Ferrari 308 GTB Quattrovalve QV

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Ferrari 308 GTB QV
1982 – 8 cyl. en V 32V
240 ch – 255 km/h
1 275 kg

Depuis 1975 Ferrari règne en maître sur le petit monde des berlinettes à moteur central arrière avec sa Ferrari 308 GTS/GTB. Mais au fil des années, l’injection a remplacé les carburateurs et la carrosserie a troqué le polyester pour de l’acier dès 1977 en Europe (1976 aux USA). Plus de poids sur la balance et une puissance qui chute de 255 ch à 214 ch en 1980 ! Une tendance qui touche alors beaucoup de ses rivales en raison de nouvelles normes antipollution imposant pour les grosses mécaniques une injection plus propice aux économies de carburant que les gloutons (mais charmants) carbus. Pour cette année 82, Ferrari corrige le tir en concentrant ses efforts sur ce qui a été toujours son poids fort : « il motore ». Sa nouvelle culasse à 32 soupapes (soit 4 par cylindre) lui a d’ailleurs donné sa nouvelle appellation : Ferrari 308 GTB Quattrovalve. Extérieurement, difficile de la distinguer de ses devancières. Seul l’amateur averti pourra identifier aisément cette nouvelle version (rétroviseurs extérieurs plus carrés avec logo Ferrari, calandre avec Cheval Cabré, feux antibrouillards intégrés, grilles de capot AR redessinées,…). En y regardant bien, la face avant semble singer de plus en plus sa grande sœur Ferrari BB 512i. Pininfarina auteur de cette carrosserie (sous les crayons de Leonardo Lire la suite

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Ferrari 412

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Ferrari 412
1985 – V12 24V
340 ch – 250 km/h
1 885 kg

Classique parmi les classiques de Maranello, la saga des Ferrari 2+2 nées « 365 » en 1972 (déjà !) est devenue « 400 » avec un V12 en évolution, puis adopte l’injection pour satisfaire aux normes antipollutions américaines en 1979. Seulement au passage la belle GT italienne doit sacrifier 30 ch de sa puissance. Sacrilège ?!… Avec l’arrivée de la sculpturale Ferrari Testarossa dans la gamme, la Ferrari 400i semble d’un autre temps. Pour autant, le dessin de Pininfarina de 1972 conserve une superbe élégance que peu de Grand Tourismes peuvent revendiquer. Alors Ferrari renvoie son carrossier attitré à sa planche à dessin pour donne un coup de jeune à l’égérie 2+2 de Maranello qui pour le coup s’appelle désormais Ferrari 412. Pour cette année 1985, la Ferrari 412 se lance dans sa dernière ligne droite d’une carrière riche et bien remplie. Et pour l’occasion, Pininfarina a subtilement retravaillé proues et poupes. On note ainsi des boucliers redessinés, plus enveloppants, des clignotants avant blancs tandis que la malle arrière est légèrement réhaussée, et les échappements intégrés au bouclier. Preuve d’une certaine antériorité et voulant jouer dans la catégorie luxe, les chromes Lire la suite

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Ferrari Mondial 3L2

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Ferrari Mondial 3L2
1985 – V8 16V
214 ch – 230 km/h
1 445 kg

Depuis 1980 Ferrari tente de convaincre dans le rayon des coupés 2+2 avec sa Mondial. Une tentative déjà peu concluante commercialement avec la Dino 308 GT4 dans les années 70 avec Bertone aux crayons. Ferrari a depuis renoué avec Pininfarina, mais force est de constater que si le designer italien favori d’Enzo Ferrari s’en tire avec les honneurs, la Ferrari Mondial 8, puis QV peine à convaincre. Ferrari revoit donc sa copie pour 1985 en harmonisant toute sa gamme de la nouvelle Ferrari 328 GTB/GTS à la Ferrari Mondial qui devient « 3L2 » en raison du nouveau V8 à la cylindrée accrue. C’était également un des gros griefs de la Mondial : des performances pour le moins modeste. Désormais, la Ferrari Mondial 3L2 est plus jolie et actuelle avec ses boucliers plus enveloppants et épais, tout en étant (enfin !) peints ton caisse. La nouvelle calandre reprend le principe de la « grille coupe frites » inaugurée sur la Ferrari Testarossa. La poupe évolue peu et on peut toujours Lire la suite

