Porsche 924 Turbo 931
1978 – 4 cyl. Turbo 8V
170 ch – 225 km/h
1 180 kg
Porsche 924 Turbo 931
1978 – 4 cyl. Turbo 8V
170 ch – 225 km/h
1 180 kg
Fiat 127 Sport 70 HP Mk1
1977 – 4 cyl. en ligne 8V
70 ch – 160 km/h
797 kg
Simca 1000 Rallye 3
1978 – 4 cyl. en ligne 8V
103 ch – 183 km/h
880 kg
La Simca 1000 Rallye 3 bombe le capot, et joue à « monsieur muscles », en adoptant principalement le kit compétition groupe 2 mais permettant de rouler sur route ouverte. Mais avec son look de méchante, sa tenue de route sportive et ses 103 ch, il n’y en aura pas pour tout le monde…
La Simca 1000 Rallye 2 sert de donneuse avec son 4 cylindres de 1 294 cm3. Mais il est modifié en profondeur avec le kit compétition Groupe 2 pour aller chercher 103 ch…
Le moteur placé toujours en porte-à-faux arrière, est bien connu, puisque c’est le quatre cylindres de 1 294 cm3 repris à la Simca 1000 Rallye 2. Repassé par l’atelier compétition de Simca, sa culasse est spécifique avec un taux de compression qui passe de 9,5 à 10,3 tandis que une nouvelle pipe de sortie d’eau est inaugurée. Toute la distribution est revue avec des ressorts de soupapes doublés, des nouvelles coupelles de ressorts de soupapes, volant moteur, un arbre à cames plus pointu, bougies Champion N2, pompe à huile renforcée,… L’alimentation est confiée à une paire de carburateurs Weber double corps type 40 DCOE montés sur un collecteur d’admission spécifique. Le collecteur d’échappement est également inédit avec quatre sorties qui débouchent dans un pot de détente primaire, puis ensuite dans un silencieux placé transversalement sous la jupe arrière. Toutes ces modifications du kit Groupe 2, permettent de passer à 103 ch à 6 200 tr/mn et un couple de 127 Nm à 4 900 tr/mn. Le ton est donné, et il va falloir taper dans les hauteurs du compte tours Veglia pour tirer toute la vigueur de cette mécanique. La boîte manuelle est toujours à 4 rapports (seulement) mais l’étagement a été resserré pour favoriser les reprises et la performance. Et face au chronomètre, malgré une aérodynamique catastrophique, mais comptant sur un poids contenu (880 kg) et une belle motricité (merci la propulsion avec le moteur en porte-à-faux), la Simca 1000 Rallye 3 fait des étincelles : 183 km/h, km DA en 31’’6. Afin de digérer les nouvelles contraintes, les longerons sont renforcés. A noter que la technique générale des trains roulants est daté avec, certes des roues indépendantes, mais des ressorts à lames sur le train avant. Le train arrière repose sur des bras oscillants obliques renforcés. En sus des barres antiroulis, l’amortissement télescopique est signé Koni. Outre des renforts sur les fixations, la Simca 1000 Rallye 3 autorise également de très nombreux réglages de géométrie pour permettre à l’amateur (éclairé !) de trouver le comportement routier adapté à son style de pilotage. La direction est à crémaillère sans assistance, avec 2,25 tours entre les butées. Précise et efficace, elle es tun vrai atout dans le pilotage et le (re)placement de la Simca 1000 Rallye 3. Le freinage est repris à la Rallye 2 avec ses quatre disques (ventilés avant). Les jantes Amil en alu de 13 pouces sont montées en pneus Pirelli Cinturato de 165/70 HR13 AV et 175/70 HR13 AR. Petit volant en main (360 mm de diamètre), la Simca 1000 Rallye 3 étonne par sa stabilité en ligne droite et sa
La Simca 1000 Rallye 3 est diabolique sur la route et sur circuit ! Vive et agile, elle autorise en outre de très nombreux réglages de géométrie différents comme sur les voitures de course !…
facilité de pilotage sur le sec. Plutôt sous-vireuse, c’est ensuite à l’accélérateur qu’on enroule. Elle est diabolique dans les routes de montagne, justifiant ainsi le palmares de ses sœurs dans les courses de côtes. NSU TT/TTS, Renault 8 Gordini, la Simca 1000 Rallye 3 est le dernier des Mohicans dans ce type d’architecture face à des rivales qui ont opté pour le tout avant non sans succès (Mini Cooper, VW Golf GTI, Renault 5 Alpine). Une fois assis dans les sièges baquets, pas de surprise puisque tout l’univers de la Simca 1000 Rallye 2 est repris à l’identique. Batterie de manos Veglia sous les yeux, ambiance noire, finition bon marché et habitabilité exiguë fleurent bon la sportive des années 60… mais nous sommes déjà fin 70’. L‘équipement est complet avec lunette arrière chauffante, pare-brise feuilleté, rétroviseur jour/nuit… En revanche en bonne sportive radicale, la Simca 1000 Rallye 3 est éprouvante au quotidien entre barouf mécanique et dureté des suspensions.
