Fiat Dino Coupé V6 2400

Fiat Dino Coupé V6 2400 (1969)

Fiat Dino Coupé V6 2400
1969 – 6 cyl. en V 12V
180 ch – 214 km/h
1 300 kg

Fiat n’est pas resté sourd aux critiques ! Au salon de Turin 1969, les évolutions tant attendues sur sa gamme Dino (Coupé et Spider) sont dévoilées. Aussi, la Fiat Coupé 2400 V6 profite de modifications bien plus invisibles que celles dont hérite sa carrosserie signée Bertone. Des évolutions de détails avec entre autre des nouvelles jantes alu, une calandre grillagée désormais toute noir mat. Pour le reste, on retrouve reconduit avec un plaisir non feint le trait réussi de Bertone : proue agressive et suggestive avec son long capot qui surplombe subtilement une calandre concave et ses quatre optiques rondes. Les surfaces vitrées généreuses apportent une belle lumière dans l’habitacle réservé pour quatre occupants. Seul le traitement de la partie arrière de type fastback pourrait être plus originale et détonne quelque peu avec le reste du style léché et sportif. Mais plus que l’esthétisme général, ce sont les nouveautés ayant trait au V6 Dino et au train arrière qui caractérisent le plus l’intérêt de cette nouvelle Fiat Dino 2400 Coupé V6…

Fiat et Ferrari ont réagit de concert : plus de cylindrée pour le V6 Dino et un train arrière enfin à roues indépendantes sur la Fiat Dino V6 2400. C’est bien mieux, mais la Fiat Dino Coupé reste une voiture lourde et se cantonne à l’esprit Grand Tourisme…

Fiat Dino Coupé V6 2400 (1969)

Ferrari revoit sa copie pour donner plus de cylindrée en passant de 2000 à 2400 cm3. Une aubaine pour la Fiat Dino Coupé V6 qui passe de 160 à 180 ch.

A Maranello, fort de la réussite éphémère de sa Dino 206 GT, le besoin de faire évoluer le V6 Dino vers plus de muscle se fait pressant pour mettre encore plus en valeur les qualités dynamiques de son coupé à V6 en position central arrière. Le V6 à 65° évolue donc avec un alésage qui passe à 92,5 mm et une course à 60 mm et est toujours installé sous le capot avant dans la Fiat-Dino. La cylindrée passe ainsi à 2 418 cm3 autorisant une disponibilité meilleure dès les bas régimes. Un reproche jusqu’alors adressé au V6 Dino de 2 litres. Désormais le couple s’établit à 216 Nm à 4 600 tr/mn lorsque le précédent couple maxi (192 Nm) était disponible à 6 000 tr/mn. Voilà qui améliore grandement la souplesse d’usage aux allures usuelles. Ne croyez pas néanmoins que ce nouveau V6 Dino ait lâché quelques plûmes de sportivité au passage… Au contraire puisque sa puissance maximale de 180 ch est disponible à 6 600 tr/mn, un régime toujours élevé qui démontre une belle vigueur dans le compte-tours. Voilà qui confirme son format de « super-carré ». Dans les autres évolutions majeures, on notera que le bloc est en fonte en non plus en alliage léger (silumine) et donc plus lourd. Sa distribution reste toujours très raffinée techniquement avec ses double arbres à cames en tête par rangée de cylindre et une chaîne pour entraîner cet ensemble. L’alimentation est à la charge de trois carburateurs inversés double corps Weber 40 DCNF. La consommation reste toujours conséquente. Bien que le V6 soit plus souple et présent à bas régime, il faut toujours empoigner la boîte manuelle à 5 rapports ZF pour animer ce V6 issu de la compétition et en tirer toute la quintessence. En effet, il convient de rester au-dessus de 5 000 tr/mn pour un maximum de performances et d’efficacité. Un plaisir bien réel à l’usage en condition conduite « sport », avec en prime une sonorité très évocatrice digne des V12 de Maranello. En revanche, en usage plus courant, sa disponibilité à bas régime est nettement améliorée. Malgré cette amélioration, le poids grimpe à 1 300 kilos ce qui grève quelque peu l’effet escompté. Corollaire de cette nécessité de « tirer » dans les intermédiaires, la consommation est vite élevée. Heureusement que le réservoir de 66 litres autorise environ 400 km d’autonomie. La classique coque autoporteuse en acier avec moteur-boîte avant et propulsion, a évolué vers plus de modernité clouant le bec aux critiques des journalistes et des clients. Ce sont désormais quatre roues indépendantes qui sont aux offices. L’essieu arrière est composé de bras transversaux avec ressorts hélicoïdaux et barre stabilisatrice. Le train avant avec ses roues indépendantes à bras

