Lamborghini Espada 400 GT Série 1

Lamborghini Espada 400 GT Série 1
1968 – V12 24V
340 ch – 250 km/h
1 625 kg

En mars 1967, Bertone et Lamborghini avec un Marcello Gandini comme premier crayon particulièrement inspiré, créent un électrochoc au salon de Genève. La Lamborghini Marzal étonne et séduit par ses larges surfaces vitrées et son concept 4 places. Une aubaine pour le constructeur de Sant’Agata qui cherche à étendre sa gamme et s’adresser à une clientèle plus mûre et souhaitant plus de polyvalence tout en profitant du charisme Lamborghini. Un an plus tard, le projet est totalement repensé dans ses dessous, mais l’enveloppe de la nouvelle Lamborghini Espada 400 GT s’inspire très nettement du prototype Marzal. On retrouve ainsi des proportions peu communes avec une largeur (1,82 m) et longueur (4,70 m) conséquentes tandis que la hauteur est réduite à 1,19 m. Les surfaces vitrées sont généreuses avec des vitres latérales dont la forme s’inspirent de l’étude de style Bertone Pirana. On note un très long capot qui est percé par des prise d’air NACA pour enrichir en air frais l’admission du V12, tandis que les ailes avant sont ajourées finement pour parfaire tant au style qu’au refroidissement du compartiment Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 9.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Ferrari 365 GT 2+2

Ferrari 365 GT 2+2
1967 – 12 cyl. en V 24V
320 ch – 245 km/h
1 550 kg

C’est en 1960 avec sa 250 GT que Ferrari a élargi sa gamme et pensé aux pères de familles avec une alternative 2+2. Depuis lors, chaque millésime à Maranello dispose de son offre de Grand Tourisme 2+2. Et la formule plaît puisque depuis cette initiative, la formule 2+2 représente 50% des ventes des productions de Maranello. Au salon de Paris 1967 Ferrari dévoile donc un énième opus de son interprétation du Grand Tourisme 4 places avec la Ferrari 365 GT 2+2. Une nouveauté qui s’inspire pourtant très nettement en matière de design du concept Ferrari 330 GTC Spéciale exposé à Bruxelles et réalisé en 4 exemplaires, dont le premier était destiné à la Cours de Belgique. C’est Pininfarina qui reste au crayon et qui compose donc une ligne assez spectaculaire teintée d’une réelle élégance en jouant sur la longueur de la silhouette. Tout le museau reprend les codes stylistiques des Ferrari 500 Superfast avec un long museau et des phares ronds dans le prolongement des ailes avant. Les surfaces vitrées sont généreuses et autorisent une belle lumière dans l’habitacle. La poupe semble moins à son avantage avec ses formes plus cunéiformes Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Opel GT 1900

Opel GT 1900
1968 – 4 cyl. en ligne 8V
90 ch – 185 km/h
940 kg

Depuis le salon de Francfort 1965, les amateurs furent frappés par l’étude de style Opel « Experimental GT ». Signé par Erhard Schnell et de toute son équipe, il avait d’abord été conçu en secret sans en informer la direction générale. Cette dernière lorsqu’elle découvrit le prototype fut conquise immédiatement par le projet. Entre les bravos du public de Francfort et la satisfaction interne chez Opel, décision fut alors prise de lancer la conception d’une Opel GT en partant d’éléments mécaniques de la Kadett B et en s’inspirant du style du concept car. Le principe de la « Mini Corvette » est reconduit, avec un gabarit néanmoins différent du prototype, ce que le public va constater dès septembre 1968 à la commercialisation de l’Opel GT. Une silhouette style bouteille de coca-cola, avec un avant plongeant et aérodynamique et des hanches larges qui viennent mourir dans un postérieur à pan coupé inversé cerclé d’un becquet intégré pour donner de la stabilité à haute vitesse. Cet arrière a des faux airs de Ferrari 275 GTB en réduction avec ses deux doubles optiques rondes. Les passages de roues plus marqués donne une belle assise à l’allure générale de cette micro GT (4,11 mètres de long pour 1,58 mètres de large). Et comme si cela ne suffit pas, l’Opel GT 1900 regorge de détails de style tous aussi séduisants qu’évocateurs de sportivité. A commencer par les phares avant rétractables qui tournent sur leur axe de la droite vers la gauche. Succès garanti auprès Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 7.3/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Datsun 2000 Sports Fairlady SRL311

Datsun-2000-1600-brochure1970-

Datsun 2000 Sports Fairlady SRL311
1967 – 4 cyl. en ligne 8V
150 ch SAE – 205 km/h
910 kg

