Venturi 260 Atlantique

venturi-260atlantique-4

Venturi 260 Atlantique
1991 – 6 cyl. en V 12V
260 ch – 270 km/h
1 180 kg

Depuis le début de l’aventure en 1984, Venturi est à la recherche d’une image en phase avec ses qualités. Après une montée en puissance en 1989 avec le V6 PRV de 2,8 litres de 260 ch, Venturi imagine pour 1991 une série spéciale baptisée 260 Atlantique qui reprend le nom du circuit de la nouvelle usine de Couëron basée en… Loire-Atlantique justement ! Au programme, Lire la suite

Alpine A610

alpine-a610-3

Alpine A610
1991 – 6 cyl. en V 12V Turbo
250 ch – 262 km/h
1 420 kg

Après des années d’hésitations, Renault se décide en 1989 à redonner une chance à Alpine. La dernière ? Mille Miles et Le Mans finissent la génération des Alpine V6 Turbo (GTA), avant qu’en 1991 la nouvelle Alpine A610 ne soit lancée. Renault avait de grandes ambitions mais pas mis tous les moyens de son Lire la suite

Maserati 222 SR Biturbo

Maserati 222 SR Biturbo (1991)

Maserati 222 SR Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 18V Biturbo
250 ch – 230 km/h
1 308 kg

Croyez-le ou pas, mais la saga des Biturbo ne cesse de se renouveler et se décliner. Notamment depuis la commercialisation en 1990 de la Maserati Shamal puis de la plus « populaire » (il faut le dire vite !) Racing en 1991, un nouveau visage signé Marcello Gandini a été instauré. Alors certes, le talentueux designer italien a du composer avec des impératifs budgétaires précis en conservant à l’identique les emboutis existants. C’est donc toute la face avant qui est repensée sur la Maserati 222 SE qui s’appelle désormais « SR » et non plus « SE ». Les amateurs éclairés des Maserati Biturbo savent ainsi d’emblée que nous sommes en présence d’une Biturbo à moteur V6 de 2,8 litres de cylindrée, réservé généralement aux marchés d’exportation (vs l’Italie considérée comme le marché domestique de la firme de Modène). La Maserati Racing cède donc sa nouvelle calandre plus large et aux contours plus affirmés, tandis que les optiques lenticulaires font leur apparition, bien dans le ton de son époque, mais s’intégrant néanmoins curieusement dans le dessin d’ensemble. De profil, peu de changement hormis de menus détails à commencer par le becquet aérodynamique à l’embase du pare-brise pour optimiser le flux d’air vers les essuie-glace et apporter la touche personnelle de Marcello Gandini. Le reste est Lire la suite

Maserati 222.4v Biturbo

Maserati 222.4v Biturbo (1991)

Maserati 222.4v Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
279 ch – 259 km/h
1 300 kg

Fort du succès (d’estime !) de la Maserati Racing, Maserati avait dans sa manche développé de concert son pendant à moteur V6 2,8 litres biturbo 24 soupapes. Finalement, le rafraîchissement de la gamme Maserati Biturbo suit la même architecture à deux têtes qu’auparavant avec un V6 deux litres pour le marché italien afin de satisfaire aux normes fiscales dissuasives au-delà de cette cylindrée, et un V6 2,8 litres biturbo pour les marchés exports (d’où le « E » ou « SE » des précédentes Maserati 222). Pour son troisième souffle, c’est de nouveau Marcello Gandini qui est aux commandes artistiques et donne un nouveau visage à la gamme Biturbo. « Nouveau visage » pas tant que ça finalement, car ce sont les travaux réalisés sur la Maserati Shamal qui inspirent la nouvelle Maserati 222.4v Birturbo. Pas étonnant dès lors de constater la similitude entre les deux proues (optiques lenticulaires, calandre élargie aux bords plus larges, boucliers enveloppants…). La poupe reste en revanche identique au précédent face lift de 1990 (gros pare-chocs et aileron plus conséquent à l’empreinte sur la totalité de la malle arrière, feux arrière multicolores). Quelques détails de style propres à Gandini sont reconduits comme le becquet aérodynamique à l’embase du pare-brise protégeant les essuie-glaces. En revanche, les passages de roue arrière demeurent ronds et non spécifiques comme sur la Shamal ou l’avortée Chubasco. Une volonté de renouveau louable, certes, mais qui ne Lire la suite