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Ferrari 308 GTS QV

Ferrari 308 GTS QV
1982 – 8 cyl. en V 32V
240 ch – 255 km/h
1 286 kg

Depuis 1975 Ferrari règne en maître sur le petit monde des berlinettes à moteur central arrière avec sa Ferrari 308 GTS/GTB. Mais au fil des années, l’injection a remplacé les carburateurs et la carrosserie a troqué le polyester pour de l’acier dès 1977 en Europe (1976 aux USA). Plus de poids sur la balance et une puissance qui chute de 255 ch à 214 ch en 1980 ! Une tendance qui touche alors beaucoup de ses rivales en raison de nouvelles normes antipollution imposant pour les grosses mécaniques une injection plus propice aux économies de carburant que les gloutons (mais charmants) carbus. Pour cette année 82, Ferrari corrige le tir en concentrant ses efforts sur ce qui a été toujours son poids fort : « il motore ». Sa nouvelle culasse à 32 soupapes (soit 4 par cylindre) lui a d’ailleurs donné sa nouvelle appellation : Ferrari 308 GTS Quattrovalve. Extérieurement, difficile de la distinguer de ses devancières. Seul l’amateur averti pourra identifier aisément cette nouvelle version (rétroviseurs extérieurs plus carrés avec logo Ferrari, calandre avec Cheval Cabré, feux antibrouillards intégrés, grilles de capot AR redessinées,…). En y regardant bien, la face avant semble singer de plus en plus sa grande sœur Ferrari BB 512i. Pininfarina auteur de cette carrosserie aussi sportive que sensuelle avec ses galbes d’ailes prononcés, a su dessiner une ligne qui résiste admirablement aux années qui Lire la suite

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Ferrari 328 GTB

Ferrari 328 GTB

Ferrari 328 GTB
1985 – 8 cyl. en V 32V
270 ch – 260 km/h
1 263 kg

Le temps passe et même les beaux dessins doivent se mettre au goût du jour. A fortiori lorsque, comme dans la gamme Ferrari, la nouvelle Testarossa présentée en 1984 révolutionne l’empreinte stylistique de Maranello. A ses côtés la Ferrari 308 GTB/GTS Quattrovalve semble désormais démodée. Ferrari se charge donc de lui offrir un lifting de fin de vie histoire de la maintenir dans la course chez les Grand Tourisme de sport et de prestige. Impossible de la confondre avec la Ferrari 308, car si la silhouette reste identique (et c’est fort heureux) les boucliers avant et arrière évoluent : plus enveloppants, ils donnent un coup de jeune bien vu mais ne s’intègrent pas totalement en harmonie avec la ligne originelle qui jouait avant tout sur la finesse. Là, on a l’impression que la silhouette fine a été alourdie à ses extrémités. On chipote ? Certes, tout est affaire de goût… Les jantes à 5 bâtons sont plus grosses (16 pouces) mais restent fidèles au dessin Ferrari. Toujours assise très basse sur ses suspensions, la Ferrari 328 GTB captive les passants et flatte son conducteur. Pour le reste, pas de changement et la version GTS conserve toujours l’ablation des vitres de custodes par des persiennes intégrales. Le large bouclier arrière très carré, laisse échapper deux doubles sorties rondes Lire la suite

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Ferrari Testarossa

Ferrari Testarossa

Ferrari Testarossa
1984 – 12 cyl. à plat (Boxer) 48V
380 ch – 290 km/h
1 500 kg

En ce salon de Paris en septembre 1984, le public est tombé sous le choc de la nouvelle production star de Maranello. La Ferrari Testarossa doit en effet perpétuer la saga des Grand Tourisme de la firme au cheval cabré et faire mordre la poussière à sa rivale désignée : la Lamborghini Countach. Depuis la sortie de la Miura à la fin des années 60, Lamborghini et Ferrari se livrent une bataille de clochers à coup de V12. Un match également arbitré par deux designers qui s’opposent dans leurs styles : Pininfarina plus sobre, classique et élégant pour Ferrari et Bertone plus novateur, dérangeant et excentrique pour Lamborghini. Cette fois-ci, Pininfarina a dû composer avec des contraintes techniques dictées par les ingénieurs de Maranello, notamment l’emplacement des radiateurs sur les flancs comme en F1 pour améliorer la répartition des masses. Une gageure dont Pininfarina va se sortir avec un talent fou puisque ces prises d’air béantes latérales sont habillées d’ailettes superposées conférant un style unique. Une véritable signature même ! Museau fin avec long porte-à-faux avant, la Ferrari Lire la suite

