Ferrari 456 GT

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Ferrari 456 GT
1994 – 12 cyl. en V 48V
442 ch – 302 km/h
1 790 kg

Après l’arrêt de la Ferrari 412i et sa longue carrière de 18 ans (!), les amateurs de Ferrari V12 2+2 en étaient pour leurs frais ! Rien, « nada »… Retardée par Luca Montezemolo pour une mise au point optimale en pleine stratégie de retour à la rigueur sans oublier passion et performance à Maranello, la Ferrari 456 GT arrive en 1994. Et quelle arrivée ! Un design signé Lire la suite

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Mercedes-Benz SL600 V12 R230

Mercedes-Benz SL600 V12 Biturbo R230

Mercedes-Benz SL600 V12 R230
2003 – V12 36V Biturbo
500 ch – 250 km/h
1 950 kg

Depuis le salon de Francfort en septembre 2001, le nouveau Mercedes-Benz SL R230 électrise les foules et les rétines. Pas de doute, l’équipe du design Mercedes-Benz a réalisé un sans faute, et réussi à presque masquer des dimensions très conséquentes pour un roadster deux places : près de 4,6 mètres de longueur, 1,8 mètres de large, le tout posé dans un empattement de 2,56 mètres. Le long capot englobe subtilement et avec élégance la calandre Mercedes-Benz des roadsters, avec son étoile au centre, avec les optiques en doubles cacahouètes de chaque côté. Fini les lignes droites et optiques carrées. Le profil reste très élégant et tendu (Cx de 0,39), avec des proportions parfaites, un pli central venant mourir sur la prise d’air en avant des roues avant. La poupe est particulièrement réussie avec ses rondeurs tranchant avec les optiques triangulaires comme sur le SLK R170. Seule concession à la tradition, les striures antisalissures sont toujours là ! Evidemment l’attrait du SL génération R230 est son toit Vario articulé qui se déploie et se replie au gré des caprices de la météo et de vos humeurs. Pour 2003, Mercedes-Benz étend son offre et sa gamme avec l’intégration du V12 biturbo sous le capot du SL R230. Pour Lire la suite

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Lamborghini Countach 5000 S (LP 500S)

Lamborghini Countach 5000 S (LP 500S)
1982 – V12 48V
375 ch – 290 km/h
1 480 kg

Lamborghini a résisté au naufrage annoncé ! Après quelques errements, c’est aux mains des frères Mimran que Nuova Lamborghini est sur des bons rails. De 64 exemplaires sortis des chaînes de Sant’Agata en 1980, Lamborghini a produit 90 voitures en 1981. Alors en mars 1982 à Genève, Lamborghini dévoile sa nouvelle Lamborghini Countach 5000 S (LP 500 S). Remplaçant la « LP 400 S », la nouvelle venue est une évolution sous l’égide de Giulio Alfieri qui est le « boss technique » de Santa’Agata. Plus féru de mécanique, l’ingénieur italien ne s’est pas attaché à modifier l’esthétique de la Countach. Une sage décision tant il semblerait une gageure de vouloir retoucher un dessin unique tracé par un Marcello Gandini particulièrement inspiré. Travaillant alors pour le compte de Bertone, le designer italien a su donner une empreinte unique avec cette forme en coin et cunéiforme digne des canons des années 70. Tout au juste le design a évolué avec un kit carrosserie qui a été apposé dès 1978 avec des extensions d’ailes bien marquées quitte à adoucir la découpe originale des passages de roue arrière. Le museau hérita pour sa part d’un spoiler aérodynamique. Tous les tics des voitures de sport de prestige sont bien là avec phares escamotables, prises d’air multiples à l’instar de celles qui Lire la suite

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Aston-Martin DB7 – Guide Achat

Aston-Martin DB7 - Jaguar Project F XJ41

Pour le design de la DB7 Ian Callum va partir de la Jaguar Project F XJ41, dont la finalisation a été avortée car jugée trop lourde pour une voiture de sport Jaguar.

Jaguar XJS

Avec la reprise d’Aston-Martin par Ford en 1987, c’est la Jaguar XJS qui va servir de plateforme commune pour la nouvelle Aston-Martin DB7.