TVR Griffith 430 Mk2

TVR Griffith 430 Mk2
1991 – 8 cyl. en V 16V
280 ch – 250 km/h
1 050 kg

Pas de doute, dès la première apparition de la TVR Griffith au salon de Birmingham un an plus tôt, le public a été immédiatement conquis. A tel point que 300 bons de commandes ont été signés pendant le salon. Il faut avouer que la TVR Griffith Mk2 (la première génération a été produite dans les années 60 sur la base de la TVR Grantura) dispose d’un physique des plus attrayants. Une ligne pure et musclée qui semble illustrer à merveille son caractère marqué et sa conduite pure et sans filtres. C’est Peter Wheeler, le propriétaire de TVR depuis 1981, qui s’est chargé de donner forme à son nouveau roadster. Empattement très court, une ligne ramassée et dotée d’épaules larges (près de 2 mètres de largeur), la TVR Griffith pointe en avant un museau très effilé avec ses phares sous globes profilés et son capot aux échancrures d’’extracteur d’air aussi évocateurs qu’utiles. Les emprunts à la grande série sont évidents (feux arrières d’Opel Vectra Lire la suite

Maserati 2.24v Facelift Biturbo

Maserati 2.24v facelift Biturbo (1991)

Maserati 2.24v Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
245 ch – 230 km/h
1 323 kg

La très exclusive Maserati Racing a ouvert la voie en s’inspirant des codes stylistiques de la Maserati Shamal. Marcello Gandini est toujours à la table à dessin avec un budget des plus serrés. Pas étonnant donc de constater une réelle similitude d’une Maserati « Biturbo » à l’autre qui passe entre ses griffes. Si la silhouette reste fidèle à l’originelle signée Pierangelo Andreani, la Maserati 2.24v Facelift Biturbo change de faciès avec un résultat pour le moins discutable. La calandre est élargie et semble avoir été apposée après coup, tandis que les optiques lenticulaires reprises à la Shamal donne un drôle de regard à cette Maserati au sang chaud. Boucliers toujours imposants mais retouchés pour l’occasion, prises d’air NACA inversées sur le capot moteur, aileron de malle arrière et de nouvelles jantes alu OZ multibranches de 16 pouces qui habillent mieux l’ensemble. A noter dans les détails le déflecteur qui vient se placer au sommet du capot et qui masque les balais d’essuie-glace. Finalement, une fois digéré ce regard digne d’une Lire la suite

Jaguar XJR-S

Jaguar XJR-S
1991 – 12 cyl. en V 24V
333 ch – 255 km/h
1 800 kg

La Jaguar XJS (née XJ-S) semble intemporelle. Depuis 1975, aucune réelle modification esthétique n’est venu modifier le trait originel et cette ligne devenue une véritable signature de la firme de Coventry. Lancée en pleine crise pétrolière et au pire moment de l’existence de Jaguar, le coupé XJS peina à convaincre et surtout ne profita jamais de version plus puissante. C’est plutôt l’inverse qui se produisit pour faire diminuer des consommations copieuses à une époque où le cours du pétrole s’envolait. Mais en 1990, la donne est enfin propice à une version de pointe. C’est le TWR (Tom Walkinshaw Racing) qui va être mis à contribution, faisant déjà des beaux résultats en championnat du monde d’endurance. Cette version sportive dénommée XJR-S 5.3 litres est commercialisée en août 1989 et durera jusqu’au mois d’août 1990 histoire de préparer le terrain… Pour 1991, le V12 passe à 6 litres tandis. Et ses nouvelles prétentions sportives la Jaguar XJS-R 6L0 souhaite les afficher même à l’arrêt avec un kit agressif complet comprenant des boucliers avant et arrière, un aileron de malle AR, et des jantes alu 16 pouces à profil bas. Une approche qui dénature quelque peu la ligne d’origine qui joue plus dans le noble et élégant que dans le m’as –tu vu ! Beaucoup de chromes sont Lire la suite

