Lotus Elise S1 type 111 – Guide Achat

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

La Lotus Elise S1 type 111 est signée Julian Thomson (1995)

En 1996, le constructeur britannique Lotus, alors en quête de renouveau, dévoile au Salon de Francfort une petite sportive qui allait redéfinir la philosophie du « light is right » chère à Colin Chapman. La Lotus Elise Série 1 est le fruit de l’imagination de Julian Thomson, designer au sein de Lotus Design, qui souhaitait une voiture radicalement différente, légère, simple et centrée sur le plaisir de conduite. Le projet porte initialement le nom de code M111, et son développement est confié à une équipe réduite mais passionnée.

Le contexte de l’époque est particulier : Lotus, propriété de Bugatti puis rachetée par Proton en 1996, doit se relancer après des années difficiles. La Lotus Esprit vieillit, et l’Elan M100 turbocompressée n’a pas rencontré le succès escompté. L’Elise arrive donc comme une bouffée d’air frais. Conçue autour d’un châssis en aluminium extrudé collé — une première mondiale en grande série — et d’une carrosserie

Romano Artioli a donné le prénom de sa petite fille à cette nouvelle Lotus sous son ère.

Romano Artioli a donné le prénom de sa petite fille à cette nouvelle Lotus sous son ère.

en fibre de verre, elle ne pèse que 725 kg, soit moitié moins qu’une berline compacte.

Dotée du moteur Rover K-Series 1.8 de 120 chevaux, l’Elise offre des performances remarquables et un comportement routier qui séduit immédiatement la presse et les passionnés. Initialement prévue pour seulement 2 500 exemplaires, elle connaît un succès tel que Lotus doit multiplier les cadences. Entre 1996 et 2003, plus de 12 000 exemplaires sortiront des ateliers de Hethel, déclinés en de nombreuses variantes, des plus sages aux plus radicales.

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Lotus Esprit – Guide Achat

La Lotus Esprit et son design "en coin" est signé Giorgetto Giugiaro. (1976)

La Lotus Esprit et son design « en coin » est signé Giorgetto Giugiaro. (1976)

Salon de Londres 1976 (Earl's Court) : présentation de la Lotus Esprit S1.

Salon de Londres 1976 (Earl’s Court) : présentation de la Lotus Esprit S1.

Lorsque la Lotus Esprit est dévoilée au Salon de Londres en 1976, elle incarne à la fois la modernité du design automobile et la philosophie technique de Colin Chapman, fondateur de la marque. Succédant à la Lotus Europa, elle marque un saut qualitatif et technologique pour le petit constructeur britannique, qui souhaite se hisser au niveau des Ferrari, Lamborghini et Porsche de l’époque. Dessinée par le maître italien Giorgetto Giugiaro, alors adepte du style « en coin » avec ses lignes anguleuses et tendues, l’Esprit impose immédiatement une silhouette futuriste qui tranche avec les courbes des sportives transalpines. Le châssis poutre en acier et la carrosserie en composite reprennent la recette maison, alliant légèreté et rigidité, deux valeurs chères à Chapman.

Mais l’Esprit, ce n’est pas qu’une simple GT exotique : c’est aussi l’ambition de Lotus d’entrer dans une nouvelle dimension. En choisissant l’architecture moteur central arrière, la marque s’inscrit dans la lignée des supercars les plus modernes. La voiture arrive dans un contexte où le marché des coupés sportifs de prestige est en pleine effervescence : Ferrari commercialise sa 308 GTB, Lamborghini propose l’Urraco puis la Jalpa, tandis que Porsche domine avec sa 911 Turbo. Face à cette concurrence redoutable, Lotus mise sur son expertise unique du châssis et du rapport poids/puissance.

L’Esprit va traverser près de trois décennies de carrière, subissant plusieurs restylages majeurs et évolutions mécaniques profondes. Du premier 4 cylindres atmosphérique de 160 ch à la redoutable V8 Esprit biturbo de 350 ch, elle ne cessera de s’améliorer tout en gardant son identité : une GT radicale, fine à conduire, plus proche de la voiture de course homologuée route que du coupé de grand tourisme confortable. De James Bond aux circuits de compétition, l’Esprit s’imposera comme l’une des icônes absolues de Lotus, produite à un peu plus de 10 000 exemplaires entre 1976 et 2004.

