Il faut trouver un successeur au vieillissant et pourtant toujours charmeur coupé Alfa-Romeo Giulia « Bertone ». C’est donc la nouvelle berline Alfetta tipo 116 qui va servir de plateforme pour le nouveau coupé qui va porter le patronyme de sa « donneuse » : Alfetta GT. Dans le cahier des charges le constructeur milanais a pensé dès la fin des années 60 au successeur à son coupé Giulia à succès, en prenant une orientation plus Grand Tourisme. Plus de place, un coffre accru pour les bagages, plus de confort, voilà qui donne un nouveau cap. Après différentes études, dont certaines se rapprochent du coupé Fiat Dino en matière de style, c’est l’incontournable Giorgetto Giugiaro (déjà auteur du coupé Bertone), qui agit désormais dans sa propre entreprise Ital Design, qui va remporter la décision finale avec un dessin très moderne, une ligne en coin et une élégance teintée de vitesse. Museau fin avec calandre Alfa au centre et les deux paires de doubles phares ronds, larges surfaces vitrées latérales conférant une belle lumière dans l’habitacle vaste pour quatre personnes. L’arrière à pan coupé et la partie la plus massive, mais Giugiaro a joué sur le dessin des optiques et sur les plis de carrosserie pour alléger l’ensemble. Deux ans après la berline Alfetta, l’Alfa-Romeo GT est présentée et commercialisée en 1974.
Lire la suite
Archives du mot-clé Autodelta
Alfa Romeo 33 Stradale
Alfa Romeo 33 Stradale
1967 – 8 cyl. en V 16V
230 ch – 260 km/h
700 kg
Alfa Romeo 33 Stradale, Carabo et Montreal – retour sur des concepts mythiques
Des optiques avant opérant comme un regard, la calandre en forme de bouche, l’avant développé telle la face d’un visage – et, bien entendu, la voiture telle un corps, avec des épaules et des hanches dessinées autour des roues. Ces similarités anthropomorphiques sont toujours d’actualité aujourd’hui. Comment sont-elles nées et pour quelle raison ? Les premières voitures étaient en fait des véhicules hippomobiles sans attelage, et sans ornement particulier. Mais, depuis les années 30, les carrossiers (un nom qui demeure utilisé jusqu’à aujourd’hui) sont devenus des experts en matière de lignes. Ils frappent avec leur marteau les feuilles d’acier pour façonner les voitures à la main, directement sur un châssis en bois, afin de créer des modèles véritablement uniques aux lignes rondes et sensuelles, qui semblent issues d’un idéal organique. Au fur et à mesure de l’évolution industrielle, les formes ont eu tendance à se simplifier, parce que les équipements de production de l’époque ne permettaient pas toujours autant de raffinement que le travail artisanal. Lire la suite