Opel GT 1900

Opel GT 1900
1968 – 4 cyl. en ligne 8V
90 ch – 185 km/h
940 kg

Depuis le salon de Francfort 1965, les amateurs furent frappés par l’étude de style Opel « Experimental GT ». Signé par Erhard Schnell et de toute son équipe, il avait d’abord été conçu en secret sans en informer la direction générale. Cette dernière lorsqu’elle découvrit le prototype fut conquise immédiatement par le projet. Entre les bravos du public de Francfort et la satisfaction interne chez Opel, décision fut alors prise de lancer la conception d’une Opel GT en partant d’éléments mécaniques de la Kadett B et en s’inspirant du style du concept car. Le principe de la « Mini Corvette » est reconduit, avec un gabarit néanmoins différent du prototype, ce que le public va constater dès septembre 1968 à la commercialisation de l’Opel GT. Une silhouette style bouteille de coca-cola, avec un avant plongeant et aérodynamique et des hanches larges qui viennent mourir dans un postérieur à pan coupé inversé cerclé d’un becquet intégré pour donner de la stabilité à haute vitesse. Cet arrière a des faux airs de Ferrari 275 GTB en réduction avec ses deux doubles optiques rondes. Les passages de roues plus marqués donne une belle assise à l’allure générale de cette micro GT (4,11 mètres de long pour 1,58 mètres de large). Et comme si cela ne suffit pas, l’Opel GT 1900 regorge de détails de style tous aussi séduisants qu’évocateurs de sportivité. A commencer par les phares avant rétractables qui tournent sur leur axe de la droite vers la gauche. Succès garanti auprès Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 7.3/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Datsun 2000 Sports Fairlady SRL311

Datsun-2000-1600-brochure1970-

Datsun 2000 Sports Fairlady SRL311
1967 – 4 cyl. en ligne 8V
150 ch SAE – 205 km/h
910 kg

Depuis 1963, la saga des Datsun Sports Series vient rivaliser avec les productions anglaises sur le marché américain et australien. Les MG B, Triumph Spitfire et autres Austin-Healey doivent composer avec cette japonaise voulue par Ukyo Katayama avec une obstination qui force le respect. Du quatre cylindres 1,5 litres de cylindrée, le roadster nippon a su évoluer en 1967 pour désormais jouer les têtes d’affiches avec un gros 1 900 cm3 de 135 ch SAE et même 150 ch SAE selon la carburation retenue par le client. Avec moins de quatre mètres de longueur, la Datsun Fairlady 2000 Sports est d’un gabarit menu et sa faible largeur (1,49 mètres) commence à la dater sérieusement au niveau du style. Très typé début sixties, la Datsun 2000 Sports n’en demeure pas moins toujours charmeuse mais sérieuse, et offre une belle harmonie et homogénéité de style, à l’exception de la capote une fois en place qui semble disproportionnée par sa hauteur. La proue semble jouer les siamoise avec la MG B avec ses optiques rondes légèrement encastrées laissant une calandre prendre de profil du relief. Ligne tendue et surlignée par un discret jonc chromé (qui court sur le flanc haut) qui vient terminer sa course sur une amorce d’aileron comme sur une Peugeot 404 Coupé/Cabriolet. L’ensemble ne Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 4 votes)

Triumph GT6 Mk1

Triumph GT6 Mk1
1966 – 6 cyl. en ligne 12V
95 ch – 172 km/h
880 kg

Après un premier essai avorté en 1964 en raison d’une surcharge pondérale trop importante pour le quatre cylindres d’origine, mais qui valida le dessin réussi de Giovanni Michelotti, Triumph adapta en premier lieu le dessin « coupé » fastback pour ses Spitfire de course pour les 24 Heures du Mans. Non sans un beau succès à la clé puisque la Triumph Spitfire remporta sa catégorie en 1965. Excusez du peu ! Du coup, Triumph compte bien surfer sur ce succès, et développe toujours sur cette carrosserie coupé, une variante Triumph GT6. Son appellation donne le ton : Triumph emprunte le six cylindres en ligne à la berline Vitesses qui dispose d’un châssis similaire à la Spitfire, et vient jouer des coudes dans la catégorie des (petites) Grand Tourisme. Une idée astucieuse qui permet à la firme anglaise d’élargir sa gamme, attirer une nouvelle clientèle et surtout pérenniser ce dessin très séduisant de Michelotti. Car en y regardant de près, bien que l’air de famille avec la Spitfire est évident, de nombreuses particularités imprime la GT6 dans le paysage automobile. En premier lieu, les amateurs auront noté le capot avec une bosse Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 3 votes)

Opel Kadett B Rallye 1100 SR

Opel Kadett B Rallye 1100 SR
1966 – 4 cyl. en ligne 8V
67 ch SAE – 148 km/h
775 kg