Fiat Dino Coupé V6 2400 (1969)

Avec ses quatre roues indépendantes (bye bye le pont AR rigide), le confort de la Fiat Dino Coupé V6 2400 est (enfin) à la hauteur des ambitions de Fiat…

articulés et son ensemble ressorts hélicoïdaux/amortisseurs complétés d’une barre antiroulis fait correctement le « job ». La direction à vis et galets n’est pas trop pesante en roulant mais demeure trop démultipliée et d’un rayon de braquage trop imposant pénalisant la précision de placement. Si l’envie vous prend de vouloir contrebraquer suite à une attaque trop forte, la Fiat Dino Coupé 2400 V6 est délicate à contrôler. Dans les bonnes nouvelles, le niveau de confort est désormais plus en phase avec l’esprit qui préside à la Fiat Dino 2400 Coupé V6. Toujours équilibrée de comportement, ce coupé italien reste une auto lourde à manier mais agréable. Le freinage à quatre disques pleins est à citer en référence pour sa puissance de décélération tout comme son endurance. Les jantes alu de 14 pouces sont montées en pneumatiques de 185/70 HR14. L’habitacle réservé à quatre personnes est assez vaste et clair. L’arrière est réservé à deux adultes de taille moyenne ou des enfants avec des sièges séparés. La position de conduite est bien pensée avec des sièges confortables désormais équipés d’appui-têtes. L’instrumentation face au « pilote » est complète même si tous compteurs (notamment les plus petits) ne sont pas toujours visibles et masqués par la jante du volant trois branches. La console centrale et la planche de bord ont quelque peu évolué vers plus de modernité. L’équipement de série est à l’égal de la qualité de présentation qui se veut cossue, sportive et raffinée. Néanmoins, malgré tous ces efforts à souligner, il reste encore quelques détails de finition pas à la hauteur du prix affiché par cette Fiat pas comme les autres. Enfin, la malle arrière recèle une capacité de chargement indigente (87,5 dm3 !) pour envisager des voyages au long cours…

Notre avis
Logo_GDS_sanstexteFiat a entendu les remarques et su apporter les corrections nécessaires. Quatre roues indépendantes, un V6 plus conséquent pour améliorer la disponibilité à bas régime, plus quelques évolutions de détails. La carrosserie signée Bertone fait toujours son petit effet et ne se démode guère, tandis que le brio de la V6 est une merveille de sportivité. Le niveau de confort est enfin à la hauteur des ambitions de la Fiat Dino Coupé V6, mais le caractère très sportif de sa mécanique tranche avec la philosophie générale de ce coupé qui tend vers le Grand Tourisme bourgeois plus que sportif. Si l’offre est séduisante, il faut assumer un prix élevé (pour une Fiat ?), un poids élevé et un coffre de contenance limitée pour les voyages.

Autres versions :
Fiat Dino Coupé

Les Rivales :
Coupé 4 places 6 cylindres 1960, 1969

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Avant d’acheter
De 1967 à 1972, Fiat a produit la Dino Coupé V6 en variantes 2000 (2 litres – 1967) et 2400 (2,4 litres – 1969) pour un total de 6 068 exemplaires. La Fiat Dino 2000 Coupé V6 a été produite de 1967 à 1969 à 3 670 exemplaires, tandis que la Fiat Dino 2400 Coupé V6 de 1969 à 1972 à 2 398 exemplaires. Inutile de dire qu’avec les exemplaires qui ont été décimés par la corrosion, la négligence et une grosse période en eaux troubles avant de connaître un regain d’aura en collection, les Fiat Dino Coupé V6, en 2000 et 2400, sont rares dans les petites annonces. Choisir le bon exemplaire est impératif pour éviter des frais de remise en état très onéreux et des tracas pour trouver des pièces détachées dont beaucoup sont introuvables. L’entretien du V6 Dino est très exigeant et demande du savoir-faire et des connaissances ardues en mécanique. Ainsi, il convient de surveiller l’état de porosité de la culasse qui peut être mise à mal par des liquides de refroidissement trop « agressifs », tandis que la distribution, certes par chaîne, doit être surveillée de près. En effet, le réglage de la distribution du V6 Dino 2000 se fait à l’aide de petites pastilles dont la pose réclame le démontage de l’arbre à cames. Les arbres à cames ont également tendance à s’user prématurément, d’où l’impossibilité de régler correctement le moteur. Pour s’en rendre compte, il faut procéder à la dépose du cache-arbres et vérifier que le métal n’est pas repoussé sur chaque côté des cames. Le circuit électrique n’est pas d’une fiabilité exemplaire comme sur beaucoup d’italiennes des années 60 et 70. La carrosserie souffre indéniablement des ravages de la corrosion si on n’en prend pas soin. Et les pièces sont spécifiques et introuvables ou presque. Se rapprocher d’un club est donc une bonne idée pour s’assurer les meilleures conditions d’accès et de vie au quotidien avec une Fiat Dino Coupé V6. Acquérir une Fiat Dino Coupé V6 en 2000 ou 2400 est certes une belle opportunité de pénétrer dans le cercle du Cheval Cabré à un prix plus accessible, mais l’entretien et les frais de réparation/remise en état sont en revanche dignes des productions de Maranello.
Entretien : tous les ans ou 5 000 km ou tous les ans

