Ferrari 365 GTB-4 Daytona

Ferrari 365 GTB-4 Daytona
1968 – 12 cyl. en V 24V
352 ch – 280 km/h
1 280kg

Alors que la Ferrari 275 GTB-4 fait ses tours de roues depuis moins d’un an, Ferrari réagit face à l’agression caractérisée de Lamborghini avec sa sculpturale et innovante Miura (GT à moteur central arrière transversal). Au salon de Paris 1968 c’est le choc pour le public qui découvre la nouvelle Ferrari 365 GTB-4. Se présentant sous une architecture des plus classiques (moteur longitudinal avant), c’est Pininfarina qui a réalisé le patron de la nouvelle Grand Tourisme de Maranello dont la fabrication est ensuite confiée à Scaglietti. Aux outrages et excès de fille de Ferrucchio Lamborghini, le designer italien joué un registre dans lequel il est passé maître : le classique élégant et racé. Et il faut avouer que la Ferrari 365 GTB-4 assure avec des proportions idéales, un profil souligner tant par une surface vitrée conséquente que par un pli de carrosserie qui ceinture l’auto pour la rendre plus gracile. Et comme l’élégance est le propre de Pininfarina, ce sont les détails qui vont souligner cette ligne classique. On note ainsi une poupe fastback avec lunette arrière et les quatre petits feux ronds Ferrari Lire la suite

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Lamborghini Miura S

Lamborghini Miura S
1968 – V12 24V
370 ch – 280 km/h
1 180 kg

Depuis deux ans déjà, la Lamborghini Miura électrise le petit monde de la voiture de sport. Si la carrosserie œuvre de Marcello Gandini, « premier crayon » de la Carrozzeria Bertone, captive le regard par sa ligne basse et très large, ses feux avant tels des yeux humain lorsqu’ils se lèvent et sa silhouette qui l’identifie immédiatement dans le flot automobile contemporain. Mais ce sont surtout ses dessous, d’ailleurs dévoilés en primeur dès novembre 1965 qui marquent les esprits et font grincer des dents ses deux rivaux italiens d’à côté (Ferrari et Maserati). En effet, avec son V12 en position transversale central arrière, la Lamborghini Miura reprend à son compte un concept hérité de la course automobile qui est censé favoriser la vivacité de comportement routier. Pour novembre 1968 Lamborghini dédouble sa gamme Miura avec la Lamborghini Miura S qui apporte un gain de 20 ch supplémentaire mais pas seulement. Extérieurement, le dessin Lire la suite

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Ferrari 412

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Ferrari 412
1985 – V12 24V
340 ch – 250 km/h
1 885 kg

Classique parmi les classiques de Maranello, la saga des Ferrari 2+2 nées « 365 » en 1972 (déjà !) est devenue « 400 » avec un V12 en évolution, puis adopte l’injection pour satisfaire aux normes antipollutions américaines en 1979. Seulement au passage la belle GT italienne doit sacrifier 30 ch de sa puissance. Sacrilège ?!… Avec l’arrivée de la sculpturale Ferrari Testarossa dans la gamme, la Ferrari 400i semble d’un autre temps. Pour autant, le dessin de Pininfarina de 1972 conserve une superbe élégance que peu de Grand Tourismes peuvent revendiquer. Alors Ferrari renvoie son carrossier attitré à sa planche à dessin pour donne un coup de jeune à l’égérie 2+2 de Maranello qui pour le coup s’appelle désormais Ferrari 412. Pour cette année 1985, la Ferrari 412 se lance dans sa dernière ligne droite d’une carrière riche et bien remplie. Et pour l’occasion, Pininfarina a subtilement retravaillé proues et poupes. On note ainsi des boucliers redessinés, plus enveloppants, des clignotants avant blancs tandis que la malle arrière est légèrement réhaussée, et les échappements intégrés au bouclier. Preuve d’une certaine antériorité et voulant jouer dans la catégorie luxe, les chromes Lire la suite

