Alpine V6 Turbo Le Mans

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Alpine V6 Turbo Le Mans
1990 – 6 cyl. en V 12V Turbo
185 ch – 238 km/h
1 235 kg

Depuis 1986, l’Alpine V6 Turbo souffle sur les braises du sport automobile français. Mais elle peine à réussir en raison du peu de moyen que la Régie a mis à sa disposition. Après un retour au « A flêché » sur le capot avant avec la V6 Turbo Lire la suite

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Renault 19 16S

Renault 19 16S

Renault 19 16S
1990 – 4 cyl. 16V
140 ch – 215 km/h
1 050 kg

Surnommée l’arlésienne, la Renault 19 16S va finalement arriver dans les salons et les show-rooms des concessions en mai 1990, soit deux ans après le lancement de la gamme 19. La faute à une mécanique multisoupapes qui a dû patienter pour des raisons de difficultés d’industrialisation. En effet, le quatre cylindres 12 soupapes des Renault 21 TXI et R25 TXI monopolise l’outil de production. Résultat, la Renault 19 16S arrive après la bataille et va renoncer à un engagement en groupe A en rallyes puisque la Clio 16S pointe le bout de son capot bombé. Reculer pour mieux sauter ? Côté look, Renault tient à différencier son modèle de pointe, à l’instar des R21 2L Turbo et R25 V6 Turbo, la face avant adopte des optiques élargies en deux parties, qui relèguent les clignotants dans le bouclier avant. Ce dernier est redessiné et plus aéré avec en prime une bavette pour optimiser refroidissement et appuis. Un kit carrosserie complet (bas de caisse, boucliers Lire la suite

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Peugeot 205 Griffe

Peugeot 205 Griffe

Peugeot 205 Griffe
1990 – 4 cyl. en ligne 8V
130 ch – 205 km/h
915 kg

Depuis 1984, Peugeot domine les débats dans le petit monde des GTI. La Peugeot 205 GTI, notamment en motorisation 1,9 litres 130 ch n’est pas la plus puissante, pas la plus perfectionnée et n’a aucune technique de pointe. Mais son homogénéité générale la rend terriblement efficace et attractive, d’autant que dans le même temps, Volkswagen et sa Golf 2 GTI sont partis vers une philosophie plus bourgeoise. Ajoutez à cela les victoires en compétition (WRC groupe B et rallyes-raids), une campagne de pub agressive et dynamique et un look général sans faute de goût, et voilà la Peugeot 205 GTI qui truste les premières places. Pourtant, Peugeot relance la machine, avec une surprise au salon de Paris 1990 en dévoilant une série spéciale baptisée « Griffe ». Limitée à 3 000 exemplaires, dont 1 000 exemplaires pour le marché français, la Peugeot 205 Griffe est basée sur une 205 GTI 130 ch avec son moteur 1,9 litres. Il se murmure que le point de départ de cette série spéciale et une inspiration de la voiture personnelle de Jean Todt, patron de Peugeot Talbot Sport (PTS), qui s’était fait faire une Peugeot 205 GTI sur mesure avec notamment cette teinte vert fluorite. Dans les tics spéciaux, toutes les baguettes et extensions d’ailes sont gris foncés (terminé les touches de rouge), et ce gris foncé va même Lire la suite

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Volkswagen Golf 2 GTI G60

Volkswagen Golf 2 GTI G60
1990 – 4 cyl. en ligne 8V Compresseur
160 ch – 216 km/h
1 080 kg

Les compactes sportives sont en pleine évolution et cèdent à la course à l’armement et à la puissance. Ainsi, la Volkswagen Golf 2 GTI 16S avec ses 139 ch fait presque déjà pale figure et ne peut en tout cas prétendre faire la course en tête. Il faut dire que la Peugeot 309 GTI16 ou l’Opel Kadett GSI 16V avec leurs mécaniques qui dépassent les 150 ch ont pris le large. Alors faisant suite à la discutable Golf 2 G60 Rallye, et à la très rare et exclusive Golf 2 G60 Limited (210 ch, transmission Syncro), Volkswagen poursuit le déploiement de son moteur G60 dans la gamme Golf 2 GTI. Extérieurement, la Golf 2 GTI G60 profite d’emblée du tout récent facelift opéré en juillet 1989, avec ses gros boucliers carrés qui se veulent plus aérodynamiques. Il faut l’écrire assez vite, car avec un Cx de 0,37 nous sommes loin des meilleures élèves en la matière. La calandre accueille de série quatre Lire la suite

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Honda NSX – Guide Achat

Design Honda NSX

Design Honda NSX

Honda NSX

Honda NSX

Pininfarina Honda HP-X (1984)

Pininfarina Honda HP-X (1984)

