Volkswagen Golf 2 G60 Rallye
1989 – 4 cyl. en ligne 8V Compresseur
160 ch – 209 km/h
1 195 kg
Volkswagen Golf 2 G60 Rallye
1989 – 4 cyl. en ligne 8V Compresseur
160 ch – 209 km/h
1 195 kg
Volkswagen Golf 2 GTI G60
1990 – 4 cyl. en ligne 8V Compresseur
160 ch – 216 km/h
1 080 kg
Simca 1000 Rallye 3
1978 – 4 cyl. en ligne 8V
103 ch – 183 km/h
880 kg
La Simca 1000 Rallye 3 bombe le capot, et joue à « monsieur muscles », en adoptant principalement le kit compétition groupe 2 mais permettant de rouler sur route ouverte. Mais avec son look de méchante, sa tenue de route sportive et ses 103 ch, il n’y en aura pas pour tout le monde…
Le moteur placé toujours en porte-à-faux arrière, est bien connu, puisque c’est le quatre cylindres de 1 294 cm3 repris à la Simca 1000 Rallye 2. Repassé par l’atelier compétition de Simca, sa culasse est spécifique avec un taux de compression qui passe de 9,5 à 10,3 tandis que une nouvelle pipe de sortie d’eau est inaugurée. Toute la distribution est revue avec des ressorts de soupapes doublés, des nouvelles coupelles de ressorts de soupapes, volant moteur, un arbre à cames plus pointu, bougies Champion N2, pompe à huile renforcée,… L’alimentation est confiée à une paire de carburateurs Weber double corps type 40 DCOE montés sur un collecteur d’admission spécifique. Le collecteur d’échappement est également inédit avec quatre sorties qui débouchent dans un pot de détente primaire, puis ensuite dans un silencieux placé transversalement sous la jupe arrière. Toutes ces modifications du kit Groupe 2, permettent de passer à 103 ch à 6 200 tr/mn et un couple de 127 Nm à 4 900 tr/mn. Le ton est donné, et il va falloir taper dans les hauteurs du compte tours Veglia pour tirer toute la vigueur de cette mécanique. La boîte manuelle est toujours à 4 rapports (seulement) mais l’étagement a été resserré pour favoriser les reprises et la performance. Et face au chronomètre, malgré une aérodynamique catastrophique, mais comptant sur un poids contenu (880 kg) et une belle motricité (merci la propulsion avec le moteur en porte-à-faux), la Simca 1000 Rallye 3 fait des étincelles : 183 km/h, km DA en 31’’6. Afin de digérer les nouvelles contraintes, les longerons sont renforcés. A noter que la technique générale des trains roulants est daté avec, certes des roues indépendantes, mais des ressorts à lames sur le train avant. Le train arrière repose sur des bras oscillants obliques renforcés. En sus des barres antiroulis, l’amortissement télescopique est signé Koni. Outre des renforts sur les fixations, la Simca 1000 Rallye 3 autorise également de très nombreux réglages de géométrie pour permettre à l’amateur (éclairé !) de trouver le comportement routier adapté à son style de pilotage. La direction est à crémaillère sans assistance, avec 2,25 tours entre les butées. Précise et efficace, elle es tun vrai atout dans le pilotage et le (re)placement de la Simca 1000 Rallye 3. Le freinage est repris à la Rallye 2 avec ses quatre disques (ventilés avant). Les jantes Amil en alu de 13 pouces sont montées en pneus Pirelli Cinturato de 165/70 HR13 AV et 175/70 HR13 AR. Petit volant en main (360 mm de diamètre), la Simca 1000 Rallye 3 étonne par sa stabilité en ligne droite et sa
facilité de pilotage sur le sec. Plutôt sous-vireuse, c’est ensuite à l’accélérateur qu’on enroule. Elle est diabolique dans les routes de montagne, justifiant ainsi le palmares de ses sœurs dans les courses de côtes. NSU TT/TTS, Renault 8 Gordini, la Simca 1000 Rallye 3 est le dernier des Mohicans dans ce type d’architecture face à des rivales qui ont opté pour le tout avant non sans succès (Mini Cooper, VW Golf GTI, Renault 5 Alpine). Une fois assis dans les sièges baquets, pas de surprise puisque tout l’univers de la Simca 1000 Rallye 2 est repris à l’identique. Batterie de manos Veglia sous les yeux, ambiance noire, finition bon marché et habitabilité exiguë fleurent bon la sportive des années 60… mais nous sommes déjà fin 70’. L‘équipement est complet avec lunette arrière chauffante, pare-brise feuilleté, rétroviseur jour/nuit… En revanche en bonne sportive radicale, la Simca 1000 Rallye 3 est éprouvante au quotidien entre barouf mécanique et dureté des suspensions.