Enfin, son héritage dépasse sa propre carrière : l’architecture moteur central arrière et la recherche constante de légèreté inspireront la marque bien au-delà. On retrouve son influence dans la Lotus Evora lancée en 2009, qui cherchera à concilier confort et sportivité, et plus récemment dans l’Emira, dernière thermique de la firme. L’Esprit demeure ainsi un jalon essentiel dans l’histoire de Lotus, ayant contribué à forger une réputation qui perdure encore aujourd’hui. Lire la suite

Opel Speedster 2.2 16V

Opel Speedster 2.2 16V
2001 – 4 cyl. en ligne 16V
147 ch – 217 km/h
870 kg

Profitant de l’histoire entrelacée par le passée de Lotus et de General Motors, Opel, en quête d’image, s’offre une supersportive dans sa gamme en 2001. Résultat, c’est la Lotus Elise qui sert de base à l’Opel Speedster 2.2 16V avec son châssis en alu collé. Mais face aux Lire la suite

Mercedes-Benz C32 AMG Kompressor W203

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Mercedes-Benz C32 AMG Kompressor W203
2001 – 6 cyl. en V 18V Compresseur
354 ch – 250 km/h
1 635 kg

En 2000, Mercedes-Benz attaque le 3e volet de sa berline « d’entrée de gamme » avec sa Classe C (W203). L’année suivante, c’est la variante AMG qui vient coiffer avec autorité la gamme Classe C. Toujours aussi discrète (boucliers AV et AR, jantes 17″ et sortie d’échappement AMG), la Mercedes-Benz C32 AMG Kompressor W203 Lire la suite

Renault Clio 2 RS Phase 2 172 ch C2RS

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Renault Clio 2 RS Phase 2 172 ch C2RS
2001 – 4 cyl. en ligne 16V
172 ch – 220 km/h
1 035 kg

Après une Clio RS commercialisée depuis 1999, louée pour son caractère, mais qui était affublée d’un look peu gracieux et d’une finition catastrophique, Renault opère un face-lift en 2001. La Clio 2  RS phase 2 (C2RS) se distingue surtout par son nouveau regard. La Clio fronce les sourcils et devient plus sérieuse. De nombreux détails de style ont été revus pour rendre la Clio plus cossue et Lire la suite

Opel Speedster 2.0 Turbo

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Opel Speedster 2.0 Turbo
2002 – 4 cyl. en ligne 16V Turbo
200 ch – 243 km/h
930 kg

Opel depuis des années ne parvient pas à se forger une image à la hauteur de ses ambitions. Après un concept car Speedster dévoilé à Genève en 1999, Opel saisit l’occasion de la mettre sur nos routes après un accueil excellent du public. Version Speedster 2.2 en 2001, puis en 2003, c’est le passage au 2 litres Turbo Lire la suite

BMW 325ti Compact E46

BMW 325ti Compact E46

BMW 325ti Compact E46
2001 – 6 cyl. en ligne 24V
192 ch – 232 km/h
1 405 kg

La BMW Série 3 Compact E36, malgré un joyeux patchwork technique, a connu un franc succès. Seulement voilà, la concurrence n’est pas restée inactive, et Audi (A3) et Mercedes-Benz (Classe C Coupé Sport) sont venu contester le rôle de la compacte allemande premium. En juillet 2001, BMW dévoile ainsi sa nouvelle Série 3 Compact E46. Le design est signé Chris Bangle et peut dérouter certains, car il se démarque assez nettement du reste de la gamme, notamment de la Série 3 E46. La face avant a beau rester typiquement BMW, avec son double haricot en guise de calandre, les optiques semblent percer la carrosserie pour éclairer la route. La poupe, toujours à hayon, se distingue par de grosses optiques type « cristal ». Puisque compacte, elle est toujours très ramassée avec 4,26 mètres de long et 1,75 mètres de large et conserve ainsi la silhouette et le profil de sa devancière. Lire la suite

