Mercedes-Benz 500 SEC AMG 32V W126

Mercedes-Benz 500 SEC AMG 32V W126

Mercedes-Benz 500 SEC AMG W126
1985 – 8 cyl. en V 32V
340 ch – 260 km/h
1 700 kg

Fort de ses premières réalisations réussies sur la base des berlines et coupé Classe S W126, AMG persiste et signe avec une évolution supplémentaire pour la Mercedes-Benz 500 SEC W126 qui rappelons-le est équipée d’origine d’un V8 de 5 litres développant 231 ch. AMG pousse le bouchon toujours plus loin, et pour aller chercher toujours plus de puissance, sans augmenter la cylindrée, c’est le haut moteur qui va être totalement chamboulé avec une paire de culasses à 32 soupapes. Une hausse des performances, qui va dicter aussi la plastique du coupé Mercedes-Benz. Bruno Sacco, le responsable de design Mercedes-Benz, s’est-il étranglé à la vue du résultat d’AMG ? Pour héberger les nouvelles jantes ultra-larges de 9J AV et 10J AR, AMG a du élargir quelque peu les ailes du coupé SEC W126. Gloups ?… Les ailes sont ainsi élargies (la largeur passe ainsi de 1 828 à 1 920 mm) à la manière d’une BMW M3 E30 ou d’une Porsche 944… On aime ou on déteste, mais force est de reconnaître que la Mercedes-Benz 500 SEC AMG 32V ainsi gréée en impose et intimide. D’autant plus que les habitudes de la maison perdurent Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Aston-Martin V8 Volante

Aston-Martin V8 Volante (1978)

Aston-Martin V8 Volante
1978 – V8 32V
310 ch – 217 km/h
1 850 kg

Avec la reprise d’Aston-Martin en 1975 par Alan Curtis, George Minden et Peter Sprague, la firme de Newport Pagnell connaît un nouvel élan bienvenu. La production est remise en route après 15 mois d’arrêt de production, tandis que la qualité est revue à la hausse pour améliorer la fiabilité et la finition des modèles. Côté dynamisme commercial, sous l’influence de Alan Curtis, les nouveautés s’enchaînent après des années d’immobilisme : berline Lagonda V8 en 1976 et Aston-Martin V8 Vantage en 1977. Voilà qui relance les ventes et fait parler d’Aston-Martin ! Pour l’été 78, la firme anglaise poursuit son offensive avec une nouveauté marquante. Le coupé AM V8 se découvre pour permettre à ses occupants de profiter du grand air. C’est également l’occasion de ressortir une appellation et un concept cabriolet plus usités à Newport Pagnell depuis l’extinction de la DB6 Volante en 1971. L’Aston-Martin V8 Volante dévoile donc ses charmes intérieurs tout en profitant d’une belle capote électrique qualitative (oeuvre de George Moseley qui avait conçu la capote de la Rolls-Royce Corniche) et doublée qui s’intègre harmonieusement à la ligne générale tracée pour la DBS en 1967 par William Towns le designer maison. Une fois repliée, cette dernière est masquée par un couvre-capote qu’il convient de fixer par bouton pression. La ligne, notamment de profil, est ainsi sublimée et démontre tout l’intérêt de Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Aston-Martin DBS V8

Aston-Martin DBS V8 (1969)

Aston-Martin DBS V8
1969 – V8 32V
320 ch – 270 km/h
1 825 kg

Aston-Martin rattrape enfin son retard ! Depuis la commercialisation de la DBS en 1967 avec son 6 en ligne de 4 litres, les critiques furent vives et le petit monde des fans d’Aston en émoi. Quoique nouvelle, l’Aston-Martin DBS en raison d’un gabarit supérieur et d’un poids conséquent offrait alors des performances inférieures à celles de sa devancière la DB6. Shocking ! Il faut avouer qu’initialement c’est le tout nouveau V8 qui devait prendre place sous le capot de la DBS, mais il n’était pas encore au point. Pour septembre 1969, Aston-Martin remet les pendules à l’heure avec sa toute nouvelle DBS V8. La ligne tracée par William Towns ne change pas ou dans le détail pour avant tout s’adapter aux performances nouvelles. On retrouve ainsi la ligne élancée mais musclée en raison d’une largeur hors tout conséquente ( m). La calandre qui enchâsse les 4 phares Lucas de 5,5 Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Aston-Martin Lagonda V8 Série 2