Autres versions :
Les Rivales :
Avant d’acheter
La Simca 1000 Rallye, produite de 1970 à 1978 a été produite en grand nombre, trouvant son public plutôt jeune et épris de compétition automobile. Un véritable succès pour « la bombinette qui n’était pas bleue ». La fin de carrière de la Renault 8 Gordini et la mise en place du SRT (Simca Racing Team) a laissé un boulevard à la Simca 1000 Rallye. La Simca 1000 Rallye 3 est la plus rare des versions de série puisque produite entre 1977 et 1978 à seulement 1 000 exemplaires. Les survivantes ne sont pas si nombreuses, la corrosion ayant fait de véritables ravages, sans compter sur les affres de la compétition, ou encore les modifications en tout genre. Si la mécanique est fiable, car rustique, les syncros de boîtes ont souvent souffert et sont à inspecter. L’entretien doit avoir été réalisé selon les préconisations, tandis que le réglage du carburateur n’est pas à la portée du premier venu. La disponibilité des pièces n’est pas toujours bonne, mais des refabrications sont possibles par des clubs. Avant de céder aux sirènes d’une GTI des années 70, il conviendra donc de s’assurer que tous les accessoires sont présents, mais également que la carrosserie sera exempt de tout point de rouille…
Entretien : Tous les 7 500 km (vidange) ou tous les ans et tous les 15 000 km (entretien)
Mots clés : Simca | Chrysler Europe | 1000 | Rallye | 3 | GTI | SRT | Simca Racing Team | Amil | Poissy | France | SIMCA | 1000 RALLYE 3 | GTI | BERLINE SPORT
✔ TOP Performances ǀ Agilité diabolique ǀ Tenue de route sportive ǀ nombreux réglages possibles ǀ Freinage ǀ Voiture de course ?! ǀ Boîte de vitesses ǀ Direction ǀ Baquets efficaces ǀ Souplesse moteur ǀ Equipement ǀ Série limitée ǀ Poids | ✖ FLOP Esthétique générale discutable ǀ Fin de « race » ? ǀ Inconfort total ǀ Bruit à bord ǀ Présentation intérieure bon marché ǀ Pas de 5e rapport ǀ Un seul coloris disponible |
Fiche Technique
Marque : Gamme : Année : PA – Prix neuf : Moteur : Puissance : Couple : Suralimentation: Transmission : Poids (RPP) : Freins : Roues : Performances : |
Simca 1000 Rallye 3 1977 7 CV – 29 700 FF 4 cylindres en ligne 8 soupapes (1×1 ACL) – 1 294 cm3 103 ch à 6 200 tr/mn (79,60 ch/litre) 127 Nm à 4 900 tr/mn (98,44 Nm/litre) non propulsion + BV4 manuelle 880 kilos (8,54 kg/ch) 2 disques pleins AV et 2 disques pleins AR jantes alu 13″ + pneus en 165/70 HR13 AV et 175/70 HR13 AR 0 à 100 km/h en ND; 183 km/h, km DA en 31’’6 |
Textes : Benjamin de la Renardière (Alis Webzine) – Photos : D.R
Guide des Sportives
Guide des Sportives vous permet de retrouvez toutes vos voitures de sport préférées classées par marque, modèle, gamme, génération après génération. Ferrari, Porsche, Lamborghini, Aston Martin et autres constructeurs de voitures de sport et de voitures de prestige (Lotus, BMW,Mercedes-Benz, Audi), aux sportives plus populaires comme les GTI et petites sportives (Peugeot 205 GTI, R8 Gordini, VW Golf GTI…), le Guide des Sportives recense toutes les automobiles considérées et choisies par la rédaction comme voitures sportives. Chaque auto est traitée de la même manière avec un descriptif, des informations techniques et des conseils d’achat. De 1945 à nos jours, Guide des Sportives est alimenté chaque semaine de nouveaux dossiers.
