Monza est le temple de la vitesse. D’ordinaire, l’ambiance est terrible avec une foule de tifosi venus voir leur « scuderia Ferrari ». Mais avec la méforme totale des Ferrari, notamment en moteur et vitesse de pointe, plus le Covid qui empêche d’avoir des spectateurs en nombre, c’est la soupe à la grimace. Ajoutez à cela la déclaration du départ de la famille Williams de leur écurie dès le prochain Grand Prix et cela apporte une atmosphère lourde. Seule lueur d’espoir, la règlementation qui met fin aux différents modes « moteur » et qui impose désormais un seul mode. Peut-être que Mercedes GP va perdre son avance sur les autres ?… Pourtant, pendant les qualifications, le doute est levé. Les Mercedes GP sont bien devant, très loin devant tout le monde. C’est bien simple, même sans le jeu des aspiration elles mettent entre 0,5 à 1 seconde aux autres par tour. Dément ! Comme à SPA Francorchamps, toutes les monoplaces équipées de moteur Ferrari sont à la peine. Et si on ajoute cette farce d’organisation des pilotes qui roulent au ralenti pour préparer leur tour et se gênent, c’est la punition d’emblée à Maranello ! Leclerc est qualifié 13e et Vettel 17e… Bref. Devant, Hamilton est intouchable, et Bottas ne peut qu’une nouvelle fois s’incliner. Tous deux vont d’ailleurs accrocher un nouveau record du circuit qui était détenu par Raikkonen (2018) alors sur… Ferrari. Les temps changent ! Derrière les Mercedes GP, ce sont les McLaren et les Racing Point qui mènent le bal des poursuivants. Seul Verstappen arrivent à s’intercaler, tout comme Ricciardo.
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