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Ferrari F12tdf

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Ferrari F12tdf
2015 – V12 48V
780 ch – 340 km/h
1 520 kg

A Maranello, rien n’est figé ! Pour preuve, d’aucun trouvaient déjà la Ferrari F12 au firmament des Grand Tourismes super sportives. Classique avec son V12 atmosphérique en position avant et sa propulsion, elle avait réussi à mettre une claque à la Ferrari 599 et ses dérivés. Ressortant des archives l’appellation « Tour de France », Ferrari l’adosse à une version plus aiguisée encore de la Ferrari F12. La carrosserie a été quelque peu retravaillée pour offrir plus d’appui aérodynamique (230 kg à 200 km/h) et d’aération des organes mécaniques, justifiant ainsi la gueule béante qui semble avaler le bitume tandis que les hanches arrière semblent lacérées comme un jean branché dispendieux… La Ferrari F12 Tour de France est plus basse, et semble plus agressive encore. Ses proportions restent identiques mais les détails font la différence et pas seulement pour l’esthétique…Inutile de préciser qu’à son volant, vouloir rouler incognito est Lire la suite

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Ferrari 488 GTB

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Ferrari 488 GTB
2015 – V8 32V Biturbo
670 ch – 330 km/h
1 475 kg

Depuis la Ferrari California T, Maranello confirme le retour du turbocompresseur associé aux prestigieux groupes motopropulseurs italiens. Ceux qui ont bonne mémoire, se souviennent que déjà quelques pièces de choix comme la Ferrari 288 GTO ou la Ferrari F40. Et les plus avertis savent que pendant les années 70- 80 Ferrari avait prévu une berlinette 208 à moteur Turbo pour le marché italien afin de rester sous les 2 litres pour des raisons fiscales. La berlinette à moteur V8 central arrière millésimé 2015 adopte à son tour le V8 biturbo, à l’instar de bon nombre de ses rivales déclarées (McLaren 650S, Mercedes AMG GT S,…). La Ferrari 488 GTB vient donc remplacer la 458 Italia, mais elle est bien plus qu’un facelift, car Maranello a tout revu de fond en comble (pour les vitrages seul le parebrise est identique). Alors certes, la silhouette est familière, mais la partie aéro a notamment été sérieusement revue pour une efficacité Lire la suite

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Ferrari Mondial 8

Ferrari Mondial 8

Ferrari Mondial 8
1980 – V8 16V
214 ch – 230 km/h
1 445 kg

Après une tentative infructueuse avec Bertone pour dessiner une 2+2 à moteur central AR, Ferrari fait appel à Pininfarina. Un exercice de style difficile avec lequel le carrossier italien va s’en tirer avec les honneurs. Pour 1980, la Ferrari Mondial dévoile ainsi une ligne élancée, à la fois sportive et élégante, avec quelques artifices de style qui rappellent que la Mondial est bien fabriquée à Maranello : phares escamotables, grilles, 4 feux Lire la suite

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Ferrari 550 Maranello

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Ferrari 550 Maranello
1997 – V12 48V
485 ch – 312 km/h
1 690 kg

Après plusieurs années de moteur central arrière, la Grand Tourisme de Maranello opère le grand retour en arrière… ou plutôt en avant ! Pour 1997, Ferrari renoue ainsi avec la tradition des GT à moteur V12 avant. Pininfarina est toujours le designer de confiance qui a la lourde tâche de tracer des lignes tendues, élégantes, sans appendices aérodynamiques disgracieux mais en générant de l’appui. L’astuce provient donc du carénage inférieur, à l’instar de la Ferrari F355, qui génère de l’appui en favorisant l’effet venturi. Pour le reste, c’est certes classique et élégant, mais tous les artifices attendus sont là : feux ronds arrière enchâssés dans poupe surmontée d’un becquet intégré à la malle de coffre, jantes alu 18 pouces à 5 bâtons, ouïes de requin dans les flancs avant, deux Lire la suite

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