Lever de rideau sur une icône ! Au Salon de l’Automobile de Genève, Bugatti fête la Veyron, la super-voiture de sport de série la plus rapide au monde, dont les caractéristiques de puissance suscitent l’enthousiasme dans le monde entier depuis son lancement sur le marché, il y a dix ans. La Veyron est limitée à 450 exemplaires. Ces 450 véhicules ont tous été vendus. Avec la première mondiale de la dernière Veyron à Genève, un chapitre sans précédent de l’histoire automobile atteint son apogée. Bugatti présente la Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse « La Finale », qui porte le numéro de châssis « 450 », aux côtés de la Veyron 16.4 qui a quitté il y a dix ans les ateliers de Molsheim avec le numéro de châssis « 1 », et qui a inauguré la marche triomphale du bolide.[slideshow id=712]
« Avec la Veyron, Bugatti a démontré la capacité de ses ingénieurs à développer des performances techniques de pointe, qui semblaient jusque-là impossibles, et d’entrer ainsi dans une dimension entièrement nouvelle de la construction automobile», déclare Wolfgang Dürheimer, Président de Bugatti Automobiles S.A.S. «La Veyron occupe une place parfaitement méritée à la pointe de la concurrence. »
« En tant que super-voiture de sport de série la plus puissante et la plus rapide au monde, la Veyron est encore une référence à l’heure actuelle », poursuit M. Dürheimer. « Avec son record mondial de vitesse à 431,072 km/h, elle est devenue une icône en matière de dynamique longitudinale. »
Le développement de la Bugatti Veyron compte parmi l’un des plus grands défis techniques dans le domaine automobile. Quatre objectifs étaient assignés aux développeurs Bugatti dans le cahier des charges du bolide : le véhicule devait développer plus de 1 000 CV, rouler à plus de 400 km/h, accélérer de zéro à cent en moins de trois secondes, mais aussi – et c’était là le plus grand défi – être capable dans cette configuration de conduire son propriétaire à l’opéra avec confort et avec style.
Outre ses caractéristiques de puissance à couper le souffle, c’est justement son aptitude à l’utilisation quotidienne ainsi qu’aux voyages confortables et luxueux qui rend la Veyron si unique, et qui la distingue de toutes les autres super-voitures de sport et hypervoitures du marché.
Cette combinaison s’est révélée être la recette du succès. Aujourd’hui, les 450 véhicules prévus ont tous été vendus : 300 coupés et 150 super-voitures de sport découvertes.
« Aucun autre constructeur automobile n’a réussi jusqu’à présent à commercialiser un produit synonyme de performances techniques inégalées et de luxe absolu de manière similaire, que ce soit en quantité et en prix », explique Wolfgang Dürheimer. « C’est un succès grandiose pour Bugatti. »
La Veyron ne se contente toutefois nullement d’incarner la performance et la vitesse absolue. Elle est également un parangon de design automobile intemporel. Mieux encore, de par son esthétique particulière, fortement marquée par l’ADN de design historique de Bugatti, la Veyron est une œuvre d’art automobile.
« La Veyron, c’est de la technique, du design et de l’art – conformément aux valeurs de la marque Bugatti : « Art, Forme, Technique » », souligne M. Dürheimer. Les clients de Bugatti sont tout aussi uniques que ses véhicules. « La Veyron a créé une clientèle entièrement nouvelle pour une marque automobile. »
« Outre la certitude de posséder la voiture de sport de série la plus rapide du monde, avec le plus haut niveau d’exclusivité, la clientèle Bugatti apprécie, en acquérant une Veyron, le fait de s’inscrire dans l’histoire d’une marque automobile riche en tradition », explique le Président de Bugatti. « C’est pourquoi beaucoup de véhicules se retrouvent dans des collections privées, et sont achetés par des connaisseurs automobiles en tant que bien d’investissement. »
Bugatti a tout fait pour combler les désirs des clients quant à l’équipement des 450 voitures de sport Veyron. La carrosserie en carbone apparent vernis était par exemple particulièrement demandée. Bugatti propose actuellement huit teintes, soit plus que tout autre constructeur, et dans une qualité que personne d’autre n’atteint. Pour les carrosseries en fibre de carbone avec peinture de finition, la marque de luxe française compte aujourd’hui 100 coloris différents. Une multitude de matériaux très luxueux, qui étaient jusqu’à présent inhabituels dans le domaine automobile, sont également mis en œuvre, comme la porcelaine, le cristal, des cuirs et des bois spéciaux, l’or et le platine. Chaque Bugatti configurée par la clientèle est une pièce unique. Dernièrement, le prix moyen des véhicules vendus, options comprises, se situait à 2,3 millions d’euros.
Bien entendu, Bugatti travaille déjà à la suite de son histoire de succès. Le prochain modèle est en cours de développement. « La prochaine Bugatti doit nous permettre de consolider et d’étendre le statut de leader que nous avons acquis grâce à la Veyron », annonce le Président de Bugatti. « Nous sommes devant le défi de vouloir rendre encore meilleur ce qu’il y a de meilleur. »
La 450e Veyron : Grand Sport Vitesse « La Finale »
La dernière des 450 super-voitures de sport Veyron est la Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse « La Finale ». Elle tire sa puissance inouïe d’un moteur W16 de 8 litres et 1 200 CV, qui développe le couple maximal prodigieux de 1 500 Nm. Elle accélère de zéro à cent en 2,6 secondes. Sa vitesse maximale est de 410 km/h.
