Maserati Shamal

Maserati Shamal V8 Biturbo (1990)

Maserati Shamal V8 Biturbo
1990 – 8 cyl. en V 32V Biturbo
326 ch – 270 km/h
1 385 kg

Maserati sous l’égide d’Alejandro de Tomaso connait des hauts et des bas depuis sa reprise. Toute la stratégie initiale a été misée sur la Maserati Biturbo dont la vocation initiale était de concurrencer notamment BMW. Mais le sémillant argentin a de la suite dans les idées et affiche des ambitions d’expansion. Ainsi, coup sur coup, Maserati se lance dans l’étude d’une berlinette à moteur central arrière baptisée Chubasco qui devait concurrencer les Lamborghini et Ferrari, et d’une Grand Tourisme exclusive à très haute performance : la Maserati Shamal. La prise de participation de Fiat dans le capital de la firme de Modène va mettre fin à l’aventure Chubasco, mais pas de la Shamal déjà très avancée en développement. Et après tout, Ferrari ne possède pas dans sa gamme de GT à moteur avant équivalente. Comme pour les améliorations esthétiques apportées sur le dessin originel d’Andreani depuis la Maserati 222, c’est Marcello Gandini qui est missionné pour dessiner la Maserati Shamal. Enfin, « dessiner »… il faut le dire vite, car la tâche du designer italien est des plus ardues puisqu’il doit composer avec des emboutis existants afin de réduire les coûts. La base est la Maserati Spyder (ou Merak) avec son empattement court. Passage à la salle de musculation pour élargir les épaules et la croupe (+10 cm), donnant ainsi une emprise au sol plus apte à digérer la fougue du V8 biturbo. Gandini sort le grand jeu pour démarquer le plus possible la Shamal des autres Biturbo. Citons ainsi dans le désordre une calandre plus large et des optiques lenticulaires, des boucliers enveloppants, une malle arrière surélevée qui sert également d’appui, et des bas de caisse. Les phares arrière sont fumés et reliés par une bande de la même teinte. Marcello Gandini soigne également les détails comme le déflecteur de capot qui masque les essuie-glaces, tandis qu’un faux arceau noir tranche avec la couleur de la carrosserie (si elle n’est pas noire) sur lequel est inscrit « Shamal ». Enfin, petite touche d’originalité chère à Gandini, l’arche de roue arrière n’est pas rond mais biseauté sur sa partie haute, Lire la suite

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Fiat 130 Coupé V6 3200

Fiat 130 Coupé V6 3200 1971-1977

Fiat 130 Coupé V6 3200
1971 – 6 cyl. en V 12V
165 ch – 195 km/h
1 600 kg

Depuis 1969, après une genèse difficile et complexe, la Fiat 130 berline et son V6 de 2,9 litres et ses 140 ch puis 160 ch (1970) tente de s’imposer face à Mercedes-Benz. Impossible pari ? Le moins que l’on puisse dire est que le résultat n’est pas à la hauteur des ambitions de Fiat. Mais au salon de Genève en mars 1971, Fiat et Pininfarina persistent et signent avec la Fiat 130 Coupé. Si le V6 prend de la cylindrée et de la puissance, c’est surtout par son costume sur mesure de grand couturier de l’automobile que le coupé Fiat se distingue. Il tranche ainsi singulièrement de la berline dont il dérive dont le dessin issu des berlines 125 est bien banal et plus chargé en chromes et en dimensions. Œuvre de Paolo Martin qui a eu carte blanche par Agnelli (Patron de Fiat) et Pininfarina son employeur, la carrosserie de la Fiat 130 coupé V6 3,2 litres est originale, tendue et d’une élégance rare. Impossible de la confondre avec une autre voiture, encore qu’on peut y trouver quelques inspirations dans le dessin de la Peugeot 504 Coupé. Néanmoins, l’élégance des proportions est à l’égale des nombreux détails de style qui concourent à faire jouer la Fiat 130 Coupé dans une catégorie à part. Ne cherchez pas les courbes sensuelles des sixties, la 130 coupé s’inscrit pleinement dans l’ère des seventies avec des pans plats et jouant sur les variations de lumière. Dans les détails on appréciera le traitement de la Lire la suite

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Nouvelles Ferrari Monza SP1 & SP2