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Lamborghini Islero 400 GT

Lamborghini Islero 400 GT
1968 – V12 24V
320 ch – 251 km/h
1 520 kg

La Carrozzeria Touring en faillite, Lamborghini s’est tourné vers Marazzi pour assembler ses Lamborghini 400 GT 2+2. Pour 1968, c’est au salon de Genève que Lamborghini dévoile l’Islero. Evolution du modèle 400 GT, c’est la Carrozzeria Marazzi qui a conservé la confiance de Ferruccio Lamborghini. Sauf que Marazzi est avant tout un carrossier plus industriel qu’artistique. Résultat, la Lamborghini Islero 400 GT se montre sous des atours des plus classiques, discrets… pour ne pas écrire quelconque. Un comble pour la firme au taureau qui possède dans son catalogue la fantasque Lamborghini Miura ! Bertone contre Marazzi, le match est inégal… Reste qu’une fois passée la première déception la Lamborghini Islero 400 GT fait admirer ses lignes tendues, son long capot et sa surface vitrée plane ponctuée de fins montants autorisant une belle lumière dans l’habitacle. Basse avec moins de 1,3 mètre de hauteur, l’Islero est pourtant plus haute de 2 cm mais 22 cm plus courte que la 400 GT 2+2 qu’elle remplace. Seule réelle nouveauté dans le dessin, l’emploi de phares escamotables qui affinent la proue. De profil, l’habitacle est très reculé avec sa petite malle arrière. Enfin les roues de 15 pouces à rayons Borrani peuvent être Lire la suite

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Jaguar Type E V12 Série 3

Jaguar Type E V12 Série 3
1971 – 12 cyl. en V 24V
272 ch – 235 km/h
1 450 kg

Depuis 1961, la Jaguar Type E dessinée par Malcom Sayer, promène son allure féline, élégante et sportive sur les routes. Pour cette année 71, c’est le grand chambardement dans la gamme Type E avec la série 3 : V12, carrosserie 2+2 pour le coupé, et dimensions revues. Scandale ?! Un peu oui, car ce qui saute d’emblée aux yeux est le look revu d’une ligne au départ exceptionnellement équilibrée et qui devient dénaturé par trop de changements. A commencer par l’empattement allongé qui repousse un habitacle qui dans le même temps est devenu proéminent et plus haut. Les chromes se font plus voyants (qui a dit vulgaires ?…), les optiques conservent le principe des normes US, la bouche s’est élargie et tandis que la prise d’air pour le radiateur a pris de l’ampleur. Les plus fins observateurs auront remarqué au passage des arches de roues au dessin inédit. La poupe est équipée de quatre sorties d’échappement (factices) qui indique ainsi à tout amateur qu’il est en Lire la suite

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Lamborghini Jarama 400 GT

Lamborghini Jarama 400 GT
1970 – V12 24V
350 ch – 246 km/h
1 540 kg

La Carrosserie Touring avait fermé ses portes prenant Lamborghini au dépourvu. Bertone avait ainsi dessiné l’Islero qui avait pour vocation de perpétuer le châssis 400 GT et se voyait ainsi comme un modèle de transition. Le temps est venu pour 1970 de la remplacer et c’est toujours Bertone qui s’y colle, confirmant ainsi sa vocation de designer attitré de Lamborghini à l’instar de Pininfarina avec Ferrari. Ferruccio lamborghini rend coup pour coup à son rival de Maranello, Enzo Ferrari ! Déjà auteur des lignes de la sculpturale Lamborghini Miura, Marcello Gandini, jeune designer vedette de la Carrozzeria Bertone est aux crayons pour la nouvelle Lamborghini Jarama 400 GT. La plateforme du coupé Espada est reprise mais l’empattement a été raccourci (de 2,65 à 2,35 mètres). Cela impose à Gandini de tracer des lignes tendues et de composer avec une empreinte au sol très large : 1,82 mètres ! Force est de constater que l’ensemble composer est assez lourd de ligne et mal équilibré en raison d’une très faible hauteur de toit (1,19 mètres seulement), qui alliée avec la largeur extrême de l’auto semble l’écraser. Les lignes sont très tendues tandis que les porte-à-faux sont exagérés et déséquilibrent le profil. Enfin les grosses roues (15 pouces avec pneus de 70) et les larges arches de roues débordantes semblent s’approprier tout le flanc de la Lamborghini Jarama 400 GT. Dans les petites subtilités Lire la suite

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Jaguar XJR-S

Jaguar XJR-S
1991 – 12 cyl. en V 24V
333 ch – 255 km/h
1 800 kg

La Jaguar XJS (née XJ-S) semble intemporelle. Depuis 1975, aucune réelle modification esthétique n’est venu modifier le trait originel et cette ligne devenue une véritable signature de la firme de Coventry. Lancée en pleine crise pétrolière et au pire moment de l’existence de Jaguar, le coupé XJS peina à convaincre et surtout ne profita jamais de version plus puissante. C’est plutôt l’inverse qui se produisit pour faire diminuer des consommations copieuses à une époque où le cours du pétrole s’envolait. Mais en 1990, la donne est enfin propice à une version de pointe. C’est le TWR (Tom Walkinshaw Racing) qui va être mis à contribution, faisant déjà des beaux résultats en championnat du monde d’endurance. Cette version sportive dénommée XJR-S 5.3 litres est commercialisée en août 1989 et durera jusqu’au mois d’août 1990 histoire de préparer le terrain… Pour 1991, le V12 passe à 6 litres tandis. Et ses nouvelles prétentions sportives la Jaguar XJS-R 6L0 souhaite les afficher même à l’arrêt avec un kit agressif complet comprenant des boucliers avant et arrière, un aileron de malle AR, et des jantes alu 16 pouces à profil bas. Une approche qui dénature quelque peu la ligne d’origine qui joue plus dans le noble et élégant que dans le m’as –tu vu ! Beaucoup de chromes sont Lire la suite

