amérique du Nord avec un turbocompresseur posé sur le Flat 12 offrant ainsi plus de 1 000 ch ! Passé les premiers sourires et réglages, la Porsche 917 va rafler le championnat CanAm. Puis Porsche récidive cette fois-ci avec la Porsche 934 RSR 2,1 Turbo en Europe. Là encore… les sourires moqueurs font place à un palmarès impressionnant… Au salon de Paris 1974, Porsche poursuit son expérience, mais cette fois-ci sur la route avec la présentation de la Porsche 930 Turbo 3L0. Il s’agit ni plus ni moins d’une Porsche 911 Carrera 3.0, qui a reçu un turbocompresseur et est largement adaptée pour ses nouvelles caractéristiques et performances. Ainsi, ce qui frappe d’emblée, ce sont ses voies élargies (+7 cm avant et + 11 cm arrière) donnant ainsi une assise plus nette et une croupe sacrément Lire la suite

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Lamborghini Urraco 3000 Silhouette

Lamborghini Urraco 3000 Silhouette

Lamborghini Urraco 3000 Silhouette
1976 – V8 16V
260 ch – 250 km/h
1 240 kg

Depuis que Ferruccio Lamborghini a laissé les rennes de son entreprise en 1974 à René Leimer, c’est l’escalade des problèmes entre la crise pétrolière, une trésorerie en délicatesse et un marché américain qui se refuse à Sant’Agata. Et pire encore, la Lamborghini Countach est très demandée, mais l’usine n’arrive pas à les livrer et répondre pleinement à la demande tant pour des problèmes de trésorerie qu’en raison de conflits sociaux. Ajoutez à cela le départ de Bob Wallace (l’essayeur maison historique) la même année, puis de Paolo Stanzani début 1975, tout semble définitivement mal engagé. Mais l’arrivée de Gianpaolo Dallara à la direction technique et le renfort de Luigi Cappellini (ancien bras droit de Alejandro de Tomaso) vont œuvrer pour tenter un retour sur le marché américain avec une Lamborghini Urraco spécialement revue et qui s’appelle désormais Lamborghini Urraco 3000 Silhouette. C’est en mars 1976 au salon de Genève que le grand public découvre cette Urraco à deux places seulement et à Lire la suite

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Lamborghini Urraco – Silhouette – Jalpa – Guide Achat

Alfa-Romeo Carabo Bertone (1968)

Alfa-Romeo Carabo (1968) de Bertone (Marcello Gandini) qui inspirera les réalisations à venir…

Lamborghini Urraco P250 prototype (1971)

Lamborghini Urraco P250 prototype (1971)

Lamborghini Urraco V8 (1970)

Moteur V8 inédit de la Lamborghini Urraco conçu par Paolo Stanzani.

Dès le départ, Ferruccio Lamborghini avait pour idée d’étendre sa gamme de GT pour élargir sa cible de clients et être moins « élitiste ». Mais dans un premier temps les grosses GT ont pris le dessus et monopoliser attentions et investissements. Pourtant, notamment dans le cas du concept car Marzal, Gian Paolo Dallara, l’ingénieur en chef à Sant’Agata avait imaginé un 6 en ligne extrapolé du V12 maison. Mais cela était resté sans lendemain. Mais au salon de Turin de 1970, en novembre, Bertone et Lamborghini créés la surprise avec l’exposition de deux exemplaires de la toute nouvelle Lamborghini Urraco. C’est une offre inédite chez Lamborghini avec son (petit) moteur V8 maison conçu par Paolo Stanzani, placé en position centrale arrière, ménageant 2+2 places. Le design est confié à Marcello Gandini le designer star de la Carrozzeria Bertone. Le dessin est une merveille de pureté, masquant finalement admirablement le concept 2+2, avec son capot plongeant tel un squale, et sa carrosserie en coin aux pans incurvés bien marqués et droits. Gandini s’est largement inspiré de son concept car Alfa-Romeo Bertone Carabo qui avait fait sensation en 1968. On a connu pire comme inspiration… Côté conception, Paolo Stanzani a conçu une structure monocoque avec des suspensions McPherson afin de gagner de la place dans l’habitacle et obtenir un très bon compromis sport/confort/efficacité en matière de tenue de route. le V8 est avant tout compact, léger et aimant monter dans le compte tours. C’est tout l’art de la Lamborghini Urraco de ménager le pratique et la performance… Mais entre les premiers prototypes et la commercialisation, Lamborghini annonce deux ans avant que que les premiers modèles soient livrés aux clients. Pour l’occasion de nouveaux ateliers sont construits à Sant’Agata pour accroitre les capacités de production. La mise au point, notamment avec Bob Wallace, l’essayeur maison, va ainsi se poursuivre…
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