Porsche 924 Turbo 931

Porsche 924 Turbo 931

Porsche 924 Turbo 931
1978 – 4 cyl. Turbo 8V
170 ch – 225 km/h
1 180 kg

La genèse pour le moins complexe de la Porsche 924 avait abouti à une offre additionnelle dans le catalogue Porsche… à l’insu de son plein gré ! Alors certes, si les clients ont répondu présent, il n’en demeurait pas moins qu’avec « seulement » 125 ch, un quatre cylindres Audi refroidi par eau, une tenue de route pas exempte de reproches, la Porsche 924 essuyait une pluie de reproches de la part des amateurs de voitures de sport. Message reçu chez Porsche, et c’est du côté de la suralimentation que la réponse est apportée pour donner plus de tonus. Ainsi en novembre 1978, la Porsche 924 Turbo se montre plus cossue avec quelques améliorations avant tout dictées par les contraintes de performances et du turbocompresseur comme en témoignent la prise d’air NACA sur le capot ou encore les quatre petites grilles entre les phares escamotables. Le spoiler avant est Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 9.5/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Aston-Martin V8 Volante

Aston-Martin V8 Volante (1978)

Aston-Martin V8 Volante
1978 – V8 32V
310 ch – 217 km/h
1 850 kg

Avec la reprise d’Aston-Martin en 1975 par Alan Curtis, George Minden et Peter Sprague, la firme de Newport Pagnell connaît un nouvel élan bienvenu. La production est remise en route après 15 mois d’arrêt de production, tandis que la qualité est revue à la hausse pour améliorer la fiabilité et la finition des modèles. Côté dynamisme commercial, sous l’influence de Alan Curtis, les nouveautés s’enchaînent après des années d’immobilisme : berline Lagonda V8 en 1976 et Aston-Martin V8 Vantage en 1977. Voilà qui relance les ventes et fait parler d’Aston-Martin ! Pour l’été 78, la firme anglaise poursuit son offensive avec une nouveauté marquante. Le coupé AM V8 se découvre pour permettre à ses occupants de profiter du grand air. C’est également l’occasion de ressortir une appellation et un concept cabriolet plus usités à Newport Pagnell depuis l’extinction de la DB6 Volante en 1971. L’Aston-Martin V8 Volante dévoile donc ses charmes intérieurs tout en profitant d’une belle capote électrique qualitative (oeuvre de George Moseley qui avait conçu la capote de la Rolls-Royce Corniche) et doublée qui s’intègre harmonieusement à la ligne générale tracée pour la DBS en 1967 par William Towns le designer maison. Une fois repliée, cette dernière est masquée par un couvre-capote qu’il convient de fixer par bouton pression. La ligne, notamment de profil, est ainsi sublimée et démontre tout l’intérêt de Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Aston-Martin V8 Saloon Série 4 Oscar India

Aston-Martin V8 Saloon Série 4 Oscar India

Aston-Martin V8 Saloon Série 4 Oscar India
1978 – V8 32V
310 ch – 240 km/h
1 818 kg

Depuis 1967, l’Aston-Martin DBS signée William Towns peine à trouver son public. David Brown est en fin de parcours, et malgré l’adoption du gros V8 qui relance l’image et les ventes, les amateurs du genre semblent avoir du mal à digérer ce virage à 180° vers le Grand Tourisme plus que vers le sport. Dès 1972 les nouvelles AMV8 se chargent de confirmer la direction prise : sport, luxe et confort. Après tout pourquoi pas, car l’Aston ne manque pas de charisme ni de qualités. Néanmoins, la firme de Newport Pagnell n’est pas au mieux : David Brown a passé la main, et les propriétaires se sont succédés. On a même craint le pire puisqu’entre décembre 74 et le printemps 76 la firme n’a sorti aucun véhicule neuf de son usine. La William Wilson passe la main à son tour au duo Peter Sprague et Alan Curtis. Une période faste qui redore le lustre de la firme avec la nouvelle berline Lagonda V8 en 74, la nouvelle V8 Vantage en 1977 et le retour du cabriolet V8 Volante en juin 78. C’est le premier cabriolet Aston-Martin depuis l’arrêt de la DB6 Volante en 1970. En octobre de la même année, le coupé 2+2 V8 baptisé Saloon profite des dernières modifications inaugurées par la Volante. La Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Opel Monza 3L0E A1