La marque au cheval cabré a levé le voile sur ses nouvelles Monza SP1 et SP2, à l’occasion de son Capital Market’s Day organisé dans l’usine de Maranello. Ces modèles de série spéciale en édition limitée sont les premiers d’un nouveau concept appelé « Icona » et sont inspirés des Ferrari les plus emblématiques des années 1950. Ils  incarnent la technologie sportive la plus avancée du moment. Destinées aux clients et collectionneurs de la marque, les Monza SP1 et SP2 reprennent en effet les codes des barquettes de course Ferrari du passé, et notamment de la 166 MM de 1948, qui a originellement inspiré le nom « Barchetta », et la 750 Monza et 860 Monza. Conçus avant tout pour gagner, ces modèles ont contribué à bâtir l’image légendaire de Ferrari dans les années 50 en permettant à l’écurie de la marque d’enchaîner les victoires lors du Championnat du monde des voitures de sport. Lire la suite

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Ferrari 365 GTB-4 Daytona

Ferrari 365 GTB-4 Daytona
1968 – 12 cyl. en V 24V
352 ch – 280 km/h
1 280kg

Alors que la Ferrari 275 GTB-4 fait ses tours de roues depuis moins d’un an, Ferrari réagit face à l’agression caractérisée de Lamborghini avec sa sculpturale et innovante Miura (GT à moteur central arrière transversal). Au salon de Paris 1968 c’est le choc pour le public qui découvre la nouvelle Ferrari 365 GTB-4. Se présentant sous une architecture des plus classiques (moteur longitudinal avant), c’est Pininfarina qui a réalisé le patron de la nouvelle Grand Tourisme de Maranello dont la fabrication est ensuite confiée à Scaglietti. Aux outrages et excès de fille de Ferrucchio Lamborghini, le designer italien joué un registre dans lequel il est passé maître : le classique élégant et racé. Et il faut avouer que la Ferrari 365 GTB-4 assure avec des proportions idéales, un profil souligner tant par une surface vitrée conséquente que par un pli de carrosserie qui ceinture l’auto pour la rendre plus gracile. Et comme l’élégance est le propre de Pininfarina, ce sont les détails qui vont souligner cette ligne classique. On note ainsi une poupe fastback avec lunette arrière et les quatre petits feux ronds Ferrari Lire la suite

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2017 GP F1 Monza Italie – 3 septembre

GP F1 Monza (2017)
1. HAMILTON (Mercedes)
2. BOTTAS (Mercedes)
3. VETTEL (Ferrari)

Le circuit des seigneurs ? C’est une véritable institution, avec Monaco, Silverstone et Spa Francorchamps, Monza est une des plus vieilles courses de F1 d’Europe. Temple de la vitesse, les pilotes des années 50 et 60 s’élançaient sur l’anneau de vitesse à des allures folles eut égard de la sécurité alors en vigueur. Aujourd’hui le tracé de Monza ne passe plus sur l’anneau de vitesse, mais ce dernier demeure devant les tribunes et traverse le parc de Monza. En revanche, le tracé actuel est toujours une ode à la vitesse de pointe avec plus de 340 km/h en dans la ligne droite des stands avant la chicane. et bien qu’en Italie et en septembre, surprise, la pluie fait son apparition pour les essais et les qualifications. Si la pluie tombe drue, la direction de course décide de lancer les qualifications. Q1 démarre et rapidement beaucoup de pilotes prennent la piste car les conditions se dégradent. S’il faut faire un chrono, c’est tout de suite ! Hamilton tient son rang, tandis que Romain Grosjean sur sa Haas claque le 3e chrono mais rare sec au micro sur les conditions de piste. D’ailleurs, tour d’après dans la ligne droite il remet les gaz trop tôt, patine et part dans le rail. Drapeau rouge ! Et là, c’est une (trop longue !) coupure avec des annonces régulières de la direction de course avant de relancer la Q1. Un atermoiement inacceptable qui est peu en rapport avec l’idée de ce qu’on se fait de la compétition de haut niveau et de la Formule 1. Que la direction de course soit vigilante, on ne peut que le louer. Que l’on retarde le retour sur la piste à outrance alors que les conditions sont réunies c’est tout de même un peu fort ! Sous la pluie qui revient, Q1 & Q2 éliminent Perez (Force India), les deux Toro Rosso, les Renault, les Sauber, Alonso (McLaren), les deux Haas (Grosjean sera repêché car au-delà des 107%). Les conditions se dégradent encore et la pluie tombe plus drue. Les Ferrari peinent dans ces conditions à briller. L’étonnant Vandoorne (McLaren) se classe 10e, tandis que Bottas ne fait pas mieux que 4e sur la grille. Hamilton met tout le monde d’accord et dépasse Ayrton Senna en devant le détenteur du record de Pole Positions en F1. Dans les grosses surprises, Esteban Ocon sort le tour parfait et prend la 3 place sur la grille, tandis que l’étonnant Lance Stroll confirme qu’il n’est pas qu’un pilote payant avec la 2e position sur la grille aux côtés d’Hamilton. Lire la suite