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Bugatti EB110 GT

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Bugatti EB110 GT
1991 – 12 cyl. en V 60V Turbo
560 ch – 338 km/h
1 800 kg

Romano Artioli et Jean-Marc Borel se sont mis en tête de faire renaître Bugatti. Une idée qui a nécessité de nombreux et coûteux efforts (rachat de la marque à Messier), construction d’une usine inédite et ultra-moderne à Campogalliano (Italie) et conception d’une super Grand Tourisme qui doit assumer son héritage avec talent et passion. Rien que ça ! Paulo Stanzani (ex-Lamborghini) est alors chargé de projet et c’est Marcello Gandini qui est aux crayons. Mais coup de tonnerre, rien ne marche comme prévu, et le bouillant patron italien Artioli décide contre toute attente de se séparer de Stanzani en cours de route, et peu de temps après juge le design proposé par Gandini pas assez marqué « Bugatti » et trop proches des réalisations passées du designer italien, ancienne star de la Carrozzeria Bertone. Pour cette année 91, la Bugatti EB 110 GT est (enfin) dévoilée officiellement avec Alain Delon comme parrain. C’est le designer maison Giampaolo Benedini qui va terminer le travail et donner un style personnel plus en phase avec Bugatti. Mais ces atermoiements offrent un résultat somme toute mitigé qui peine à séduire le public. Nous sommes loin de l’élégance d’une Jaguar X220 ou de la bestialité d’une Ferrari F40. Il faut avouer que la ligne de la Bugatti a été non seulement dictée par son architecture, mais également par des impératifs aérodynamiques et de refroidissement dû aux très hautes prestations Lire la suite

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Ferrari Testarossa

Ferrari Testarossa

Ferrari Testarossa
1984 – 12 cyl. à plat (Boxer) 48V
380 ch – 290 km/h
1 500 kg

En ce salon de Paris en septembre 1984, le public est tombé sous le choc de la nouvelle production star de Maranello. La Ferrari Testarossa doit en effet perpétuer la saga des Grand Tourisme de la firme au cheval cabré et faire mordre la poussière à sa rivale désignée : la Lamborghini Countach. Depuis la sortie de la Miura à la fin des années 60, Lamborghini et Ferrari se livrent une bataille de clochers à coup de V12. Un match également arbitré par deux designers qui s’opposent dans leurs styles : Pininfarina plus sobre, classique et élégant pour Ferrari et Bertone plus novateur, dérangeant et excentrique pour Lamborghini. Cette fois-ci, Pininfarina a dû composer avec des contraintes techniques dictées par les ingénieurs de Maranello, notamment l’emplacement des radiateurs sur les flancs comme en F1 pour améliorer la répartition des masses. Une gageure dont Pininfarina va se sortir avec un talent fou puisque ces prises d’air béantes latérales sont habillées d’ailettes superposées conférant un style unique. Une véritable signature même ! Museau fin avec long porte-à-faux avant, la Ferrari Lire la suite

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Ferrari F12tdf

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Ferrari F12tdf
2015 – V12 48V
780 ch – 340 km/h
1 520 kg

A Maranello, rien n’est figé ! Pour preuve, d’aucun trouvaient déjà la Ferrari F12 au firmament des Grand Tourismes super sportives. Classique avec son V12 atmosphérique en position avant et sa propulsion, elle avait réussi à mettre une claque à la Ferrari 599 et ses dérivés. Ressortant des archives l’appellation « Tour de France », Ferrari l’adosse à une version plus aiguisée encore de la Ferrari F12. La carrosserie a été quelque peu retravaillée pour offrir plus d’appui aérodynamique (230 kg à 200 km/h) et d’aération des organes mécaniques, justifiant ainsi la gueule béante qui semble avaler le bitume tandis que les hanches arrière semblent lacérées comme un jean branché dispendieux… La Ferrari F12 Tour de France est plus basse, et semble plus agressive encore. Ses proportions restent identiques mais les détails font la différence et pas seulement pour l’esthétique…Inutile de préciser qu’à son volant, vouloir rouler incognito est Lire la suite

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