Dino 246 GT

Dino 246 GT
1969 – 6 cyl. en V 12V
195 ch – 230 km/h
1 080 kg

Depuis 1965, Enzo Ferrari sous sa marque Dino a cédé à la pression des anglais avec l’étude d’un V6 compact d’une part, et de l’implantation en position central arrière. Après plusieurs expérimentations tant en compétition, que dans le développement d’une berlinette de route, c’est finalement en 1967 que la Dino 206 GT est dévoilée pour être commercialisée au compte-gouttes jusqu’en 1969. Au salon de Genève, en mars de la même année, Ferrari monte d’un cran et profite du réalésage du V6 Dino qui passe de 2 à 2,4 litres à l’instar des Fiat Dino Coupé et Spider. Pour l’occasion, et puisque le V6 est plus costaud en couple moteur et en puissance, la carrosserie dessinée initialement par Aldo Brovarone chez Pininfarina a été légèrement modifiée, pour autoriser un empattement accru de +6 cm et une longueur hors tout de +9,4 cm. Malgré cela, les dimensions restent toujours très compactes, et les proportions semblent idéales. Le style est réellement flamboyant et charmant, et la Dino 246 GT continue de perpétuer un style moderne Lire la suite

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Dino 308 GT4

Dino 308 GT4

Dino 308 GT4
1973 – 8 cyl. en V 16V
255 ch – 250 km/h
1 150 kg

En octobre 1973, au salon de Paris, c’est la surprise sur le stand Dino – Ferrari avec la nouvelle Dino 308 GT4. Pour mieux comprendre, il faut conjuguer deux facteurs clés : la prise de contrôle de Ferrari Spa par Fiat en 1969 (Ford en sait quelque chose…) et la marque Dino qui permet à Ferrari de ratisser « par le bas » sans toucher à l’image du Cavallino Rampante qui se cantonne aux GT à mécanique V12. Et Fiat a des idées arrêtées sur la future Dino, puisqu’elle devra avoir deux places d’appoints arrière, et toujours le moteur central arrière. Une gageure ? D’autant plus que le cahier des charges stipule que l’empattement doit être de 2,55 mètres et la longueur hors tout inférieure à 4,40 mètres. Impossible n’est pas Bertone, puisque avec son premier crayon Marcello Gandini, ils vont imaginer une ligne en coin tendue avec un capot court et phares escamotables, et avec une cabine avancée pour libérer de la place pour les places arrière dans un empattement aussi court. Un pli latéral court tout du long du profil pour affiner l’ensemble. La poupe est particulièrement travaillée, avec un pan coupé et de grosses optiques rectangulaires (où sont passés les feux ronds élégants de la Dino 246 GT ?), tandis que la lunette arrière est quasi droite, afin de ménager deux capots : un pour l’accès au V8 et un pour le coffre. Puisque V8, deux doubles sorties d’échappement se dressent vindicatives comme un signe Lire la suite

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Ferrari 308 GTB Quattrovalve QV

ferrari-308-gtb-qv-7

Ferrari 308 GTB QV
1982 – 8 cyl. en V 32V
240 ch – 255 km/h
1 275 kg

Depuis 1975 Ferrari règne en maître sur le petit monde des berlinettes à moteur central arrière avec sa Ferrari 308 GTS/GTB. Mais au fil des années, l’injection a remplacé les carburateurs et la carrosserie a troqué le polyester pour de l’acier dès 1977 en Europe (1976 aux USA). Plus de poids sur la balance et une puissance qui chute de 255 ch à 214 ch en 1980 ! Une tendance qui touche alors beaucoup de ses rivales en raison de nouvelles normes antipollution imposant pour les grosses mécaniques une injection plus propice aux économies de carburant que les gloutons (mais charmants) carbus. Pour cette année 82, Ferrari corrige le tir en concentrant ses efforts sur ce qui a été toujours son poids fort : « il motore ». Sa nouvelle culasse à 32 soupapes (soit 4 par cylindre) lui a d’ailleurs donné sa nouvelle appellation : Ferrari 308 GTB Quattrovalve. Extérieurement, difficile de la distinguer de ses devancières. Seul l’amateur averti pourra identifier aisément cette nouvelle version (rétroviseurs extérieurs plus carrés avec logo Ferrari, calandre avec Cheval Cabré, feux antibrouillards intégrés, grilles de capot AR redessinées,…). En y regardant bien, la face avant semble singer de plus en plus sa grande sœur Ferrari BB 512i. Pininfarina auteur de cette carrosserie (sous les crayons de Leonardo Lire la suite