C’est au salon de Paris de septembre 1966 qu’Opel a dévoilé son intention de se frotter aux petites sportives qui commencent à fleurir chez les autres constructeurs automobiles. Après tout, Ford, BMC et Renault ont démontré qu’une variante sportive permet de valoriser l’image de marque de toute leur gamme et surtout de s’engager en compétition et notamment sur circuit ou en rallyes avec un certain succès (Renault 8 Gordini, Mini Cooper S et Ford Cortina Lotus). « Rallye », justement, c’est ainsi que la marque au Blitz a dénommé sa Kadett B. Une Opel Kadett B Rallye 1100 SR qui est basée sur la carrosserie coupé deux portes de type fastback. Ainsi paré, la ligne du coupé se démarque plus nettement de la berline populaire dont il dérive. Histoire de ne pas tromper son monde, l’Opel Kadett B Rallye 1100 SR adopte une présentation sportive avec capot bicolore noir mat et ton caisse, lisérés latéraux noirs également, échappement à double sortie et feux additionnels longue portée à iode fixés sur le pare-chocs avant chromé devant la calandre. Côté coloris, Opel a pris peu de risques avec du rouge ou du gris métal. A vous de choisir… Les jantes tôles Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 8.8/10 (4 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Alfa Romeo Giulia Sprint GT Veloce

Alfa-Romeo Giulia Sprint GT Veloce
1965 – 4 cyl. en ligne 8V
125 ch (SAE) – 185 km/h
1 000 kg

Depuis déjà une année, le coupé Giulia GT Sprint séduit les amateurs de conduite sportive et passionnée. Avec sa carrosserie dont le dessin est l’œuvre d’un jeune talent (Giorgetto Giugiaro) chez Bertone, le coupé milanais fait mouche par son gabarit et ses proportions harmonieuses. Charmant, il se paie le luxe de jouer les mini-GT avec un quatre cylindres de 1 570 cm3 qui vaut en onctuosité et disponibilité certains six cylindres. Mais Alfa Romeo ne compte pas en rester là, et poursuit le développement de son coupé à succès vers une version plus sportive. Alors pas d’emballement tout de même car côté moteur, c’est du saupoudrage avec seulement 3 ch SAE supplémentaires. Pour distinguer l’Alfa Romeo Sprint GT « Veloce » de la Sprint GT, les plus fins observateurs relèveront la calandre simplifiée à trois barres horizontales, un trèfle à quatre feuille sur les montants de custode arrière et le logo « Veloce » apposé sur la malle arrière. Pour le reste, ne changez rien, c’est parfait avec ses jantes tôles de 15 pouces et leurs enjoliveurs, les Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Ferrari 365 GTB-4 Daytona

Ferrari 365 GTB-4 Daytona
1968 – 12 cyl. en V 24V
352 ch – 280 km/h
1 280kg

Alors que la Ferrari 275 GTB-4 fait ses tours de roues depuis moins d’un an, Ferrari réagit face à l’agression caractérisée de Lamborghini avec sa sculpturale et innovante Miura (GT à moteur central arrière transversal). Au salon de Paris 1968 c’est le choc pour le public qui découvre la nouvelle Ferrari 365 GTB-4. Se présentant sous une architecture des plus classiques (moteur longitudinal avant), c’est Pininfarina qui a réalisé le patron de la nouvelle Grand Tourisme de Maranello dont la fabrication est ensuite confiée à Scaglietti. Aux outrages et excès de fille de Ferrucchio Lamborghini, le designer italien joué un registre dans lequel il est passé maître : le classique élégant et racé. Et il faut avouer que la Ferrari 365 GTB-4 assure avec des proportions idéales, un profil souligner tant par une surface vitrée conséquente que par un pli de carrosserie qui ceinture l’auto pour la rendre plus gracile. Et comme l’élégance est le propre de Pininfarina, ce sont les détails qui vont souligner cette ligne classique. On note ainsi une poupe fastback avec lunette arrière et les quatre petits feux ronds Ferrari Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (4 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +4 (from 4 votes)

Lamborghini Miura S

Lamborghini Miura S
1968 – V12 24V
370 ch – 280 km/h
1 180 kg

Depuis deux ans déjà, la Lamborghini Miura électrise le petit monde de la voiture de sport. Si la carrosserie œuvre de Marcello Gandini, « premier crayon » de la Carrozzeria Bertone, captive le regard par sa ligne basse et très large, ses feux avant tels des yeux humain lorsqu’ils se lèvent et sa silhouette qui l’identifie immédiatement dans le flot automobile contemporain. Mais ce sont surtout ses dessous, d’ailleurs dévoilés en primeur dès novembre 1965 qui marquent les esprits et font grincer des dents ses deux rivaux italiens d’à côté (Ferrari et Maserati). En effet, avec son V12 en position transversale central arrière, la Lamborghini Miura reprend à son compte un concept hérité de la course automobile qui est censé favoriser la vivacité de comportement routier. Pour novembre 1968 Lamborghini dédouble sa gamme Miura avec la Lamborghini Miura S qui apporte un gain de 20 ch supplémentaire mais pas seulement. Extérieurement, le dessin Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Rolls-Royce Silver Shadow