Autres versions :
Les Rivales :
Avant d’acheter
La Simca 1000 Rallye, produite de 1970 à 1978 a été produite en grand nombre, trouvant son public plutôt jeune et épris de compétition automobile. Un véritable succès pour « la bombinette qui n’était pas bleue ». La fin de carrière de la Renault 8 Gordini et la mise en place du SRT (Simca Racing Team) a laissé un boulevard à la Simca 1000 Rallye. La Simca 1000 Rallye 3 est la plus rare des versions de série puisque produite entre 1977 et 1978 à seulement 1 000 exemplaires. Les survivantes ne sont pas si nombreuses, la corrosion ayant fait de véritables ravages, sans compter sur les affres de la compétition, ou encore les modifications en tout genre. Si la mécanique est fiable, car rustique, les syncros de boîtes ont souvent souffert et sont à inspecter. L’entretien doit avoir été réalisé selon les préconisations, tandis que le réglage du carburateur n’est pas à la portée du premier venu. La disponibilité des pièces n’est pas toujours bonne, mais des refabrications sont possibles par des clubs. Avant de céder aux sirènes d’une GTI des années 70, il conviendra donc de s’assurer que tous les accessoires sont présents, mais également que la carrosserie sera exempt de tout point de rouille…
Entretien : Tous les 7 500 km (vidange) ou tous les ans et tous les 15 000 km (entretien)
Mots clés : Simca | Chrysler Europe | 1000 | Rallye | 3 | GTI | SRT | Simca Racing Team | Amil | Poissy | France | SIMCA | 1000 RALLYE 3 | GTI | BERLINE SPORT
✔ TOP Performances ǀ Agilité diabolique ǀ Tenue de route sportive ǀ nombreux réglages possibles ǀ Freinage ǀ Voiture de course ?! ǀ Boîte de vitesses ǀ Direction ǀ Baquets efficaces ǀ Souplesse moteur ǀ Equipement ǀ Série limitée ǀ Poids | ✖ FLOP Esthétique générale discutable ǀ Fin de « race » ? ǀ Inconfort total ǀ Bruit à bord ǀ Présentation intérieure bon marché ǀ Pas de 5e rapport ǀ Un seul coloris disponible |
Fiche Technique
Marque : Gamme : Année : PA – Prix neuf : Moteur : Puissance : Couple : Suralimentation: Transmission : Poids (RPP) : Freins : Roues : Performances : |
Simca 1000 Rallye 3 1977 7 CV – 29 700 FF 4 cylindres en ligne 8 soupapes (1×1 ACL) – 1 294 cm3 103 ch à 6 200 tr/mn (79,60 ch/litre) 127 Nm à 4 900 tr/mn (98,44 Nm/litre) non propulsion + BV4 manuelle 880 kilos (8,54 kg/ch) 2 disques pleins AV et 2 disques pleins AR jantes alu 13″ + pneus en 165/70 HR13 AV et 175/70 HR13 AR 0 à 100 km/h en ND; 183 km/h, km DA en 31’’6 |
Textes : Benjamin de la Renardière (Alis Webzine) – Photos : D.R
Guide des Sportives
Guide des Sportives vous permet de retrouvez toutes vos voitures de sport préférées classées par marque, modèle, gamme, génération après génération. Ferrari, Porsche, Lamborghini, Aston Martin et autres constructeurs de voitures de sport et de voitures de prestige (Lotus, BMW,Mercedes-Benz, Audi), aux sportives plus populaires comme les GTI et petites sportives (Peugeot 205 GTI, R8 Gordini, VW Golf GTI…), le Guide des Sportives recense toutes les automobiles considérées et choisies par la rédaction comme voitures sportives. Chaque auto est traitée de la même manière avec un descriptif, des informations techniques et des conseils d’achat. De 1945 à nos jours, Guide des Sportives est alimenté chaque semaine de nouveaux dossiers.