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Ferrari 308 GTS QV

Ferrari 308 GTS QV
1982 – 8 cyl. en V 32V
240 ch – 255 km/h
1 286 kg

Depuis 1975 Ferrari règne en maître sur le petit monde des berlinettes à moteur central arrière avec sa Ferrari 308 GTS/GTB. Mais au fil des années, l’injection a remplacé les carburateurs et la carrosserie a troqué le polyester pour de l’acier dès 1977 en Europe (1976 aux USA). Plus de poids sur la balance et une puissance qui chute de 255 ch à 214 ch en 1980 ! Une tendance qui touche alors beaucoup de ses rivales en raison de nouvelles normes antipollution imposant pour les grosses mécaniques une injection plus propice aux économies de carburant que les gloutons (mais charmants) carbus. Pour cette année 82, Ferrari corrige le tir en concentrant ses efforts sur ce qui a été toujours son poids fort : « il motore ». Sa nouvelle culasse à 32 soupapes (soit 4 par cylindre) lui a d’ailleurs donné sa nouvelle appellation : Ferrari 308 GTS Quattrovalve. Extérieurement, difficile de la distinguer de ses devancières. Seul l’amateur averti pourra identifier aisément cette nouvelle version (rétroviseurs extérieurs plus carrés avec logo Ferrari, calandre avec Cheval Cabré, feux antibrouillards intégrés, grilles de capot AR redessinées,…). En y regardant bien, la face avant semble singer de plus en plus sa grande sœur Ferrari BB 512i. Pininfarina auteur de cette carrosserie aussi sportive que sensuelle avec ses galbes d’ailes prononcés, a su dessiner une ligne qui résiste admirablement aux années qui Lire la suite

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Ferrari 328 GTB

Ferrari 328 GTB

Ferrari 328 GTB
1985 – 8 cyl. en V 32V
270 ch – 260 km/h
1 263 kg

Le temps passe et même les beaux dessins doivent se mettre au goût du jour. A fortiori lorsque, comme dans la gamme Ferrari, la nouvelle Testarossa présentée en 1984 révolutionne l’empreinte stylistique de Maranello. A ses côtés la Ferrari 308 GTB/GTS Quattrovalve semble désormais démodée. Ferrari se charge donc de lui offrir un lifting de fin de vie histoire de la maintenir dans la course chez les Grand Tourisme de sport et de prestige. Impossible de la confondre avec la Ferrari 308, car si la silhouette reste identique (et c’est fort heureux) les boucliers avant et arrière évoluent : plus enveloppants, ils donnent un coup de jeune bien vu mais ne s’intègrent pas totalement en harmonie avec la ligne originelle qui jouait avant tout sur la finesse. Là, on a l’impression que la silhouette fine a été alourdie à ses extrémités. On chipote ? Certes, tout est affaire de goût… Les jantes à 5 bâtons sont plus grosses (16 pouces) mais restent fidèles au dessin Ferrari. Toujours assise très basse sur ses suspensions, la Ferrari 328 GTB captive les passants et flatte son conducteur. Pour le reste, pas de changement et la version GTS conserve toujours l’ablation des vitres de custodes par des persiennes intégrales. Le large bouclier arrière très carré, laisse échapper deux doubles sorties rondes Lire la suite

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