Aston-Martin Lagonda V8 (1976)

Aston-Martin Lagonda V8 Série 2
1976 – V8 32V
310 ch – 225 km/h
1 965 kg

Sous l’impulsion d’Alan Curtis, le directeur général d’Aston-Martin depuis le rachat de 1975, la marque Lagonda est ressortie des tiroirs. Cette noble étiquette automobile avait été rachetée par David Brown qui avait rapidement eu des difficultés à l’intégrer à Aston-Martin qui brillait alors au firmament des voitures de sport, ponctuée par une victoire aux 24 Heures du Mans 1959. Quelques tentatives pointèrent le bout du capot pour un retour en 1961 avec la Lagonda Rapide, puis sous l’ère des V8 avec un seul exemplaire de Lagonda DBS pour David Brown (1969), et 7 exemplaires de Lagonda V8 (1974-76), dans les deux derniers cas des coupés V8 rallongés et carrossés en 4 portes. Mais l’équipe dirigeante de Newport Pagnell décida de repartir d’une page blanche avec un projet très ambitieux, chargé de démontrer le savoir-faire technique et l’avance technologique de la firme. Williams Towns à la planche à dessin traça un profil aiguisé à couper le souffle et l’ensemble est d’une modernité époustouflante. On peut ne pas aimer le résultat, mais difficile de rester indifférent. Tout l’objectif est d’offrir une ligne Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Aston-Martin V8 Saloon Série 4 Oscar India

Aston-Martin V8 Saloon Série 4 Oscar India

Aston-Martin V8 Saloon Série 4 Oscar India
1978 – V8 32V
310 ch – 240 km/h
1 818 kg

Depuis 1967, l’Aston-Martin DBS signée William Towns peine à trouver son public. David Brown est en fin de parcours, et malgré l’adoption du gros V8 qui relance l’image et les ventes, les amateurs du genre semblent avoir du mal à digérer ce virage à 180° vers le Grand Tourisme plus que vers le sport. Dès 1972 les nouvelles AMV8 se chargent de confirmer la direction prise : sport, luxe et confort. Après tout pourquoi pas, car l’Aston ne manque pas de charisme ni de qualités. Néanmoins, la firme de Newport Pagnell n’est pas au mieux : David Brown a passé la main, et les propriétaires se sont succédés. On a même craint le pire puisqu’entre décembre 74 et le printemps 76 la firme n’a sorti aucun véhicule neuf de son usine. La William Wilson passe la main à son tour au duo Peter Sprague et Alan Curtis. Une période faste qui redore le lustre de la firme avec la nouvelle berline Lagonda V8 en 74, la nouvelle V8 Vantage en 1977 et le retour du cabriolet V8 Volante en juin 78. C’est le premier cabriolet Aston-Martin depuis l’arrêt de la DB6 Volante en 1970. En octobre de la même année, le coupé 2+2 V8 baptisé Saloon profite des dernières modifications inaugurées par la Volante. La Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (1 vote cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Toyota Supra GR A90 Mk5

Toyota Supra GR A90 Mk5 (2019)

Toyota Supra GR A90 Mk5
2019 – 6 cyl. en ligne 24V Turbo
340 ch – 250 km/h
1 495 kg