Le design de « La Finale » : un hommage moderne au numéro de châssis « 1 »
« Pour la conception de « La Finale », les designers se sont inspirés de la première Veyron. La boucle de l’histoire de succès de cette super-voiture de sport se referme donc également sur le plan visuel », déclare le designer en chef de Bugatti, Achim Anscheidt. « Même si les deux véhicules ont pour thème chromatique le rouge et le noir, la numéro « 1 » et la numéro « 450 » ont cependant chacune leur caractère visuel propre. Après tout, chaque Veyron est une pièce unique. » L’acquéreur de la Grand Sport Vitesse « La Finale » a également eu une grande influence sur le design du véhicule.
Une première : le carbone apparent rouge
La conception de la carrosserie en carbone de « La Finale » est basée sur celle de la Veyron qui porte le numéro de châssis « 1 ». Il y a dix ans, celle-ci avait été conçue dans le style bicolore caractéristique de Bugatti, qui avait notamment fait florès sur les modèles Bugatti des années 1920 et 1930. Ce langage de design reste à ce jour indissociable de la Veyron. Sur « La Finale », les ailes avant, les portes et les zones situées entre les portes et les prises d’air latérales, appelées « médaillons », sont en carbone apparent noir. Les autres pièces de l’habillage extérieur sont en carbone apparent rouge, dont c’est la toute première utilisation sur un véhicule. Avec ce nouveau coloris, Bugatti offre désormais un total de huit teintes (ok) différentes pour le carbone apparent. La marque de luxe française est à la pointe de l’industrie automobile tant par la diversité des coloris que par la qualité du carbone apparent et de son traitement.
Caractéristique inhabituelle pour une Veyron : le nom de la Grand Sport Vitesse a été immortalisé sur l’habillage extérieur. Le monogramme « La Finale » rappelle par deux fois l’importance particulière de cette super-voiture de sport : bien en évidence sous le projecteur avant droit et, de manière plus dissimulée, sur la face inférieure de l’aileron arrière – peint dans les deux cas en « Italian Red » éclatant dans le carbone apparent noir.
Les prises d’air et le cache du radiateur d’air de suralimentation ont, pour la première fois sur une Veyron, été peints en noir. Ces éléments arborent – également en « Italian Red » – le logo EB et le monogramme « 16.4 » en relief.
Le design des jantes suit lui aussi le thème chromatique rouge/noir. Il convient de mentionner ici les enjoliveurs de moyeu, usinés dans un bloc d’aluminium – un nouvel exemple des énormes moyens que Bugatti emploie pour la fabrication de ses véhicules. Mais ce n’est pas tout : au cours de l’usinage des enjoliveurs de moyeu, le célèbre éléphant Bugatti a été dessiné en relief et peint en noir. Rembrandt Bugatti, sculpteur réputé et frère du fondateur Ettore, est le créateur de cette figure qui devait trôner plus tard sur le bouchon de réservoir de la Type 41 Royale, puis devenir le symbole de la marque. On retrouve l’éléphant sur le bouchon des réservoirs d’huile et de carburant, de couleur rouge, sous la forme d’un insert en aluminium fraisé, en noir anodisé.
Contrastes nobles et soutenus à l’intérieur
« La Finale » cite, dans son habitacle comme dans son apparence extérieure, la première Veyron. L’intérieur de cette dernière était entièrement revêtu de cuir de couleur « Silk », un beige clair. Le cuir, qui habille les bandes centrales de finition des sièges, le plancher, le ciel de pavillon, les plages d’auvent ainsi que la cloison arrière, donne une touche raffinée à l’intérieur de « La Finale ». Contrairement à la « numéro 1 », les designers et l’acquéreur ont cependant opté, dans le cas de la « numéro 450 », pour un contraste de couleurs. Ils ont choisi à cet effet un rouge soutenu, appelé « Hot Spur ». Ce rouge resplendit sur les accoudoirs, le tableau de bord, les panneaux latéraux de siège ainsi que sur la couronne de volant, laquelle est également ornée de surpiqûres beige « Silk ».
Le carbone apparent rouge est également présent dans l’habitacle : sur le tunnel central, sous forme d’inserts dans la console centrale, sur les revêtements de porte et les baquets de siège.
Les appuie-tête rouges sont ornés du monogramme « La Finale », brodé en couleur « Silk ». Celui-ci est également peint en « Italian Red » dans les enjoliveurs de seuil de porte en carbone apparent noir.
L’ornement central de l’habitacle est sans conteste l’éléphant Bugatti sur le couvercle de rangement en carbone apparent rouge situé sur la cloison arrière, entre les sièges. Cette figure est coulée dans le bronze avec une grande habileté artisanale, patinée en noir, puis enchâssée dans le couvercle. Le monogramme « 450/450 » est peint en noir en dessous de la pièce de bronze.
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