Depuis 1963, la saga des Datsun Sports Series vient rivaliser avec les productions anglaises sur le marché américain et australien. Les MG B, Triumph Spitfire et autres Austin-Healey doivent composer avec cette japonaise voulue par Ukyo Katayama avec une obstination qui force le respect. Du quatre cylindres 1,5 litres de cylindrée, le roadster nippon a su évoluer en 1967 pour désormais jouer les têtes d’affiches avec un gros 1 900 cm3 de 135 ch SAE et même 150 ch SAE selon la carburation retenue par le client. Avec moins de quatre mètres de longueur, la Datsun Fairlady 2000 Sports est d’un gabarit menu et sa faible largeur (1,49 mètres) commence à la dater sérieusement au niveau du style. Très typé début sixties, la Datsun 2000 Sports n’en demeure pas moins toujours charmeuse mais sérieuse, et offre une belle harmonie et homogénéité de style, à l’exception de la capote une fois en place qui semble disproportionnée par sa hauteur. La proue semble jouer les siamoise avec la MG B avec ses optiques rondes légèrement encastrées laissant une calandre prendre de profil du relief. Ligne tendue et surlignée par un discret jonc chromé (qui court sur le flanc haut) qui vient terminer sa course sur une amorce d’aileron comme sur une Peugeot 404 Coupé/Cabriolet. L’ensemble ne Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 4 votes)

Triumph GT6 Mk1

Triumph GT6 Mk1
1966 – 6 cyl. en ligne 12V
95 ch – 172 km/h
880 kg

Après un premier essai avorté en 1964 en raison d’une surcharge pondérale trop importante pour le quatre cylindres d’origine, mais qui valida le dessin réussi de Giovanni Michelotti, Triumph adapta en premier lieu le dessin « coupé » fastback pour ses Spitfire de course pour les 24 Heures du Mans. Non sans un beau succès à la clé puisque la Triumph Spitfire remporta sa catégorie en 1965. Excusez du peu ! Du coup, Triumph compte bien surfer sur ce succès, et développe toujours sur cette carrosserie coupé, une variante Triumph GT6. Son appellation donne le ton : Triumph emprunte le six cylindres en ligne à la berline Vitesses qui dispose d’un châssis similaire à la Spitfire, et vient jouer des coudes dans la catégorie des (petites) Grand Tourisme. Une idée astucieuse qui permet à la firme anglaise d’élargir sa gamme, attirer une nouvelle clientèle et surtout pérenniser ce dessin très séduisant de Michelotti. Car en y regardant de près, bien que l’air de famille avec la Spitfire est évident, de nombreuses particularités imprime la GT6 dans le paysage automobile. En premier lieu, les amateurs auront noté le capot avec une bosse Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 3 votes)

Opel Kadett B Rallye 1100 SR

Opel Kadett B Rallye 1100 SR
1966 – 4 cyl. en ligne 8V
67 ch SAE – 148 km/h
775 kg

C’est au salon de Paris de septembre 1966 qu’Opel a dévoilé son intention de se frotter aux petites sportives qui commencent à fleurir chez les autres constructeurs automobiles. Après tout, Ford, BMC et Renault ont démontré qu’une variante sportive permet de valoriser l’image de marque de toute leur gamme et surtout de s’engager en compétition et notamment sur circuit ou en rallyes avec un certain succès (Renault 8 Gordini, Mini Cooper S et Ford Cortina Lotus). « Rallye », justement, c’est ainsi que la marque au Blitz a dénommé sa Kadett B. Une Opel Kadett B Rallye 1100 SR qui est basée sur la carrosserie coupé deux portes de type fastback. Ainsi paré, la ligne du coupé se démarque plus nettement de la berline populaire dont il dérive. Histoire de ne pas tromper son monde, l’Opel Kadett B Rallye 1100 SR adopte une présentation sportive avec capot bicolore noir mat et ton caisse, lisérés latéraux noirs également, échappement à double sortie et feux additionnels longue portée à iode fixés sur le pare-chocs avant chromé devant la calandre. Côté coloris, Opel a pris peu de risques avec du rouge ou du gris métal. A vous de choisir… Les jantes tôles Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 8.8/10 (4 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Peugeot 504 Coupé 1800