Mots clés : Fiat | Dino | Coupé | V6 | 2400 | GT | Grand Tourisme | Turin | Bertone | Coupé Sport | FIAT | DINO V6 2400 COUPE | COUPE SPORT | COUPE | GRAND TOURISME

TOP Robe signée Bertone ǀ Nombreux détails de style ǀ V6 (toujours) Sportif ! ǀ Performances ǀ Tenue de route efficace ǀ Agrément de conduite ǀ Présentation intérieur ǀ Equipement de série ǀ Habitabilité ǀ Freinage ǀ Autobloquant de série ǀ Instrumentation complète ǀ Confort en progrès ǀ Disponibilité moteur améliorée FLOP Tarif ǀ Détails d’ergonomie ǀ Image ? ǀ Poids ǀ Rayon de braquage ǀ Moteur pointu ǀ Détails de finition intérieurs indignes ǀ Consommation ǀ Coffre ridicule !

– Discuter dans le forum ICC de la Abarth 500 –Forum ICC – Fiat Punto Evo Abarth

Fiche Technique

Marque :
Gamme :
Année :
PA – Prix neuf :
Moteur :
Puissance :
Couple :
Suralimentation:
Transmission :Poids (RPP) :
Freins :
Roues :
Performances :
Fiat
Dino 2400 V6 Coupé
1969
14 CV – 54 650 FF
6 cylindres en V à 65° 12 soupapes (2×2 ACT) – 2 418 cm3
180 ch à 6 600 tr/mn (74,44 ch/litre)
216 Nm à 4 600 tr/mn (89,33 Nm/litre)
non
propulsion + BV5 Manuelle ZF + différentiel à glissement limité AR Borg-Warner
1 400 kilos (7,78 kg/ch)
2 disques pleins AV et 2 disques pleins AR
jantes alu 14″ + pneus en 205/70 HR 14 AV et 205/70 HR 14 AR
0 à 100 km/h en ND ; 214 km/h, km DA en 30’’0

Textes : Morgan Goupil (Alis Webzine) – Photos : D.R

Fiat Dino Coupé 2400 V6
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La rédaction

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Fiat Dino – Guide Achat

Ferrari Dino F2

C’est pour homologuer le V6 Dino de sa Formule 2 que Ferrari et Fiat vont s’associer pour garantir une production minimale de 500 exemplaires.

Enzo Ferrari ne manque pas d’aplomb lorsqu’il s’agit de forcer la main des instances sportives. La précédente Ferrari 250 GTO avait été déjà un cas d’école dont le « Commendatore » avait alors le secret. Pour sa Formule 2 en gestation, la règlementation prévoit que le V6 doit être produit et mis sous le capot de 500 véhicules de série minimum. Pari impossible pour Maranello ? Pas tant que ça puisque Fiat et son ambition patron, Giovanni Agnelli, accepte de s’associer sur ce
V6 Dino 2000 cm3

V6 raffiné techniquement et tout alu, il est coiffé de deux doubles arbres à cames en tête par rangée de cylindre. Il développe 160 ch pour les Fiat Dino Spider et Coupé dès 1967.

projet avec Ferrari. Maranello conçoit le V6 concerné par l’homologation, et Fiat va le produire. Chez Ferrari, avec sa marque créée en 1965 rendant hommage au regretté fils emporté par la maladie en 1956, Enzo Ferrari va élargir son offre vers le bas sans risque d’écorner l’image du cheval cabré. Ainsi la Dino 208 GT est la première « Ferrari » à moteur central arrière, et donnant un accès à la production de Maranello plus « démocratique ». Chez Fiat, ce sont deux véhicules qui sont en gestation : un coupé et un spider. Une belle opportunité pour Fiat d’étendre sa gamme vers le haut et venir concurrencer Mercedes-Benz et BMW sur leur terrain. Un pari qui semble un peu fou dans une gamme qui démarre vers le bas avec la petite Fiat 500. Lire la suite
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Fiat 130 Coupé V6 3200