Après une coupure en 2002, la Toyota Supra revient pour son 5e opus sur l’avant-scène. Un évènement attendu par tous les passionnés du coupé japonais. Jusqu’ici nous avions du nous contenter de virtuel avec Grand Tourismo qui a érigé la génération précédente au rang d’icône. Alors après une telle attente, est-ce que les espoirs seront déçus ? Dans les premiers indices, Toyota a mutualisé ses efforts avec BMW. Ainsi Z4 et Supra partagent non seulement la même plateforme, mais également moteur, boîte, transmission, trains roulants et habitacle. Aïe ! La japonaise aurait-elle vendu son âme à Münich ? Côté look, pas réellement, car proportions exceptées, il est impossible de confondre les deux autos. La Toyota Supra possède un look bien à elle et faisant honneur à la saga dont elle dérive. L’héritage est respecté avec un long capot, un arrière court et ramassé et un habitacle très reculé. D’ailleurs on est presque assis sur l’essieu arrière. Comparé à la précédente génération, la Toyota GR Supra Mk5 est plus menue, notamment en longueur et elle boxe dans la catégorie inférieure face aux Cayman, A110, Evora… Fini la lutte avec la Porsche 911 ! La découpe des vitres latérales ressemble Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Mercedes-Benz A35 AMG W177

Mercedes-Benz A35 AMG W177

Mercedes-Benz A35 AMG W177
2019 – 4 cyl. en ligne 16V turbo
306 ch – 250 km/h
1 555 kg

La Mercedes-Benz Classe A a (enfin) rencontré son public avec la génération W176. Singeant la formule gagnante de l’Audi A3 et la BMW Série 1, le succès a été incontestable, notamment en France devenant le best-seller de la firme à l’étoile. Et en guise de locomotive, la A45 AMG W176 a bataillé tout en haut de la hiérarchie face à l’Audi RS3. Avec la deuxième génération, l’heure de la maturité a sonné avec son lot de nouveautés, y compris dans l’offre sportive. Il faut désormais compter sur deux versions (A35 et A45) qui viennent se coller à la stratégie d’Audi avec sa S3 et RS3. Premier volet, la Mercedes-Benz A35 AMG 4Matic W177 qui vient donc se charger d’en découdre avec la moins véloce des compactes Audi. La Classe A reste bien dans la lignée de la précédente, avec néanmoins des cotes en évolution à la hausse, mais également un porte-à-faux avant assez prononcé. Tout le masque avant s’inspire du design du CLS, on a vu pire comme source Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +2 (from 2 votes)

Mercedes-Benz CL 500 C215

Mercedes-Benz CL 500 C215

Mercedes-Benz CL 500 C215
1999 – V8 24V
306 ch – 250 km/h
1 865 kg

Fini la crise financière des années 90, la firme à l’étoile tourne la page… un chapitre même ! Avec une offensive tout azimut, Mercedes-Benz développe un haut de gamme et même plus (Maybach, SLR McLaren) pour séduire une clientèle avide de différences et de luxe. Mais avant cela, c’est le coupé CL dérivé de la plateforme de la statutaire Classe S qui vient en 1999 remettre une saga qui s’était perdue en cours de route avec la génération C140 définitivement trop lourde et massive. La nouvelle Mercedes-Benz CL C215 étire sa silhouette pour mieux l’affiner. Pourtant, les apparences sont trompeuses puisque cette nouvelle génération est plus courte de 7,2 cm et moins large de 5,5 cm. L’empattement est également raccourci de 6 cm et la hauteur de 5,4 cm. Fluide et terriblement élégant cette impression se confirme dans la soufflerie avec un Cx de 0,29. Tous les tics stylistiques de la saga des coupés Classe S sont conservés (ouf !) à l’instar des vitres latérales sans montant central, la ligne tendue et le long capot. La proue est plus dynamique que par le passé et cède à la mode des doubles optiques rondes et la calandre intégrée, grosse étoile bien centrée. Porte-à-faux avant court et arrière allongé, la Mercedes-Benz CL 500 C215 cultive l’art de l’élégance Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 9.0/10 (5 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)

Maserati Ghibli II 2L0

Maserati Ghibli II 2L0 (1992)

Maserati Ghibli II 2L0
1992 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
306 ch – 265 km/h
1 365 kg