Peugeot 504 Coupé 1800
1969 – 4 cyl. en ligne 8V
90 ch – 175 km/h
1 190 kg

Alors que Peugeot dispose dans son catalogue depuis l’année précédente d’une berline classique et sérieuse dont les seules excentricités sont une face avant au regard trapézoïdale et une malle arrière pour le moins étonnant dans son décroché, tous les amateurs de belles carrosseries attendaient avec impatience la présentation en mars 1969 à Genève des dérivés coupés et cabriolets. Le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’ont pas été déçus. En effet, c’est un Pininfarina particulièrement inspiré qui a tracé un profil élégant, ponctué de proportions idéales et de détails de styles aussi bien sentis que drapés d’une élégance folle. Sur un empattement raccourci (255 cm) par rapport à la berline, la Peugeot 504 Coupé étire une ligne féline avec un porte-à-faux réduit avant et prononcé à l’arrière. Un léger plu de tôle traverse les flancs pour alléger encore le port altier, et mettre en valeur la ligne de caisse parfaitement droite. La proue se singularise par ses quatre optiques oblongues à iode. La poupe est certainement la plus grande réussite avec ce style concave et ses feux arrière striés aussi originaux qu’élégants. Notez la lunette arrière et son entourage particulier. L’ensemble, ainsi conçu, est de trois-quarts Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Alfa Romeo Giulia Sprint GT Veloce

Alfa-Romeo Giulia Sprint GT Veloce
1965 – 4 cyl. en ligne 8V
125 ch (SAE) – 185 km/h
1 000 kg

Depuis déjà une année, le coupé Giulia GT Sprint séduit les amateurs de conduite sportive et passionnée. Avec sa carrosserie dont le dessin est l’œuvre d’un jeune talent (Giorgetto Giugiaro) chez Bertone, le coupé milanais fait mouche par son gabarit et ses proportions harmonieuses. Charmant, il se paie le luxe de jouer les mini-GT avec un quatre cylindres de 1 570 cm3 qui vaut en onctuosité et disponibilité certains six cylindres. Mais Alfa Romeo ne compte pas en rester là, et poursuit le développement de son coupé à succès vers une version plus sportive. Alors pas d’emballement tout de même car côté moteur, c’est du saupoudrage avec seulement 3 ch SAE supplémentaires. Pour distinguer l’Alfa Romeo Sprint GT « Veloce » de la Sprint GT, les plus fins observateurs relèveront la calandre simplifiée à trois barres horizontales, un trèfle à quatre feuille sur les montants de custode arrière et le logo « Veloce » apposé sur la malle arrière. Pour le reste, ne changez rien, c’est parfait avec ses jantes tôles de 15 pouces et leurs enjoliveurs, les Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Ferrari 365 GTB-4 Daytona

Ferrari 365 GTB-4 Daytona
1968 – 12 cyl. en V 24V
352 ch – 280 km/h
1 280kg

Alors que la Ferrari 275 GTB-4 fait ses tours de roues depuis moins d’un an, Ferrari réagit face à l’agression caractérisée de Lamborghini avec sa sculpturale et innovante Miura (GT à moteur central arrière transversal). Au salon de Paris 1968 c’est le choc pour le public qui découvre la nouvelle Ferrari 365 GTB-4. Se présentant sous une architecture des plus classiques (moteur longitudinal avant), c’est Pininfarina qui a réalisé le patron de la nouvelle Grand Tourisme de Maranello dont la fabrication est ensuite confiée à Scaglietti. Aux outrages et excès de fille de Ferrucchio Lamborghini, le designer italien joué un registre dans lequel il est passé maître : le classique élégant et racé. Et il faut avouer que la Ferrari 365 GTB-4 assure avec des proportions idéales, un profil souligner tant par une surface vitrée conséquente que par un pli de carrosserie qui ceinture l’auto pour la rendre plus gracile. Et comme l’élégance est le propre de Pininfarina, ce sont les détails qui vont souligner cette ligne classique. On note ainsi une poupe fastback avec lunette arrière et les quatre petits feux ronds Ferrari Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (4 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +4 (from 4 votes)

Lamborghini Miura S

Lamborghini Miura S
1968 – V12 24V
370 ch – 280 km/h
1 180 kg

Depuis deux ans déjà, la Lamborghini Miura électrise le petit monde de la voiture de sport. Si la carrosserie œuvre de Marcello Gandini, « premier crayon » de la Carrozzeria Bertone, captive le regard par sa ligne basse et très large, ses feux avant tels des yeux humain lorsqu’ils se lèvent et sa silhouette qui l’identifie immédiatement dans le flot automobile contemporain. Mais ce sont surtout ses dessous, d’ailleurs dévoilés en primeur dès novembre 1965 qui marquent les esprits et font grincer des dents ses deux rivaux italiens d’à côté (Ferrari et Maserati). En effet, avec son V12 en position transversale central arrière, la Lamborghini Miura reprend à son compte un concept hérité de la course automobile qui est censé favoriser la vivacité de comportement routier. Pour novembre 1968 Lamborghini dédouble sa gamme Miura avec la Lamborghini Miura S qui apporte un gain de 20 ch supplémentaire mais pas seulement. Extérieurement, le dessin Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)