Après plusieurs années de galères, cessations de paiement et changements de propriétaires, Victor Guntlett préside aux destinées d’Aston-Martin depuis 1981 avec un certain succès. Retour à la tradition de modèles sur mesure avec Zagato, nouvelle Aston-Martin Virage qui remplace (enfin !) la génération AMV8, malgré d’indéniables qualités et un charme fou, dont la conception originelle remonte aux… années 60 avec l’Aston-Martin DBS, dernière Aston-Martin conçue sous l’ère David Brown. Voilà qui relance la firme de Newport Pagnell et lui redonne une assise financière plus rassurante. Malgré, cela, Victor Guntlett en stratège avisé comprend également qu’il faut plus de volume pour être totalement serein sur l’avenir. Mais pour concevoir et produire une « baby Aston », il va falloir passer la main. En 1987 il cède donc 75% de ses parts à Ford qui possède également Jaguar dans son escarcelle. Le projet NPX prend alors forme au sein d’Aston-Martin. Reprenant la plateforme de la Jaguar… XJS mais modifiée pour l’occasion (elle sera également reprise pour la Jaguar XK8). En mars 93, au salon de Genève, Aston-Martin dévoile ainsi sa nouvelle DB7, reprenant ainsi les deux lettres « DB » suite à un accord de Sir David Brown.
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Aston-Martin DB11 V12 AMR

Aston-Martin DB11 V12 AMR
2018 – V12 48V Biturbo
639 ch – 330 km/h
1 765 kg

Après un retour réussi l’année dernière, l’Aston Martin DB11 V12 passe par l’atelier AMR (Aston Martin Racing) qui travaille en parallèle du département Q. Le premier s’occupe d’améliorer les performances des Aston Martin de route en tirant notamment les enseignements de la course tandis que le deuxième se charge des personnalisations et versions spéciales. Un passage chez AMR après une seule année de commercialisation ?! Aston-Martin est en mouvement, et prend en compte toutes les remarques. Et aussi belle et désirable sous les traits de l’équipe de Marek Reichman, l’Aston-Martin DB11 V12 méritait néanmoins quelques séances de mise au point pour mettre totalement son amortissement au diapason de sa plastique aussi réussie qu’inédite. Surtout qu’avec sa petite sœur, la DB11 V8, moins lourde, la DB11 V12 marquait quelque peu le pas en matière d’agilité et d’amortissement en conduite sportive. Autant les distances sport coulés façon Grand Tourisme, la DB11 V12 y excelle, mais dès que l’on attaque des routes tortueuses et à la chaussée dégradée, la conduite est nettement moins efficace. Il est difficile de différencier la DB11 V12 AMR de sa sœur « standard », car les détails de style sont rares, surtout si vous refusez les bandes fluo qui sont optionnelles. Seuls quelques éléments Lire la suite

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Lamborghini Espada 400 GT Série 1

Lamborghini Espada 400 GT Série 1
1968 – V12 24V
340 ch – 250 km/h
1 625 kg

En mars 1967, Bertone et Lamborghini avec un Marcello Gandini comme premier crayon particulièrement inspiré, créent un électrochoc au salon de Genève. La Lamborghini Marzal étonne et séduit par ses larges surfaces vitrées et son concept 4 places. Une aubaine pour le constructeur de Sant’Agata qui cherche à étendre sa gamme et s’adresser à une clientèle plus mûre et souhaitant plus de polyvalence tout en profitant du charisme Lamborghini. Un an plus tard, le projet est totalement repensé dans ses dessous, mais l’enveloppe de la nouvelle Lamborghini Espada 400 GT s’inspire très nettement du prototype Marzal. On retrouve ainsi des proportions peu communes avec une largeur (1,82 m) et longueur (4,70 m) conséquentes tandis que la hauteur est réduite à 1,19 m. Les surfaces vitrées sont généreuses avec des vitres latérales dont la forme s’inspirent de l’étude de style Bertone Pirana. On note un très long capot qui est percé par des prise d’air NACA pour enrichir en air frais l’admission du V12, tandis que les ailes avant sont ajourées finement pour parfaire tant au style qu’au refroidissement du compartiment Lire la suite

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Ferrari 365 GT 2+2

Ferrari 365 GT 2+2
1967 – 12 cyl. en V 24V
320 ch – 245 km/h
1 550 kg

C’est en 1960 avec sa 250 GT que Ferrari a élargi sa gamme et pensé aux pères de familles avec une alternative 2+2. Depuis lors, chaque millésime à Maranello dispose de son offre de Grand Tourisme 2+2. Et la formule plaît puisque depuis cette initiative, la formule 2+2 représente 50% des ventes des productions de Maranello. Au salon de Paris 1967 Ferrari dévoile donc un énième opus de son interprétation du Grand Tourisme 4 places avec la Ferrari 365 GT 2+2. Une nouveauté qui s’inspire pourtant très nettement en matière de design du concept Ferrari 330 GTC Spéciale exposé à Bruxelles et réalisé en 4 exemplaires, dont le premier était destiné à la Cours de Belgique. C’est Pininfarina qui reste au crayon et qui compose donc une ligne assez spectaculaire teintée d’une réelle élégance en jouant sur la longueur de la silhouette. Tout le museau reprend les codes stylistiques des Ferrari 500 Superfast avec un long museau et des phares ronds dans le prolongement des ailes avant. Les surfaces vitrées sont généreuses et autorisent une belle lumière dans l’habitacle. La poupe semble moins à son avantage avec ses formes plus cunéiformes Lire la suite