La rédaction
Renault Megane 3 RS
2009 – 4 cyl. 16V Turbo
250 ch – 250 km/h
1 387 kg
Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 175 kg
Etonnante genèse du Coupé Fiat ! C’est en effet sous l’impulsion d’un Pininfarina en mauvaise posture avec le retrait de General Motors suite à l’échec commercial de la Cadillac Allante, que Fiat va lancer la conception et le développement d’un nouveau coupé sportif. Pininfarina qui a désormais une usine sur les bras sans activité propose en effet à Fiat de renouer avec les coupés de caractère comme dans les années 70 (Fiat 124 Coupé, Fiat 128 coupé sport…) et se fait fort d’assurer le design et la fabrication. Mais Roberto Testore alors patron de Fiat veut de la compétition pour le style et met Pininfarina et le Centro de Style Fiat en concurrence. C’est finalement la proposition osée et pour le moins tranchée et clivante du jeune Chris Bangle du Centro de Style Fiat qui va remporter les suffrages pour le design extérieur, Pininfarina devant se contenter de l’habitacle et de la fabrication dans son usine de San Giorgio Cavanese (Turin). La plateforme est celle de la Fiat Tipo (qui sera mise à toutes les sauces !), faisant ainsi du coupé Fiat une traction avant, avec moteur avant. Chris Bangle a opté pour un style frappant, s’inspirant du passé pour différents détails (petits feux arrière ronds, bouchon d’essence type aviation comme sur une Ferrari 250 GTO), et lacérant les flancs pour dynamiser la ligne. Les lobes des phares avant épousent les lentilles en formant une vague, tandis que le Coupé Fiat adopte un long museau au porte-à-faux prononcé. Le résultat n’est ni laid ni beau, il est avant tout clivant et divise l’opinion. On adore ou on déteste, selon ses goûts. L’essentiel semble atteint, puisque Roberto Testore veut justement bousculer l’image de Fiat avec ce type de véhicules passion. La production démarre fin 1993, et la Fiat Coupe est présentée en première au public lors du salon de Bruxelles en fin d’année.
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Opel Vectra A Turbo 4×4
1993 – 4 cyl. en ligne 16V Turbo
204 ch – 240 km/h
1 365 kg
General Motors est toujours à la quête d’une image pour ses marques jumelles Opel et Vauxhall (Angleterre). De son côté, Lotus doit pouvoir passer le cap des nouvelles normes de crash tests pour son Elise, et le châssis actuel ne le permet pas. Opel dans la foulée dévoile un concept car Opel Speedster dévoilé au salon de Paris 1999. Il fait mouche dans l’oeil du public et tous attendent une version dans les showroom des concessionnaires Opel. GM passe alors un accord d’investissement avec Lotus : le petit constructeur d’Hethel développe un nouveau châssis (apte à passer les futures normes) avec la contribution du géant américain et laisse des places de production dans son usine aux côtés des Lotus Elise/Exige. Pour ce faire, l’usine d’Hethel est agrandie. Le design de l’Opel Speedster est l’oeuvre des designers Opel (Niels Loeb & Martin Smith) et offre un style tranchant et moderne ; tout l’opposé du style néorétro de la Lotus Elise type 111 commercialisée depuis 1996. Le châssis est plus long et plus large mais reste toujours en aluminium collé et ne pesant que 72 kg à lui seul. Ses dimensions accrues (empattement +30 mm) lui autorisent ainsi l’intégration de nouveaux moteur Opel ou Toyota pour les Lotus Elise S2. La carrosserie est toujours en matériaux composites pour privilégier un poids léger. L’accès à bord est également amélioré grâce à des portes plus larges et un seuil abaissé (ouverture plus large de 50 mm). Pour ceux qui doute de la (réelle) nouveauté, l’Opel Speedster ne partage que 10% de pièces communes avec la Lotus Elise S1. La production du Speedster Opel débute en mars 2001, soit près d’un an après sa présentation officielle en pré-série. Chez les Light Cars, il faut désormais compter avec Opel…
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Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 215 kg
Lancia HF Turbo Phase 2
1985 – 4 cyl. en ligne 8V Turbo
130 ch – 195 km/h
1 000 kg