MG EX-E concept Car 1985

MG EX-E concept Car (1985)

Dans les années 80, Honda a fait sa réapparition en F1 en tant que motoriste à l’ère des V6 turbo. D’abord chez Lotus avec un pilote prometteur en pleine ascension (Ayrton Senna), puis chez Williams qui remporte le titre constructeur et pilote, et enfin chez McLaren à compter de 1988, le rusé Ron Dennis ayant réussi à attirer dans ses filets le motoriste nippon. Dans le même temps, chacun y va de sa supercar, à commencer par Porsche et sa 959 ou Ferrari qui avec sa F40 donne de sacrées idée à tous. Et pourquoi Honda n’aurait pas sa supercar, ou à défaut sa Grand Tourisme avec la philosophie Honda héritée de la course et de la moto ? Courant 1985, après un concept car signé Pininfarina équipé d’un V6 Turbo Honda, la décision est prise de développer la future Honda NSX. C’est le designer japonais Ken Okuyama qui va se charger de tracer les traits et l’allure de la Honda NSX. L’inspiration avec le concept car MG EX-E présenté en 1985 au salon de Birmingham est assez évident, et logique puisque le groupe Austin-Rover, propriétaire de MG, est alors en lien avec Honda. Le projet technique est sous la houlette de Shigeru Uehara. Et de la technique de pointe, la Honda NSX n’en manque pas à commencer par sa coque en aluminum (une première mondiale pour une voiture de série) pour réduire le poids (la coque à elle seule ne pèse que 210 kilos). Ce critère est un leitmotiv chez les ingénieurs japonais, à raison, pour garantir une tenue de route efficace et précise. Les trains roulants sont à double triangulation comme sur les voitures de course. La compétition automobile est une source d’inspiration très nette pour réussir l’entrée de Honda chez le monde prestigieux des GT. Ferrari et Porsche n’ont qu’à bien se tenir ?…
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Opel Vectra A 2000i 16V

Opel Vectra A 2000i 16V

Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 175 kg

Au début des années 80, Opel a misé sur l’aérodynamique soignée de ses véhicules pour faire plus moderne et « jeune ». Mais seul le design ne suffit pas à rajeunir une marque qui peine à séduire et changer son image vieillotte. Mais la nouvelle Opel Vectra en 1988 balaie les préjugés et conjugue belle ligne et aérodynamique. Mais côté « sport » seule la Vectra GT et ses 130 ch a la lourde mission de tracter toute une gamme. Un peu maigre vu le plateau relevé des berlines sportives. Pour 1990, Opel nous rassure avec deux versions sportives : Vectra 2000i 16V et Vectra 2000i 16V 4×4. Voilà donc la berline du Blitz qui emprunte le quatre cylindres 16 soupapes de 150 ch qui a fait des étincelles dans la Calibra mais surtout la Kadett GSI 16V. En bonne sportive qui se respect, l’Opel Vectra A 2000i 16V est passé au magasin de sport pour se parer d’un kit carrosserie complet : boucliers enveloppants, bas de caisse, jantes alu de 15 pouces (communes avec la Calibra 16V) et becquet de malle arrière. A noter que seule la carrosserie 3 volumes Lire la suite

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Opel Vectra A 2000i 16V 4×4

Opel Vectra A 2000i 16V 4x4

Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 215 kg

Opel depuis la sortie de sa compacte Kadett joue la carte de l’aérodynamique et de belles mécaniques pour dynamiser une image qui peine à éclore spontanément dans l’esprit des clients. Trop classiques et vieillottes les Opel ? A voir… Mais avec sa berline Vectra (A) qui remplace en 1988 avantageusement (c’est peu de l’écrire) l’Ascona, Opel semble avoir trouver la bonne voie. Et deuxième éclair de génie pour la firme au Blitz, les problèmes récurrents de motricité et de train avant sur les versions de pointe sont désormais du passé avec l’adoption de la transmission intégrale. Ainsi l’Opel Vectra A 2000i 16V (1990) et sa fabuleuse mécanique 16 soupapes de 150 ch trouvent enfin une motricité à la hauteur de chaque canasson survolté du quatre cylindres hérité de la bouillante Kadett GSI 16V. Quoique discrète de ligne, l’Opel Vectra 2000i 16V 4×4 conserve toute la présentation de sa sœur jumelle à deux roues motrices : kit carrosserie complet comprenant boucliers enveloppants (mais aérodynamiques), bas de caisse, fin becquet de malle arrière et jantes Lire la suite

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Maserati Shamal

Maserati Shamal V8 Biturbo (1990)

Maserati Shamal V8 Biturbo
1990 – 8 cyl. en V 32V Biturbo
326 ch – 270 km/h
1 385 kg

