Facel-Vega Facellia Type FA

Facel-Vega Facellia type FA

Facel-Vega Facellia Type FA
1960 – 4 cyl. en ligne 8V
115 ch SAE – 185 km/h
990 kg

Tout semble réussir à Jean Daninos le dynamique dirigeant fondateur de Facel Vega. Son intuition, son coup de crayon élégant et sûr (remarqué par les Simca 8 Sport, Ford Comète et Bentley Cresta), et son entregent, lui donnent des ailes et de la suite dans les idées. Après le succès des grosses et statutaires Facel Vega FV1, HK500 et Excellence, Daninos veut élargir sa cible de clientèle vers le bas. L’exemple d’Alfa-Romeo, Porsche ou MG, pour ne citer qu’eux, lui démontre qu’il est dans la bonne direction. A la fin des années 50 la conception d’une « petite » Facel est acquise, et c’est vers un moteur 100% maison (surtout Pont-à-Mousson) que Daninos jette son dévolu. Un choix contraint tant par le gouvernement français qui refuse une mécanique étrangère pour des raisons de devises, que par les constructeurs français qui refusent de fournir un moteur à cet « arrogant » petit constructeur. C’est donc le 28 septembre 1959 que la Facel Vega Facellia type FA est dévoilée au Musée Jacquemin-André (Paris, boulevard Haussmann) dans un premier temps à un parterre de spécialistes et privilégiés avec Stirling Moss comme parrain de luxe, puis est ensuite exposée au Salon de Paris de la même année quelques jours plus tard. Une nouvelle fois, Jean Daninos réalise un dessin magistral et, surtout, adapte ses codes stylistiques dignes de la haute couture automobile à un modèle plus accessible que les grosses Facel HK500. Les proportions sont parfaites (4,12 m mètres de long avec un empattement de 2,45 mètres), avec une ligne tendue à souhait qui vient se terminée en ailes et optiques arrière en lames de couteau. Fabuleux ! La proue reprend les codes stylistiques des grosses Facel, mais en moins vindicatif. Dans les prouesses techniques, soulignons les deux pare-chocs en inox totalement façonnés et intégrés aux extrémités. Toujours en inox, Lire la suite

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Peugeot 404 Cabriolet Injection

Peugeot 404 Cabriolet Injection (1963)

Peugeot 404 Cabriolet Injection
1962 – 4 cyl. en ligne 8V
85 ch SAE – 160 km/h
1 080 kg

Depuis 1960, Peugeot se donne des airs américains avec sa berline 404 avec le traitement de sa poupe. Et, à l’instar de la Peugeot 403, le constructeur de Sochaux décline sa traditionnelle berline en variante cabriolet qu’il a présentée au salon de Paris en septembre 1961. Quoique très classique de ligne, et avec un air de déjà vu, Pininfarina duplique un thème qui a fait mouche avec la Ferrari 250 GT. Force est de reconnaître que le résultat est toujours convaincant et tant pis pour le déjà vu. Une ligne qui n’est pas sans rappeler non plus celle du cabriolet Fiat 1 500… Egalement œuvre du carrossier turinois. Tiens, tiens… ! Le profil très tendu affiche des proportions qui semblent idéale, avec un léger décroché après les portes pour marquer les ailes arrière. Ces dernières sont ponctuées par les optiques de phares tandis que la malle arrière marque un décroché en retombant plus nettement vers le pare-chocs chromé. Histoire de conférer un surcroît de bon goût et aérer le dessin, la Peugeot 404 Cabriolet Injection adopte un pli de carrosserie latéral surligné sur sa partie avant par une tige de chrome. La proue ressemble à celle de Lire la suite

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Alfa Romeo Giulia 1600 Ti Type 105

Alfa Romeo Giulia 1600 Ti Type 105 (1962)

Alfa Romeo Giulia 1600 Ti Type 105
1962 – 4 cyl. en ligne 8V
92 ch – 165 km/h
1 000 kg

Pour remplacer sa berline Giulietta, Alfa Romeo dévoile à l’autodrome de Monza sa nouvelle Giulietta le 27 juin 1962. Un haut lieu du sport automobile qui en dit long sur les ambitions d’Alfa Romeo. Bonne nouvelle pour les fans de berlines sportives, la firme d’Arese ne renie pas son ADN. Côté style, si la Giulietta était ronde et dotées de proportions idéales, l’Alfa Romeo Giulia 1600 Ti détonne quelque peu par un style torturé ponctué d’un porte-à-faux avant inexistant et arrière très prononcé pour privilégier une contenance de coffre à bagage étendue (500 litres) et pratique. Assez carrée, la Giuia est l’œuvre du designer Giuseppe Scarnati. La ligne de caisse très horizontale, tranche avec les rondeurs du passé, et est surmonté d’un habitacle lumineux grâce à des fins montants. Derrière cet aspect finalement très sérieux se cache des traits dictés par le pratique (coffre, luminosité intérieur, visibilité…) et également par une aérodynamique soignée ponctuée par un Cx de 0,34. Chapeau ! La proue semble froncer les sourcils avec son capot qui resserre Lire la suite

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MGB Roadster GHN3

MGB Roadster GHN3
1962 – 4 cyl. en ligne 8V
95 ch SAE – 166 km/h
920 kg

Après une série de roadsters sportifs et spartiate, le trio de tête de la firme MG créée par Cecil Kimber (Morris Garage) décide de révolutionner le genre du roadster anglais. Syd Enever, John Thornley et Roy Brocklehurst vont donc concevoir un roadster qui s’il s’inspire de la MGA, va innover avec une structure autoporteuse de type monocoque (fini le châssis séparé de la carrosserie) pour un meilleur confort. Le coup de crayon du à Syd Enever semble d’inspiration latine et donne à la MGB une allure qui marque les esprits et séduit les clients potentiels. On se méprendrait à attribuer ce dessin à Pininfarina, tant il semble une réduction des Ferrari 250 Cabriolet (1959), avec un sens admirable des proportions. La ligne ininterrompue de type « ponton » clôt définitivement l’héritage stylistique du passé. Dans les inédits, notons de véritables portières dotées en outre de « vraies » vitres descendantes. Des déflecteurs sont Lire la suite

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Lotus Elan Coupé S2 Type 36

lotus-elan-coupe-s2-type-36-7

Lotus Elan Coupé S2 Type 36
1965 – 4 cyl. en ligne 16V
105 ch – 190 km/h
710 kg

En 1962, Colin Chapman décide avec son cabriolet Elan de tirer les enseignements de la Lotus Elite au succès réel auprès des amateurs de voitures de sport et des clients, mais dont le bilan économique a été désastreux pour la firme. Ron Hickman est chargé de tracer des lignes du nouveau cabriolet Elan avec un format compact et élégant, tandis que les dessous sont très sportifs et précis. Rapidement, La Lotus Elan cabriolet se pose en sportive accomplie et bouscule même certaines sportives plus prestigieuses et puissantes sur le papier. En revanche, Colin Chapman note tout de même que certains clients aimeraient une auto plus GT que sportive avec un aspect moins spartiate. Lotus profite ainsi de sa 2e série (la S2) pour présenter en 1965 la Lotus Elan Coupé S2 Type 36. Plus qu’un simple hard top posé, certains détails sont repensés, comme le dessin de la malle de coffre qui est désormais plus étanche pour vos bagages. Les amateurs avertis auront noté les nouveaux blocs optiques Lire la suite

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