Remplacer la petite et pétillante Autobianchi A112, voilà la gageure de la copie demandée à Lancia. D’autant plus que c’est un peu compliqué en interne chez Fiat. L’étude est menée pour la future Y10, puis finalement elle est déroutée par le patron des projet du groupe Fiat Vittorio Ghidella pour la transformer en Fiat Panda, ayant été séduit par le concept pratique et minimaliste de la puce de Turin. Mais finalement l’équipe Lancia va pouvoir récupérer la hâte la plateforme de la Panda et reprendre le dessin tracé par le Centro Stile Fiat. Et force est de constater que malgré cette genèse compliquée et tumultueuse, l’Autobianchi Y10 (ou Lancia Y10 selon les marchés) est une réussite esthétique faite de modernité et d’aérodynamique (Cx de 0,31). Cela malgré un empattement court et une longueur hors tout de 3,34 mètres. Autant la Fiat Panda joue les automobiles pratiques et rustiques, autant l’Y10 joue dans la cours des citadines chics. Et outre son style et sa finition, l’Autobianchi Y10 s’offre également un train arrière déformable à fixation centrale (dit « Essieu Omega »). En mars 1985, la Lancia Y10 est présentée au salon de Genève et vient remplacer une sacrée Autobianchi A112 qui s’efface après 13 ans de bons et loyaux services.
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Lancia Y10 Turbo & GT i.e. – Guide Achat
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