Peugeot 206 S16

Peugeot 206 S16

Peugeot 206 S16
1999 – 4 cyl. en ligne 16V
137 ch – 210 km/h
1 050 kg

Depuis l’arrêt de la Peugeot 205 GTI, le constructeur français n’a pas osé la remplacer directement, et c’est une descendance à deux têtes, ou plutôt deux gammes qui a repris le flambeau avec les Peugeot 106 XSI puis S16 et 306 S16. En septembre 1998, Peugeot démarre son retour sur le segment de la Peugeot 205, et… surprise ! Une variante GTI… pardon S16 est de la partie. Ainsi dès avril 1999, Peugeot commercialise sa nouvelle Peugeot 206 S16. Voilà qui donne le sourire aux nostalgiques de la firme au lion. C’est à Murat Günak, ex-designer de chez Mercedes-Benz, désormais sous la bannière de Sochaux que l’on doit le dessin de la nouvelle Peugeot 206 : compacte avec ses 4 mètres de long, mais dynamique avec un avant dynamique aux yeux de chat, et un arrière rebondi encadré par ses optiques oblongues. Une réussite qui plaît au public et permet enfin à Peugeot de lutter à armes égales face à la Renault Clio. Pour sa variante S16, les différences et spécificités de style sont nombreuses à commencer par Lire la suite

Ferrari 360 Modena

Ferrari 360 Modena
1999 – 8 cyl. en V 32V
400 ch – 295 km/h
1 390 kg

Depuis la Dino 206 GT dans les années 60, Enzo Ferrari a accepté de compléter son offre par le bas en démocratisant le Cavallino Rampante. Désormais, l’entrée de gamme s’opère par une berlinette à moteur central arrière, en V6 au départ, puis en V8 dès la 308 GT4. Depuis, c’est ne success story qui ne se dément pas et représente le plus gros des ventes de Ferrari. Après des débuts controversés pour la Ferrari 348 tb, Ferrari s’est repris à deux fois, pour redresser finalement la barre magistralement avec la F355. En mars 1999 au salon de Genève, Ferrari dévoile ainsi la Ferrari 360 Modena, qui prend le passage de témoin avec de nombreux atouts. A commencer par son style, que l’on peut trouver trop « bio design », mais qui a été dicté par le vent pour une aérodynamique efficace jonglant entre les extrêmes : Cx de 0,33 mais un appui de 180 kilos à 290 km/h sans aileron. Ainsi, on note la face avant avec ses deux prises d’air rejetées sur les côtés et laisser une échancrure au centre pour que l’air s’engouffre et fasse marcher le fond plat au maximum (génération de l’effet de sol).Pininfarina et son designer Lire la suite

Honda NSX – Guide Achat

Design Honda NSX

Design Honda NSX

Honda NSX

Honda NSX

Pininfarina Honda HP-X (1984)

Pininfarina Honda HP-X (1984)

MG EX-E concept Car 1985

MG EX-E concept Car (1985)

Dans les années 80, Honda a fait sa réapparition en F1 en tant que motoriste à l’ère des V6 turbo. D’abord chez Lotus avec un pilote prometteur en pleine ascension (Ayrton Senna), puis chez Williams qui remporte le titre constructeur et pilote, et enfin chez McLaren à compter de 1988, le rusé Ron Dennis ayant réussi à attirer dans ses filets le motoriste nippon. Dans le même temps, chacun y va de sa supercar, à commencer par Porsche et sa 959 ou Ferrari qui avec sa F40 donne de sacrées idée à tous. Et pourquoi Honda n’aurait pas sa supercar, ou à défaut sa Grand Tourisme avec la philosophie Honda héritée de la course et de la moto ? Courant 1985, après un concept car signé Pininfarina équipé d’un V6 Turbo Honda, la décision est prise de développer la future Honda NSX. C’est le designer japonais Ken Okuyama qui va se charger de tracer les traits et l’allure de la Honda NSX. L’inspiration avec le concept car MG EX-E présenté en 1985 au salon de Birmingham est assez évident, et logique puisque le groupe Austin-Rover, propriétaire de MG, est alors en lien avec Honda. Le projet technique est sous la houlette de Shigeru Uehara. Et de la technique de pointe, la Honda NSX n’en manque pas à commencer par sa coque en aluminum (une première mondiale pour une voiture de série) pour réduire le poids (la coque à elle seule ne pèse que 210 kilos). Ce critère est un leitmotiv chez les ingénieurs japonais, à raison, pour garantir une tenue de route efficace et précise. Les trains roulants sont à double triangulation comme sur les voitures de course. La compétition automobile est une source d’inspiration très nette pour réussir l’entrée de Honda chez le monde prestigieux des GT. Ferrari et Porsche n’ont qu’à bien se tenir ?…
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