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Fiat Coupé 20V Turbo

fiat-coupe-20v-turbo-5

Fiat Coupé 20V Turbo
1996 – 5 cyl. en ligne 20V Turbo
220 ch – 250 km/h
1 310 kg

Après 3 années de commercialisation en 4 cylindres, l’étonnant Fiat Coupé dessiné par Chris Bangle se dote pour 1997 des moteurs 5 cylindres déjà vus sous le capot des Lancia Kappa. Quelques retouches mineures de styles interviennent, mais c’est avant tout une personnalité déjà affirmée qui prend de la voix avec un 5 cylindres turbo rageur et mélodieux. Et surtout, la Fiat Coupé 2.0 20v Turbo s’affiche comme Lire la suite

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Fiat Coupé 16V Turbo

Fiat Coupe 16V Turbo Baujahr 1994, Produktion: 06/1994

Fiat Coupé 16V Turbo
1994 – 4 cyl. en ligne 16V Turbo
195 ch – 226 km/h
1 320 kg

Le groupe Fiat semble fonctionner par cycle. Bonne pioche pour les amateurs de voitures de sport, le Coupé apporte (enfin) une réponse aux amateurs de voiture de caractère frappé du blason du géant turinois. Avec ses traits pour le moins personnels et originaux, œuvre du designer Chris Bangle, le Coupé Fiat en met plein la vue tant par ses lignes générales qui semblent avoir été tracées à coup de griffes, que par de nombreux détails de style évoquant le passé : petits phares ronds encastrés dans la poupe, trappe à essence, poignées de portes dans Lire la suite

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Lamborghini Gallardo LP550-2 Valentino Balboni

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Lamborghini Gallardo LP550-2 Valentino Balboni
2009 – 10 cyl. en V 40V
550 ch – 320 km/h
1 380 kg

Depuis 2003, la Gallardo est venue compléter l’offre Lamborghini vers le bas, sans pour autant sacrifier l’âme et le caractère ombrageux des productions de Sant’Agata. En 2008, un facelift la rend encore plus agressive et sculpturale. Mais en 2009, coup de tonnerre, avec le départ de son essayeur usine historique, Valentino Balboni, Lamborghini ôte la transmission intégrale à la Gallardo pour plus d’authenticité dans le pilotage à la Lire la suite

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Lamborghini Huracan LP610-4

lamborghini-huracan-lp610-4-12

Lamborghini Huracan LP610-4
2014 – 10 cyl. en V 40V
610 ch – 325 km/h
1 422 kg

Après une saga Gallardo de 10 ans qui a permis d’établir durablement et avec succès (13 000 exemplaires vendus) Lamborghini dans le marché des berlinettes à moteur central AR, la Huracan poursuit la soif de conquête de la firme de Sant’Agata. Singeant la grosse Aventador, la Lamborghini Huracan reprend les tics stylistiques (découpe des optiques acérées, traits tendus, prises d’air trapézoïdales…) tout en étant plus ramassée et courte. Dès le premier regard le doute n’est pas permis, c’est bien une Lamborghini. Conquérir plus de clients certes, Lire la suite

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Lamborghini Aventador LP700-4

profilo alto 001

Lamborghini Aventador LP700-4
2011 – 12 cyl. en V 48V
700 ch – 350 km/h
1 650 kg


Jusqu’à présent, les « grosses » Lamborghini devaient donner autant la pétoche à vos rétines qu’une fois derrière le volant. Miura, Countach, Diablo et Murciélago nécessitaient une sacrée poigne et de grosses connaissances de pilotage pour aller très vite. Coup de tonnerre en 2011 avec la nouvelle Aventador LP700-4 ! Si le look taillé à la serpe, s’inspirant très Lire la suite

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