Après la tonitruante mais élitiste Shamal, Maserati poursuit le développement de sa gamme Biturbo en dévoilant au salon de Turin 1992 sa nouvelle Maserati Ghibli II. Reprenant l’illustre patronyme de la GT des années 60-70, c’est néanmoins sur la base des carrosseries des Biturbo qu’est basée la nouvelle Ghibli. C’est comme de coutume dans la firme au Trident que tout est pioché dans la gamme Biturbo, ainsi que les artifices de style. Si la nouvelle Maserati Ghibli II s’inspire très nettement de la Maserati Shamal, sa base est totalement différente. Elle est en effet basée non pas sur la plateforme raccourcie des Karif/Spyder/Shamal, mais sur celle des Biturbo coupés dont l’empattement est plus long au bénéfice de l’habitabilité. Tous les tics stylistiques sont repris à la Shamal dont Marcello Gandini est le maître d’œuvre. Deux objectifs dans ce relooking spécial : agressivité et aérodynamisme. Pour la première partie, le postulat de départ est parfaitement rempli, en témoigne les ailes élargies et musclées, la calandre frappée d’un gros trident ou encore les optiques de phares lenticulaires de la Shamal logés derrière une vitre. Côté aéro, la Maserati Ghibli II fait des progrès remarquables. Les gros boucliers sont Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (2 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +1 (from 1 vote)

Maserati Shamal

Maserati Shamal V8 Biturbo (1990)

Maserati Shamal V8 Biturbo
1990 – 8 cyl. en V 32V Biturbo
326 ch – 270 km/h
1 385 kg

Maserati sous l’égide d’Alejandro de Tomaso connait des hauts et des bas depuis sa reprise. Toute la stratégie initiale a été misée sur la Maserati Biturbo dont la vocation initiale était de concurrencer notamment BMW. Mais le sémillant argentin a de la suite dans les idées et affiche des ambitions d’expansion. Ainsi, coup sur coup, Maserati se lance dans l’étude d’une berlinette à moteur central arrière baptisée Chubasco qui devait concurrencer les Lamborghini et Ferrari, et d’une Grand Tourisme exclusive à très haute performance : la Maserati Shamal. La prise de participation de Fiat dans le capital de la firme de Modène va mettre fin à l’aventure Chubasco, mais pas de la Shamal déjà très avancée en développement. Et après tout, Ferrari ne possède pas dans sa gamme de GT à moteur avant équivalente. Comme pour les améliorations esthétiques apportées sur le dessin originel d’Andreani depuis la Maserati 222, c’est Marcello Gandini qui est missionné pour dessiner la Maserati Shamal. Enfin, « dessiner »… il faut le dire vite, car la tâche du designer italien est des plus ardues puisqu’il doit composer avec des emboutis existants afin de réduire les coûts. La base est la Maserati Spyder (ou Merak) avec son empattement court. Passage à la salle de musculation pour élargir les épaules et la croupe (+10 cm), donnant ainsi une emprise au sol plus apte à digérer la fougue du V8 biturbo. Gandini sort le grand jeu pour démarquer le plus possible la Shamal des autres Biturbo. Citons ainsi dans le désordre une calandre plus large et des optiques lenticulaires, des boucliers enveloppants, une malle arrière surélevée qui sert également d’appui, et des bas de caisse. Les phares arrière sont fumés et reliés par une bande de la même teinte. Marcello Gandini soigne également les détails comme le déflecteur de capot qui masque les essuie-glaces, tandis qu’un faux arceau noir tranche avec la couleur de la carrosserie (si elle n’est pas noire) sur lequel est inscrit « Shamal ». Enfin, petite touche d’originalité chère à Gandini, l’arche de roue arrière n’est pas rond mais biseauté sur sa partie haute, Lire la suite

VN:F [1.9.22_1171]
Rating: 10.0/10 (3 votes cast)
VN:F [1.9.22_1171]
Rating: +3 (from 3 votes)