La rédaction
Nous sommes très heureux d’être à nouveau présents au Rallye Monte-Carlo avec un fort contingent d’équipages faisant confiance à Clio Rally4 et Clio Rally5. Les deux modèles sont rapidement devenus les références de leurs catégories sur toutes les surfaces après avoir fait leurs premières apparitions publiques sur cette épreuve mythique proposant un magnifique terrain d’expression. Cette 90e édition du Rallye Monte-Carlo promet d’être à la hauteur de la légende avec son parcours grandement renouvelé et de longues étapes sans assistance avant de retrouver la Principauté. Cet événement sera également l’occasion de célébrer nos partenariats avec Castrol et Michelin, qui seront représentés cette semaine par deux grands espoirs issus de nos trophées. Nous avons déjà hâte d’y être pour faire briller ensemble nos couleurs ! Benoît Nogier, directeur commercial racing d’Alpine Racing
Moins d’un an après avoir obtenu son premier sacre national depuis son retour en rallye, Alpine était assurée avant même le départ de connaître la consécration sur la scène internationale pour la première fois depuis la saison inaugurale du Championnat du Monde FIA des Rallyes en 1973.
L’unique question en suspens concernait l’identité du pilote avec lequel la marque au A fléché allait être couronnée : Pierre Ragues et Manu Guigou, tous deux victorieux à deux reprises cette année. Les deux hommes abordaient l’épreuve espagnole du mondial avec des objectifs distincts. D’un côté, Pierre Ragues pouvait se permettre de contrôler jusqu’à l’arrivée pour être sacré tandis que son compatriote devait absolument finir sur le podium en espérant une défaillance de son adversaire.
Vainqueur du rendez-vous précédent au Rally Nova Gorica, Manu Guigou affichait ses intentions dès la première boucle vendredi en remportant les trois premières spéciales avant de récidiver dans l’après-midi pour prendre un avantage de 2’52’’6 sur son rival, pénalisé d’une minute pour un pointage anticipé. Lire la suite
La PEUGEOT 106 a été la première voiture de la génération 6. Ce nouveau véhicule était destiné à élargir l’offre de PEUGEOT sur le segment B des petites citadines représentant à l’époque un peu plus du tiers des immatriculations européennes et 40 % des immatriculations en France.
Le lancement commercial de la PEUGEOT 106 a eu lieu le 12 septembre 1991, elle a été présentée à la presse comme « une boule de sympathie enrobée de sourires et habillée de charme qui se sent si parfaitement bien dans ses 3,56 m de surprises et d’étonnement. Conçue polyvalente, sculptée pour la ville taillée pour la route c’est un concentré d’élégance et de séduction, traction avant à moteur transversal né du savoir-faire PEUGEOT et puisant ses racines dans la même tradition ».
Lancia Stratos Stradale
1974 – 6 cyl. en V 12V
190 ch – 232 km/h
890 kg
A la fin des années 70, PSA est mal en point. On craint même à terme une banqueroute. Le rachat de Citroën, puis du groupe Chrysler ex-Roots (incluant Simca) et une gamme Peugeot robuste, sérieuse mais vieillissante, ankylose PSA dans son développement. Pourtant, cette stratégie de croissante externe avec une présence renforcée et accélérée de facto sur certains marchés (Royaume Uni, Espagne, Italie) est pertinente. Désormais il faut une locomotive et vite ! Le projet M24 est justement en cours pour venir jouer les trublions chez les voitures citadines polyvalentes et lutter à armes égales avec la Renault 5 de chez Renault et sa bouille moderne, chose que la trop sérieuse Peugeot 104 ne peut faire. C’est la Peugeot 205 qui est en gestation et qui sera commercialisée le 23 février 1983. D’abord seule la carrosserie 5 portes est commercialisée avec des versions essence « classiques », à l’exception de la Peugeot 205 Turbo 16 qui est également là dès le lancement, car Peugeot veut accrocher des victoires en groupe B au Championnat du Monde des Rallyes. La Peugeot 205 séduit d’emblée grâce au design signé Gerard Welter (Centre Design Peugeot) qui pris le dessus face à la proposition trop classique de Pininfarina. Puis en mars 1984, c’est le coup de tonnerre autant que le coup de coeur pour tous les passionnés de voitures de sport avec la commercialisation de la Peugeot 205 GTI 1L6 de 105 ch. La saga 205 GTI est lancée et la VW Golf GTI va (enfin) trouver à qui parler !…
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Citroën AX Sport
1987 – 4 cyl. 8V
95 ch – 186 km/h
715 kg