Rolls-Royce Silver Shadow
1965 – 8 cyl. en V 16V
ND ch – 190 km/h
2 100 kg

A Crewe, la présentation d’un nouveau modèle est un évènement tant les nouveautés sont rares. Pour 1965, Rolls-Royce dévoile ainsi la nouvelle Silver Shadow qui remise au garage la vénérable Silver Cloud. Révolution de palais, la Rolls-Royce Silver Shadow entre de pleins pneus dans l’ère moderne avec une carrosserie qui intègre (enfin ?) les pontons. Elancée, mais pourtant plus courte que la Cloud, la Rolls-Royce Silver Shadow conserve malgré tout des dimensions respectable avec 5,2 mètres de long et 1,8 mètres de large. Tout de même ! Quitte à chambouler les traditions, Rolls-Royce a adopté sa calandre historique mais en réduisant de moitié sa hauteur. C’est la première fois depuis 1914 que Rolls-Royce touche à son symbole… Si la ligne est inédite, elle n’en demeure pas moins très classique et bien équilibrée harmonieusement campée sur un empattement conséquent (3 mètres) et ses roues de 15 pouces flanquées d’enjoliveurs tôle du plus bel effet. Seule la proue accepte des similitudes avec la Silver Cloud III, notamment les optiques avant doublées. La malle arrière adopte des petits feux qui soulignent la ligne de caisse qui vient mourir jusqu’au parechocs. Du chrome en Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Aston-Martin DB6 Vantage

aston-martin-db6-vantage-3

Aston-Martin DB6 Vantage
1967 – 6 en ligne 12V
325 ch – 240 km/h
1 600 kg

Voilà une belle surprise lors de ce London Motor Show de 1965 avec la présentation de la nouvelle Aston-Martin DB6. Dur de succéder à la mythique DB5 ? Finalement, après avoir écarté des propositions du carrossier Touring, David Brown a souhaité que l’équipe interne se charge de faire évoluer le dessin qui fait le succès de la firme depuis les DB4. Et puisque nous sommes face à un nouveau modèle, c’est l’occasion de corriger certaines critiques et élargir le cercle des fans et des initiés. Les designers maison ont donc dû composer pour apporter non seulement plus d’appui aérodynamique à haute vitesse, mais également un surcroit d’habitabilité pour céder à la tentation du concept 2+2. L’empattement est ainsi allongé de 9,5 cm permettant une meilleur stabilité. Pour le reste, on retrouve de face un sacré air de famille avec la large calandre maison, les phares sous globe et la prise d’air sur le capot pour apporter de l’air frais à la mécanique. La poupe est inédite avec un concept de pan coupé et intègre un becquet. De profil, les nouvelles proportions semblent plus évidentes, Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Lamborghini Islero 400 GT

Lamborghini Islero 400 GT
1968 – V12 24V
320 ch – 251 km/h
1 520 kg

La Carrozzeria Touring en faillite, Lamborghini s’est tourné vers Marazzi pour assembler ses Lamborghini 400 GT 2+2. Pour 1968, c’est au salon de Genève que Lamborghini dévoile l’Islero. Evolution du modèle 400 GT, c’est la Carrozzeria Marazzi qui a conservé la confiance de Ferruccio Lamborghini. Sauf que Marazzi est avant tout un carrossier plus industriel qu’artistique. Résultat, la Lamborghini Islero 400 GT se montre sous des atours des plus classiques, discrets… pour ne pas écrire quelconque. Un comble pour la firme au taureau qui possède dans son catalogue la fantasque Lamborghini Miura ! Bertone contre Marazzi, le match est inégal… Reste qu’une fois passée la première déception la Lamborghini Islero 400 GT fait admirer ses lignes tendues, son long capot et sa surface vitrée plane ponctuée de fins montants autorisant une belle lumière dans l’habitacle. Basse avec moins de 1,3 mètre de hauteur, l’Islero est pourtant plus haute de 2 cm mais 22 cm plus courte que la 400 GT 2+2 qu’elle remplace. Seule réelle nouveauté dans le dessin, l’emploi de phares escamotables qui affinent la proue. De profil, l’habitacle est très reculé avec sa petite malle arrière. Enfin les roues de 15 pouces à rayons Borrani peuvent être Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)