Porsche 911 E 2.0

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Porsche 911 E 2.0
1968 – 6 cyl. à plat (Flat 6)
140 ch – 215 km/h
1 030 kg

Depuis le salon de Francfort 1963, la Porsche 901… pardon 911 (!), s’est posée en GT de référence chez les voitures de sport. Forte en caractère, elle a su imposer sa solution technique particulière (porte-à-faux AR) et sa bouille inimitable héritée des Porsche 356. En 1968, pour améliorer la tenue de cap en ligne droite, l’empattement gagne 5,8 cm sans dénaturer la ligne. Et dans la foulée, la Porsche 911 L est remplacée par la Porsche 911 E, Lire la suite

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Aston-Martin DBS V8

Aston-Martin DBS V8 (1969)

Aston-Martin DBS V8
1969 – V8 32V
320 ch – 270 km/h
1 825 kg

Aston-Martin rattrape enfin son retard ! Depuis la commercialisation de la DBS en 1967 avec son 6 en ligne de 4 litres, les critiques furent vives et le petit monde des fans d’Aston en émoi. Quoique nouvelle, l’Aston-Martin DBS en raison d’un gabarit supérieur et d’un poids conséquent offrait alors des performances inférieures à celles de sa devancière la DB6. Shocking ! Il faut avouer qu’initialement c’est le tout nouveau V8 qui devait prendre place sous le capot de la DBS, mais il n’était pas encore au point. Pour septembre 1969, Aston-Martin remet les pendules à l’heure avec sa toute nouvelle DBS V8. La ligne tracée par William Towns ne change pas ou dans le détail pour avant tout s’adapter aux performances nouvelles. On retrouve ainsi la ligne élancée mais musclée en raison d’une largeur hors tout conséquente ( m). La calandre qui enchâsse les 4 phares Lucas de 5,5 Lire la suite

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Lamborghini Espada 400 GT Série 1

Lamborghini Espada 400 GT Série 1
1968 – V12 24V
340 ch – 250 km/h
1 625 kg

En mars 1967, Bertone et Lamborghini avec un Marcello Gandini comme premier crayon particulièrement inspiré, créent un électrochoc au salon de Genève. La Lamborghini Marzal étonne et séduit par ses larges surfaces vitrées et son concept 4 places. Une aubaine pour le constructeur de Sant’Agata qui cherche à étendre sa gamme et s’adresser à une clientèle plus mûre et souhaitant plus de polyvalence tout en profitant du charisme Lamborghini. Un an plus tard, le projet est totalement repensé dans ses dessous, mais l’enveloppe de la nouvelle Lamborghini Espada 400 GT s’inspire très nettement du prototype Marzal. On retrouve ainsi des proportions peu communes avec une largeur (1,82 m) et longueur (4,70 m) conséquentes tandis que la hauteur est réduite à 1,19 m. Les surfaces vitrées sont généreuses avec des vitres latérales dont la forme s’inspirent de l’étude de style Bertone Pirana. On note un très long capot qui est percé par des prise d’air NACA pour enrichir en air frais l’admission du V12, tandis que les ailes avant sont ajourées finement pour parfaire tant au style qu’au refroidissement du compartiment Lire la suite

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Ferrari 365 GT 2+2

Ferrari 365 GT 2+2
1967 – 12 cyl. en V 24V
320 ch – 245 km/h
1 550 kg

C’est en 1960 avec sa 250 GT que Ferrari a élargi sa gamme et pensé aux pères de familles avec une alternative 2+2. Depuis lors, chaque millésime à Maranello dispose de son offre de Grand Tourisme 2+2. Et la formule plaît puisque depuis cette initiative, la formule 2+2 représente 50% des ventes des productions de Maranello. Au salon de Paris 1967 Ferrari dévoile donc un énième opus de son interprétation du Grand Tourisme 4 places avec la Ferrari 365 GT 2+2. Une nouveauté qui s’inspire pourtant très nettement en matière de design du concept Ferrari 330 GTC Spéciale exposé à Bruxelles et réalisé en 4 exemplaires, dont le premier était destiné à la Cours de Belgique. C’est Pininfarina qui reste au crayon et qui compose donc une ligne assez spectaculaire teintée d’une réelle élégance en jouant sur la longueur de la silhouette. Tout le museau reprend les codes stylistiques des Ferrari 500 Superfast avec un long museau et des phares ronds dans le prolongement des ailes avant. Les surfaces vitrées sont généreuses et autorisent une belle lumière dans l’habitacle. La poupe semble moins à son avantage avec ses formes plus cunéiformes Lire la suite