Opel Monza 3L0E A1
1978 – 6 cyl. en ligne 12V
180 ch – 215 km/h
1 370 kg

Dévoilée au salon de Francfort 77, l’Opel Monza est un élégant coupé basé sur la berline Senator, elle-même dérivée des Rekord/Commodore. Ainsi, pas étonnant de retrouver un faciès commun à quelques détails près, en particulier la calandre spécifique. De profil, l’Opel Monza se démarque nettement par un empattement raccourci de 10 cm et s’offre une ligne plus aérodynamique de type hatchback comme l’appelle nos amis anglais. En clair, l’Opel Monza possède un hayon et est dotée de deux (larges) portes. La proue reprend les larges optiques de la berline Senator, mais se démarque par un becquet intégré et des formes inédites. Plus basse, plus profilée, l’Opel Monza profite pleinement de son style pour mieux fendre l’air et soigner son aérodynamique. Posé sur ses jantes Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Fiat 131 Racing

Fiat 131 Racing
1978 – 4 cyl. 8V
115 ch – 180km/h
1 070 kg

Depuis 1974, Fiat a vu grand pour sa nouvelle berline 131 Supermirafiori. Classique dans sa conception et au design très cubique, sans prise de risque, c’est clairement la grande diffusion internationale qui est visé. Mais Fiat n’a pas oublié les amateurs de voitures de sport, tant pour son engagement en rallyes, que sur route ouverte. Ainsi pour cette année 1978, le constructeur italien offre non seulement un premier restyling à sa berline, mais surtout une version sportive pour la route après les tonitruantes Fiat Abarth 131 Rally (140 ch) et Rally Corsa (215 ch) dont la production a été limitée à 400 exemplaires. La Fiat 131 Racing (qui est dénommée « Sport » en Allemagne) pointe donc son faciès carré avec sa calandre plastique grillagée percée de ses quatre phares ronds (dont ceux intérieurs sont de diamètre réduit). Exclusivement basée sur la carrosserie deux portes (coupé), la Fiat 131 Racing étale la panoplie de la parfaite sportive : spoiler avant, extensions d’ailes en plastique, petit rétroviseur obus, et jantes alu de 14 pouces (en option). Petites baguettes noires de finition qui courent sur les flancs tandis que les montants de parebrises tranchent également avec les coloris obligatoirement voyants de la carrosserie. Vous avez dit sport ?… Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Alfa Romeo Alfasud Ti 1500 85 ch

Alfa Romeo Alfasud Ti 1500 85 ch

Alfa Romeo Alfasud Ti 1500 85 ch
1978 – 4 cyl. à plat 8V
85 ch – 170 km/h
895 kg

Depuis 1971 l’Alfa Romeo Alfasud hérisse le poil des alfistes traditionnels. Conçue pour donner un essor économique à une Italie du sud alors très pauvre en emploi, l’Alfasud cumulait sur le papier toutes les tares : traction avant, modèle populaire et construction approximative en raison de nouvelles habitudes de travail à acquérir à Pomigliano d’Arco. Certes, mais une fois posé son séant derrière le volant, l’Alfasud va démontrer des qualités routières bien réelles et au-dessus de la norme. Et toc ! Et dès septembre 1973 une version Ti vient coiffer la gamme ‘Sud jouant les GTI avant l’heure. Toutefois, aussi brillant soit son Flat 4, ses 68 ch font pâle figure côtés performances. Depuis, Alfa Romeo a revu sa copie plusieurs fois et pour 1978 c’est une Alfasud 1500 Ti de 85 ch qui vient réveiller le cœur des passionnés de la firme au Biscione. Pour le néophyte, c’est le jeu des sept erreurs pour différencier les versions : tout au plus note-t-on plus de plastiques noirs qui viennent renforcer les arches de roues, un monogramme « 1.5 » qui change tout Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Lotus Esprit S2