Maserati sous l’égide d’Alejandro de Tomaso connait des hauts et des bas depuis sa reprise. Toute la stratégie initiale a été misée sur la Maserati Biturbo dont la vocation initiale était de concurrencer notamment BMW. Mais le sémillant argentin a de la suite dans les idées et affiche des ambitions d’expansion. Ainsi, coup sur coup, Maserati se lance dans l’étude d’une berlinette à moteur central arrière baptisée Chubasco qui devait concurrencer les Lamborghini et Ferrari, et d’une Grand Tourisme exclusive à très haute performance : la Maserati Shamal. La prise de participation de Fiat dans le capital de la firme de Modène va mettre fin à l’aventure Chubasco, mais pas de la Shamal déjà très avancée en développement. Et après tout, Ferrari ne possède pas dans sa gamme de GT à moteur avant équivalente. Comme pour les améliorations esthétiques apportées sur le dessin originel d’Andreani depuis la Maserati 222, c’est Marcello Gandini qui est missionné pour dessiner la Maserati Shamal. Enfin, « dessiner »… il faut le dire vite, car la tâche du designer italien est des plus ardues puisqu’il doit composer avec des emboutis existants afin de réduire les coûts. La base est la Maserati Spyder (ou Merak) avec son empattement court. Passage à la salle de musculation pour élargir les épaules et la croupe (+10 cm), donnant ainsi une emprise au sol plus apte à digérer la fougue du V8 biturbo. Gandini sort le grand jeu pour démarquer le plus possible la Shamal des autres Biturbo. Citons ainsi dans le désordre une calandre plus large et des optiques lenticulaires, des boucliers enveloppants, une malle arrière surélevée qui sert également d’appui, et des bas de caisse. Les phares arrière sont fumés et reliés par une bande de la même teinte. Marcello Gandini soigne également les détails comme le déflecteur de capot qui masque les essuie-glaces, tandis qu’un faux arceau noir tranche avec la couleur de la carrosserie (si elle n’est pas noire) sur lequel est inscrit « Shamal ». Enfin, petite touche d’originalité chère à Gandini, l’arche de roue arrière n’est pas rond mais biseauté sur sa partie haute, Lire la suite

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TVR Griffith 400 Mk2

TVR Griffith 400 Mk2
1991 – 8 cyl. en V 16V
240 ch – 240 km/h
1 050 kg

Depuis le salon de Birmingham 1990, le public est sous le choc de la séduction. Peter Wheeler qui a racheté TVR en 1981 a réussi son pari et marqué les esprits. Sa TVR Griffith, deuxième du nom dans la généalogie des sportives produites à Blackpool, captive les pupilles qui se dilatent sur son passage. Le plus étonnant, c’est qu’aucun dessin n’a été réalisé, Peter Wheeler et son équipe ont travaillé directement sur des maquettes en grandeur nature. Un sacré instinct ! Avec son empattement court (2,28 mètres) et son empreinte au sol peu commune (3,96 mètres de long et 1,94 mètres de large) la TVR Griffith se dote d’une carrosserie aux lignes fluide, racée et aux stigmates à l’agressivité contenue. Si l’inspiration néo rétro n’est pas un vain mot, la TVR Griffith ne tombe pas pour autant dans les fautes de goût grossières. Bien au contraire, elle regorge de moult détails aussi étonnants que séduisants. Citons ainsi les poignées de portes escamotées dans la découpe des portes, les optiques rondes sous globe, les grosses jantes alu de 15 et 16 pouces ou Lire la suite

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Lotus Omega

Lotus Omega

Lotus Omega
1990 – 6 cyl. en ligne 24V Biturbo
376 ch – 284 km/h
1 615 kg

Force est de constater que depuis 1986 l’Opel Omega n’enflamme pas les foules malgré d’indéniables qualités et des six cylindres en ligne multisoupapes modernes. Mais General Motors dispose d’une botte secrète située à Hethel, puisque Lotus lui appartient. Et Lotus sait comment améliorer des autos plutôt placides départ à l’instar des Ford Cortina et Talbot Sunbeam qui seront de véritables sportives une fois parées du badge Lotus, signe d’un travail de fond du constructeur anglais. L’Opel Omega (Vauxhall Carlton sur le marché anglais) est donc envoyée en cure de préparation chez Lotus. Et le moins qu’on puisse dire est que le résultat du travail opéré se remarque au premier coup d’œil ! Alors que chez Alpina on joue la discrétion, la Lotus Omega singe l’excentricité de Brabus avec ses boucliers proéminents, ses extensions d’ailes rapportées, ses bases de caisse et son gros aileron intégré sur la malle arrière. Aucun doute, la Lotus Omega veut sortir de l’ombre, même si côté couleur vous aurez le choix entre le vert Lire la suite

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