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Ferrari 365 GTB-4 Daytona

Ferrari 365 GTB-4 Daytona
1968 – 12 cyl. en V 24V
352 ch – 280 km/h
1 280kg

Alors que la Ferrari 275 GTB-4 fait ses tours de roues depuis moins d’un an, Ferrari réagit face à l’agression caractérisée de Lamborghini avec sa sculpturale et innovante Miura (GT à moteur central arrière transversal). Au salon de Paris 1968 c’est le choc pour le public qui découvre la nouvelle Ferrari 365 GTB-4. Se présentant sous une architecture des plus classiques (moteur longitudinal avant), c’est Pininfarina qui a réalisé le patron de la nouvelle Grand Tourisme de Maranello dont la fabrication est ensuite confiée à Scaglietti. Aux outrages et excès de fille de Ferrucchio Lamborghini, le designer italien joué un registre dans lequel il est passé maître : le classique élégant et racé. Et il faut avouer que la Ferrari 365 GTB-4 assure avec des proportions idéales, un profil souligner tant par une surface vitrée conséquente que par un pli de carrosserie qui ceinture l’auto pour la rendre plus gracile. Et comme l’élégance est le propre de Pininfarina, ce sont les détails qui vont souligner cette ligne classique. On note ainsi une poupe fastback avec lunette arrière et les quatre petits feux ronds Ferrari Lire la suite

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Aston-Martin DB6 Vantage

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Aston-Martin DB6 Vantage
1967 – 6 en ligne 12V
325 ch – 240 km/h
1 600 kg

Voilà une belle surprise lors de ce London Motor Show de 1965 avec la présentation de la nouvelle Aston-Martin DB6. Dur de succéder à la mythique DB5 ? Finalement, après avoir écarté des propositions du carrossier Touring, David Brown a souhaité que l’équipe interne se charge de faire évoluer le dessin qui fait le succès de la firme depuis les DB4. Et puisque nous sommes face à un nouveau modèle, c’est l’occasion de corriger certaines critiques et élargir le cercle des fans et des initiés. Les designers maison ont donc dû composer pour apporter non seulement plus d’appui aérodynamique à haute vitesse, mais également un surcroit d’habitabilité pour céder à la tentation du concept 2+2. L’empattement est ainsi allongé de 9,5 cm permettant une meilleur stabilité. Pour le reste, on retrouve de face un sacré air de famille avec la large calandre maison, les phares sous globe et la prise d’air sur le capot pour apporter de l’air frais à la mécanique. La poupe est inédite avec un concept de pan coupé et intègre un becquet. De profil, les nouvelles proportions semblent plus évidentes, Lire la suite

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Lamborghini Islero 400 GT

Lamborghini Islero 400 GT
1968 – V12 24V
320 ch – 251 km/h
1 520 kg

La Carrozzeria Touring en faillite, Lamborghini s’est tourné vers Marazzi pour assembler ses Lamborghini 400 GT 2+2. Pour 1968, c’est au salon de Genève que Lamborghini dévoile l’Islero. Evolution du modèle 400 GT, c’est la Carrozzeria Marazzi qui a conservé la confiance de Ferruccio Lamborghini. Sauf que Marazzi est avant tout un carrossier plus industriel qu’artistique. Résultat, la Lamborghini Islero 400 GT se montre sous des atours des plus classiques, discrets… pour ne pas écrire quelconque. Un comble pour la firme au taureau qui possède dans son catalogue la fantasque Lamborghini Miura ! Bertone contre Marazzi, le match est inégal… Reste qu’une fois passée la première déception la Lamborghini Islero 400 GT fait admirer ses lignes tendues, son long capot et sa surface vitrée plane ponctuée de fins montants autorisant une belle lumière dans l’habitacle. Basse avec moins de 1,3 mètre de hauteur, l’Islero est pourtant plus haute de 2 cm mais 22 cm plus courte que la 400 GT 2+2 qu’elle remplace. Seule réelle nouveauté dans le dessin, l’emploi de phares escamotables qui affinent la proue. De profil, l’habitacle est très reculé avec sa petite malle arrière. Enfin les roues de 15 pouces à rayons Borrani peuvent être Lire la suite

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Maserati Indy 4200

Maserati Biturbo 2500 Coupé
1969 – 8 cyl. en V 16V
260 ch – 247 km/h
1 584 kg

Initialement dévoilée sous la forme d’un prototype sur le stand Vignale au salon de Turin, c’est finalement en mars 1969 à Genève que Maserati confirme la Maserati Indy. Tracée par Virginio Vairo et Delio Meinardi, la Maserati Indy doit son nom aux succès de la firme au Trident dans la mythique course américaine en 1939 et 1940. La Maserati Indy affiche une élégance folle par un classicisme de bon aloi. Sa silhouette, elle la doit plus à des mensurations peu communes pour une GT : 4,74 mètres de long pour 1,74 mètres de large et 1,15 mètres de haut ! Plate, large et effilée, la Maserati Indy soigne sa pénétration dans l’air avec son fin museau qui abrite des phares escamotables. Autre point remarquable, une lumière qui pénètre largement le vaste habitacle par des surfaces vitrées copieuses et leurs fins montants. La garde au sol très basse (attention à ne pas racler en-dessous) pose la Lire la suite

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