Lotus Esprit S2
1978 – 4 cyl. en ligne 16V
160 ch – 220 km/h
899 kg

Depuis 1976, Colin Chapman a pris la balle au bond en lançant la Lotus Esprit. D’abord présentée comme une étude de style par Giorgetto Giugiaro, le succès d’estime auprès du public a incité Colin Chapman à pousser plus loin le concept. Si pour la Lotus Esprit, le dessin originel a été émoussé, il n’en demeure pas moins que l’Esprit conserve une ligne en coin à couper le souffle. Imaginez un peu, une GT plate (1,111 mètre), anguleuse et très large (1,86 mètre !), avec les incontournables phares escamotables qui s’offre tout de même un parebrise incliné de 23° qui semble être dans le prolongement du parebrise. Et puis, depuis la Lotus Esprit S1, la GT conçue par Colin Chapman est devenue la voiture de James Bond dans L’Espion qui m’aimait. Ce n’est pas rien… Les amateurs les plus avertis et fans de la première heure de la GT anglaise auront remarqué que la Lotus Esprit S2 reçoit quelques détails inédits : blocs optiques arrière striées plus gros d’origine Rover, des jantes Speedline 14 pouces dessinées par Lotus, bas de caisse arrière moins enveloppant, nouveau spoiler avant plus Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Lancia Gamma Coupé

lancia-gamma-coupe-8

Lancia Gamma Coupé
1978 – 4 cyl. à plat 8V
140 ch – 191 km/h
1 285 kg

En 1977 Lancia avec sa berline Gamma vient se mêler à la lutte des grandes routières européennes. Et comme c’est désormais la tradition maison, l’année suivante Lancia dévoile et commercialise un coupé élégant et racé. Basé sur la berline Gamma, il voit son empattement réduit de 11,5 cm. Avec un Pininfarina inspiré aux crayons, il transforme une berline aux lignes classiques mais un peu anonymes en un coupé très personnel. Les lignes sont tendues, la silhouette fine soulignée par un large pli qui barde le profil et vient même mourir entre les fines optiques arrière. La proue s’inspire du visage de la berline avec ses larges optiques rectangulaires et la calandre Lancia. Seule faute de goût, des porte-à-faux imposants, notamment à l’avant, en raison de l’implantation de la mécanique. Elégante, la Lancia Gamma Coupé vient tenter de se faire une place au soleil chez les coupés haut de gamme. Mais avec son quatre cylindres, n’est-ce pas quelque peu timide face aux ténors et Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 9.7/10 (7 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +4 (from 4 votes)

BMW 323i E21

BMW 323i E21 (1978)

BMW 323i E21
1978 – 6 cyl. en ligne 12V
143 ch – 190 km/h
1 155 kg

La Série 02 a remis BMW sur les voies du succès, y compris financièrement. En 1975, BMW dévoile sa remplaçante : la Série 3. D’abord commercialisée en quatre de 90 à 125 ch, BMW passe à la vitesse supérieure en implantant son fameux 6 en ligne, jusque-là réservé à la classe supérieure (la série 5), sous le capot frappé du haricot. Avec sa face avant inspirée de celle de la Série 5, ses doubles optiques rondes séparées par le traditionnel haricot BMW, il est impossible de ne pas reconnaître instantanément une Série 3 E21. Ses proportions semblent idéales, bien soulignées par un profil très pur avec une ligne de caisse tendue, soutenue par un pli de carrosserie parallèle. L’œil averti remarquera de suite la poupe avec ses deux sorties d’échappement, chacune à aux extrémités, signalant la présence du 6 cylindres en ligne. Enfin, même si cette BMW se veut sportive, elle n’en oublie pas un Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 9.7/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

BMW 635 CSi E24 1978

BMW 635 CSi E24 1978

BMW 635 CSi E24 1978
1978 – 6 cyl. en ligne 12V
218 ch – 228 km/h
1 464 kg

En 1976, BMW renouvelle ses coupés 3.0 CS et CSI. Mais c’est un peu la douche froide pour les amateurs de l’hélice car les BMW 630 CS et 633 CSI jouent plus la carte cossue et confort que celle du sport. Mais en 1978, BMW a vite fait de nous rassurer avec l’adoption du 6 en ligne de 3,5 litres, déjà vu sous le capot de la BMW 3.0 CSL ! Toujours sonore et mélodieux, il donne un nouvel élan au très beau coupé bavarois dessiné par Paul Bracq. Spoiler AV, becquet de malle AR, Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (7 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +6 (from 6 votes)