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Aston Martin DB11 V12

Aston Martin DB11 V12
2016 – V12 48V
608 ch – 322 km/h
1 917 kg

L’Aston-Martin DB11 V12, c’est le tocsin qui sonne le renouveau de la firme de Gaydon. Après de nombreuses années en attente de décision, c’est à coup de séries spéciales qu’Aston-Martin a su prolonger une gamme vieillissante qui pouvait s’appuyer sur une esthétique intemporelle et une image de marque inébranlable. Vous nous ferez remarquer à juste titre que cela n’a-t-il pas été toujours l’histoire de la firme ? Certes, mais avec l’accélération des mœurs et des attentes qui changent, le marché est bien là pour les Grand Tourisme de prestige et en croissance grâce aux marchés en forte croissance comme la Chine, mais il faut adapter son offre. Et la DB11 apporte la plus belle des réponses. Si l’on avait pu craindre dans cette révolution de palais une perte d’âme, que l’on soit rassurés : l’Aston-Martin DB11 V12 est non seulement belle, mais d’une beauté inédite chez Aston avec des nouveaux codes stylistiques pensés par l’équipe de Marek Reichman. Nouveau regard (repris de l’unique DB10 du dernier opus de James Bond incarné par Daniel Craig) mais calandre au dessin historique préservé, et une poupe qui sort réellement des sentiers battus. Les restes de la période Ian Callum sont bel et bien abolis. Le profil est toujours tendu avec un pavillon qui apporte une touche supplémentaire d’originalité, à fortiori, lorsque le client Lire la suite

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Lamborghini 350 GT

Lamborghini 350 GT
1964 – V12 24V
270 ch – 250 km/h
1 400 kg

En Italie, la réussite industrielle de Ferrucchio Lamborghini dans le monde des tracteurs depuis la fin de la deuxième guerre mondiale lui a donné une aisance financière certaine et un appétit de conquête. Fan de Grand Tourisme sportives, et étant lui même client de Maranello, il décide de venir concurrencer Ferrari sur la route. Insensé ?!… Pas tant que ça, car outre des moyens financiers, notre homme sait attirer les bonnes personnes pour mener son projet à son terme. Après un premier prototype Lamborghini 350 GTV présenté à Genève en mars 1963 avec une carrosserie très profilée signée Scaglione, Lamborghini dévoile un an plus tard la toute première Lamborghini de route en (petite) série : la Lamborghini 350 GT. Depuis le premier prototype, c’est la Carrozzeria Touring qui a finalisé le dessin, en supprimant notamment les phares escamotables. En lieu et place, la proue adopte des optiques oblongues (empruntées à la Citroën… Ami 6 !). Elancée et fine, la Lamborghini 350 GT dispose d’un pare-brise très incliné pour favoriser l’aérodynamisme et est agrémentée de larges surfaces vitrées avec de fins montants. Parfait pour la lumière dans l’habitacle et la visibilité périphérique. De fins demi-pare-chocs chromés protègent les extrémités de cette belle carrosserie, tandis que dans les détails de style on relève un fin pli de tôle qui par de Lire la suite

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Lamborghini Countach LP 5000 Quattrovalvole

Lamborghini Countach LP 5000 Quattrovalvole
1985 – V12 48V
455 ch – 292 km/h
1 490 kg

La Lamborghini Countach a réussi le pari de prendre la suite à la Lamborghini Miura tout en se détachant avec sa propre personnalité. La Countach s’est crêpé le chignon avec la Ferrari BB au fil des évolutions respectives. La Ferrari Testarossa en 1984 a remis les pendules à l’heure avec un style très marqué et des performances de très haut niveau. Dans cette loi du talion, Lamborghini sous l’égide des frères Mirman depuis 1981 et avec le très sérieux Guilio Alfieri au bureau d’études depuis 1978, remet les pendules à l’heure dans ce match des titans ! La Lamborghini Countach LP 5000 Quattrovalvole s’affiche ainsi au salon de Genève en mars 1985 sous une robe inchangée. Il faut avouer que c’est difficile de retoucher le dessin originel de Marcello Gandini alors premier styliste chez Bertone. A partir de 1978 la Countach a été affublée d’un kit aérodynamique lui faisant perdre une partie de la pureté du dessin d’origine. C’est donc sous cette forme que la Countach à 48 soupapes est restée fidèle avec ses proportions uniques, son style en coin, Lire la suite

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