Fiat 130 Coupé V6 3200 1971-1977

Fiat 130 Coupé V6 3200
1971 – 6 cyl. en V 12V
165 ch – 195 km/h
1 600 kg

Depuis 1969, après une genèse difficile et complexe, la Fiat 130 berline et son V6 de 2,9 litres et ses 140 ch puis 160 ch (1970) tente de s’imposer face à Mercedes-Benz. Impossible pari ? Le moins que l’on puisse dire est que le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions de Fiat. Mais au salon de Genève en mars 1971, Fiat et Pininfarina persistent et signent avec la Fiat 130 Coupé. Si le V6 prend de la cylindrée et de la puissance, c’est surtout par son costume sur mesure de grand couturier de l’automobile que le coupé Fiat se distingue. Il tranche ainsi singulièrement de la berline dont il dérive dont le dessin issu des berlines 125 est bien banal et plus chargé en chromes et en dimensions. Œuvre de Paolo Martin qui a eu carte blanche par Agnelli (Patron de Fiat) et Pininfarina son employeur, la carrosserie de la Fiat 130 coupé V6 3,2 litres est originale, tendue et d’une élégance rare. Impossible de la confondre avec une autre voiture, encore qu’on peut y trouver quelques inspirations dans le dessin de la Peugeot 504 Coupé. Néanmoins, l’élégance des proportions est à l’égale des nombreux détails de style qui concourent à faire jouer la Fiat 130 Coupé dans une catégorie à part. Ne cherchez pas les courbes sensuelles des sixties, la 130 coupé s’inscrit pleinement dans l’ère des seventies avec des pans plats et jouant sur les variations de lumière. Dans les détails on appréciera le traitement de la Lire la suite

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Opel Monza 3L0E A1

Opel Monza 3L0E A1
1978 – 6 cyl. en ligne 12V
180 ch – 215 km/h
1 370 kg

Dévoilée au salon de Francfort 77, l’Opel Monza est un élégant coupé basé sur la berline Senator, elle-même dérivée des Rekord/Commodore. Ainsi, pas étonnant de retrouver un faciès commun à quelques détails près, en particulier la calandre spécifique. De profil, l’Opel Monza se démarque nettement par un empattement raccourci de 10 cm et s’offre une ligne plus aérodynamique de type hatchback comme l’appelle nos amis anglais. En clair, l’Opel Monza possède un hayon et est dotée de deux (larges) portes. La proue reprend les larges optiques de la berline Senator, mais se démarque par un becquet intégré et des formes inédites. Plus basse, plus profilée, l’Opel Monza profite pleinement de son style pour mieux fendre l’air et soigner son aérodynamique. Posé sur ses jantes Lire la suite

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Citroën SM Injection

Citroën SM Injection
1973 – 6 cyl. en V
178 ch – 228 km/h
1 450 kg

Depuis deux ans la Citroën SM apporte sa « touch of class » dans le monde très fermé des Grand Tourisme de prestige. Une entrée remarquée par sa ligne à nulle autre pareille et une technique très évoluée reprise à la Citroën DS mais avec un cran au-dessus en matière de raffinement et de performances. La Citroën SM glisse dans un confort étonnant sa longue silhouette (4,89 mètres de long !) et son esthétique qui hésite entre le moderne (6 phares Cibie à iode sous verre, roues arrière semi-carénées, surfaces vitrées généreuses, hayon…) et le baroque avec ses chromes imposants, notamment sur la poupe jugée trop classique comparée au reste de ce dessin tracé avec maestria par Robert Opron et son équipe du style Citroën. Sous le capot, le trident de Modène vient matérialiser les accords passés en 1968 entre Citroën et Maserati. Seulement avec sa batterie de carbus double corps et son attitude rugueuse et bruyante, ce V6 d’exception déçoit quelque peu, surtout par rapport aux étonnantes qualités dynamiques de la Citroën SM. Alors pour le 17 juillet 1972, Citroën dote son V6 d’une Lire la suite