Renault Clio 16S

renault-clio-16s-8

Renault Clio 16S
1991 – 4 cyl. en ligne 16V
140 ch – 212 km/h
975 kg

Depuis mai 1990, la Renault Clio apporte une sacrée dose de modernité et fait rapidement oublier la Renault Supercinq. Elle inaugure des dimensions à la hausse qui fera date chez les petites citadines avec +5 cm en longueur et +6 cm en largeur. D’ailleurs, elle est élue en novembre voiture de l’année. Pour 1991, la Renault Supercinq GT Turbo a une descendance. Mais cette fois-ci, Renault fait un virage à 360° et délaisse le turbocompresseur pour une mécanique aspirée naturellement à 16 soupapes. Côté look, impossible de passer à côté de la Renault Clio 16S et de la confondre avec une de ses sœurs plus populaires. Les ailes avant et arrière sont gonflées et spécifiques, tout comme le matériau dans lequel elles sont fabriquées (Noryl GTX) qui permet dans les petits chocs urbains de reprendre sa forme initiale. Les boucliers sont peints ton caisse et celui de la proue reçoit des antibrouillards et une large aération pour refroidir la mécanique. Et fin du fin, l’amateur appréciera le bossage de capot (pour laisser de la place au collecteur d’admission) et sa prise d’air. Dans les détails surprenants, les jantes de série sont en tôle et de 14 pouces seulement (c’est « cheap ») et le Lire la suite

Bugatti EB110 GT

bugatti-eb110-gt-19

Bugatti EB110 GT
1991 – 12 cyl. en V 60V Turbo
560 ch – 338 km/h
1 800 kg

Romano Artioli et Jean-Marc Borel se sont mis en tête de faire renaître Bugatti. Une idée qui a nécessité de nombreux et coûteux efforts (rachat de la marque à Messier), construction d’une usine inédite et ultra-moderne à Campogalliano (Italie) et conception d’une super Grand Tourisme qui doit assumer son héritage avec talent et passion. Rien que ça ! Paulo Stanzani (ex-Lamborghini) est alors chargé de projet et c’est Marcello Gandini qui est aux crayons. Mais coup de tonnerre, rien ne marche comme prévu, et le bouillant patron italien Artioli décide contre toute attente de se séparer de Stanzani en cours de route, et peu de temps après juge le design proposé par Gandini pas assez marqué « Bugatti » et trop proches des réalisations passées du designer italien, ancienne star de la Carrozzeria Bertone. Pour cette année 91, la Bugatti EB 110 GT est (enfin) dévoilée officiellement avec Alain Delon comme parrain. C’est le designer maison Giampaolo Benedini qui va terminer le travail et donner un style personnel plus en phase avec Bugatti. Mais ces atermoiements offrent un résultat somme toute mitigé qui peine à séduire le public. Nous sommes loin de l’élégance d’une Jaguar X220 ou de la bestialité d’une Ferrari F40. Il faut avouer que la ligne de la Bugatti a été non seulement dictée par son architecture, mais également par des impératifs aérodynamiques et de refroidissement dû aux très hautes prestations Lire la suite

Lancia Delta HF Integrale Evoluzione

lancia-delta-hf-integrale-evoluzione-831-1993-5

Lancia Delta HF Integrale Evoluzione
1991 – 4 cyl. Turbo 16V
210 ch – 208 km/h
1 300 kg

Depuis 1986, Lancia a doté sa Delta de la transmission intégrale et d’un turbocompresseur. Depuis les modèles toujours plus évolués se succèdent au catalogue italien pour permettre l’homologation en Rallye et lutter à armes égales face à Toyota. Pour 1991, Lancia nous propose une énième évolution de sa Delta HF Integrale. Du dessin initial fin et élégant tracé par un Giorgietto Giugiaro inspiré à la fin des années 70, il semble ne rester pas grand-chose, si ce n’est le profil. C’est bien simple, on a l’impression que la frêle Delta d’origine est passée à la salle de musculation. Ailes bodybuildées encore plus larges que la version 16V, boucliers proéminents, gros becquet d’aileron (réglable !)… Bien campée sur ses jantes de désormais 16 pouces, la Lancia Delta HF Integrale du cru 92 est sacrément virile et annonce fièrement ses prétentions sportives pures et dures. Et partout, les aérations sont agrandies pour optimiser le refroidissement des organes mécaniques. Cela explique ainsi les doubles optiques de phares spécifiques plus petites pour laisser passer aussi l’air frais. Rien n’a été laissé au hasard pour Lire la suite