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Citroën SM Automatique 3L0

Citroën Automatique 3L0
1972 – 6 cyl. en V
180 ch – 205 km/h
1 450 kg

Depuis octobre 71, Citroën a monté une boîte automatique Borg Warner dans sa SM. Avec ses trois rapports, cette boîte déjà vue sous le capot des DS, conserve les mêmes caractéristiques. Performances en baisse, consommation en hausse et un V6 de 2,7 litres qui semble manquer de souffle pour digérer ce type de transmission sans trop y perdre. Un an après, Citroën a revu sa copie en gonflant son V6 à 3 litres pour faire meilleure figure sur le marché américain. Un marché qui défigure totalement la belle Citroën SM puisque sa proue toute vitrée est interdite et doit laisser en lieu et place des 6 phares Cibie carrés, deux doubles optiques rondes « à l’air libre ». C’est sûr, la Citroën SM est ainsi balafrée… Et qui dit USA, dit également des catadioptres de signalisation spécifiques à la législation américaine. Pour le reste, la ligne tracée par le centre de style Citroën sous le trait final de Robert Opron est inchangé et c’est tant mieux ! La Citroën SM Automatique 3L0 Lire la suite

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Citroën SM Carbu

Citroën SM Carbu
1970 – 6 cyl. en V
170 ch – 220 km/h
1 450 kg

Chez Citroën, lorsque l’on aborde un sujet, c’est avant tout avec un regard neuf. D’autant plus nouveau que l’esprit du Grand Tourisme de prestige tricolore n’est plus qu’un lointain souvenir depuis la disparition de Facel-Vega en 1964. Profitant d’accord de coopération avec Maserati depuis 1968, la firme du quai de Javel va pouvoir laisser exprimer tout son talent et magnifier le concept de la berline DS. Plus loin, plus haut, plus fort, la Citroën SM se veut la GT de tous les superlatifs. Son esthétique pose d’emblée les jalons de son originalité et de son élégance teintée de modernité. Due au travail du bureau de style interne, c’est Robert Opron qui porte la responsabilité finale de l’ensemble. Un long museau aérodynamique avec sa face entière aux optiques carrées sous globe, dont certaines suivent la direction et éclairent dans les virages. Base et large, elle voit ses proportions se resserrer au niveau de son postérieur pour privilégier la pénétration Lire la suite

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Lancia Gamma Coupé

lancia-gamma-coupe-8

Lancia Gamma Coupé
1978 – 4 cyl. à plat 8V
140 ch – 191 km/h
1 285 kg

En 1977 Lancia avec sa berline Gamma vient se mêler à la lutte des grandes routières européennes. Et comme c’est désormais la tradition maison, l’année suivante Lancia dévoile et commercialise un coupé élégant et racé. Basé sur la berline Gamma, il voit son empattement réduit de 11,5 cm. Avec un Pininfarina inspiré aux crayons, il transforme une berline aux lignes classiques mais un peu anonymes en un coupé très personnel. Les lignes sont tendues, la silhouette fine soulignée par un large pli qui barde le profil et vient même mourir entre les fines optiques arrière. La proue s’inspire du visage de la berline avec ses larges optiques rectangulaires et la calandre Lancia. Seule faute de goût, des porte-à-faux imposants, notamment à l’avant, en raison de l’implantation de la mécanique. Elégante, la Lancia Gamma Coupé vient tenter de se faire une place au soleil chez les coupés haut de gamme. Mais avec son quatre cylindres, n’est-ce pas quelque peu timide face aux ténors et Lire la suite

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Peugeot 504 Coupé V6 ti

Peugeot 504 Coupé V6 Ti (1977)

Peugeot 504 Coupé V6 ti
1977 – 6 cyl. en V 12V
144 ch – 189 km/h
1 235 kg

Depuis 1969, la Peugeot 504 coupé véhicule l’élégance automobile selon Sochaux et Pininfarina (auteur du style). En 1974, le V6 PRV vient apporter plus de noblesse, malgré les critiques. Pour 1977, l’injection K-Jetronic remet le V6 PRV au goût du jour. La ligne reste toujours aussi belle, avec comme signe particulier un pavillon de toit tenu par des montants fins et surtout une originale lunette arrière légèrement enfoncée. Les optiques sont désormais Lire la suite

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BMW 635 CSi E24 1978

BMW 635 CSi E24 1978

BMW 635 CSi E24 1978
1978 – 6 cyl. en ligne 12V
218 ch – 228 km/h
1 464 kg

En 1976, BMW renouvelle ses coupés 3.0 CS et CSI. Mais c’est un peu la douche froide pour les amateurs de l’hélice car les BMW 630 CS et 633 CSI jouent plus la carte cossue et confort que celle du sport. Mais en 1978, BMW a vite fait de nous rassurer avec l’adoption du 6 en ligne de 3,5 litres, déjà vu sous le capot de la BMW 3.0 CSL ! Toujours sonore et mélodieux, il donne un nouvel élan au très beau coupé bavarois dessiné par Paul Bracq. Spoiler AV, becquet de malle AR, Lire la suite

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