Maserati 222 SR Biturbo

Maserati 222 SR Biturbo (1991)

Maserati 222 SR Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 18V Biturbo
250 ch – 230 km/h
1 308 kg

Croyez-le ou pas, mais la saga des Biturbo ne cesse de se renouveler et se décliner. Notamment depuis la commercialisation en 1990 de la Maserati Shamal puis de la plus « populaire » (il faut le dire vite !) Racing en 1991, un nouveau visage signé Marcello Gandini a été instauré. Alors certes, le talentueux designer italien a du composer avec des impératifs budgétaires précis en conservant à l’identique les emboutis existants. C’est donc toute la face avant qui est repensée sur la Maserati 222 SE qui s’appelle désormais « SR » et non plus « SE ». Les amateurs éclairés des Maserati Biturbo savent ainsi d’emblée que nous sommes en présence d’une Biturbo à moteur V6 de 2,8 litres de cylindrée, réservé généralement aux marchés d’exportation (vs l’Italie considérée comme le marché domestique de la firme de Modène). La Maserati Racing cède donc sa nouvelle calandre plus large et aux contours plus affirmés, tandis que les optiques lenticulaires font leur apparition, bien dans le ton de son époque, mais s’intégrant néanmoins curieusement dans le dessin d’ensemble. De profil, peu de changement hormis de menus détails à commencer par le becquet aérodynamique à l’embase du pare-brise pour optimiser le flux d’air vers les essuie-glace et apporter la touche personnelle de Marcello Gandini. Le reste est Lire la suite

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BMW 325i Cabriolet E30

BMW 325i Cabriolet E30

BMW 325i Cabriolet E30
1986 – 6 cyl. en ligne 12V
171 ch – 215 km/h
1 255 kg

Depuis trois générations de Série 02 et Série 3, BMW décline un ersatz de cabriolet sur la base de sa compacte à succès. Alors conçu et fabriqué par le carrossier Baur, on doit plus parler de découvrable que de cabriolet puisque les montants de portes et de vitres latérales sont fixes. Bien mais peut mieux faire. BMW a (enfin) compris les attentes des amateurs de conduite cheveux au vent et dévoile pour l’été 1986 un véritable cabriolet basé sur la Série 3 E30 commercialisée depuis 1983. Le moins que l’on puisse dire, est que le dessin originel de coach et berline de Claus Luthe, est ici sublimé et confirme avec l’ablation de toit, la justesse et pertinence du trait. Et véritable gageure, la BMW 325i Cabriolet E30 est en outre aussi désirable et élégante avec ou sans capote. Profil pur et simple à la ligne de caisse rectiligne concourent à l’élégance général dans un format encore compact (4,33 mètres de long). Proues et poupes demeurent identiques à celles du coach, et il n’est donc pas surprenant de retrouver le « double haricot » BMW au centre de la calandre avec les deux double phares ronds. Notez que la malle de coffre intègre un couvre capote de qualité qui s’intègre totalement à la ligne. Une fois le couvre-chef en toile replié, il devient ainsi invisible. Elégant et pratique, au prix d’un petit sacrifice de Lire la suite

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Maserati Racing Biturbo

Maserati Racing Biturbo (1991)

Maserati Racing Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
284 ch – 256 km/h
1 300 kg

Maserati se rebiffe ? Sous l’égide d’Alejandro de Tomaso, la firme au trident semble enfin débarrassée des errements de fiabilité de la Biturbo. Il est ainsi temps de passer à l’action avec de nouveaux modèles exclusifs et ultra-performants comme la Chubasco annoncée pour plus de 400 ch et de la Shamal qui partagera le même V8 mais ramené à 325 ch. Dans les deux cas, c’est Marcello Gandini, déjà auteur du facelift de la gamme Biturbo depuis les 222/422/430 et Karif qui est à la planche à dessin. Mais si le Trident lorgne vers le gratin des GT, la gamme Biturbo contemporaine n’est pas oubliée pour autant. Ainsi, le 14 décembre 1990, de concert avec les deux « super » GT susnommées, Maserati dévoile une énième déclinaison de sa gamme Biturbo : la Maserati Racing Biturbo. Partant de la 2.24v Biturbo, Marcello Gandini va appliquer les recettes de la Shamal permettant ainsi de changer le regard de la Racing à moindre frais. Dans l’essentiel, notons une nouvelle calandre plus large aux bords épais qui devance des optiques lenticulaires. Les pare-chocs sont enveloppants et intègrent à l’avant les feux antibrouillards. A l’embase du parebrise, la petite touche spéciale « Gandini » est là avec un déflecteur aérodynamique qui masque partiellement les essuie-glaces. La malle arrière adopte un becquet pour générer un surcroît d’appui à haute vitesse et surtout donner une touche plus… « Racing » justement ! Les optiques arrière sont fumées comme sur la Shamal. Enfin on reconnaît d’office les jantes Lire la suite

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Citroën BX GTI 4×4

Citroën BX GTI 4x4

Citroën BX GTI 4×4
1989 – 4 cyl. 8V
125 ch – 192 km/h
1 130 kg

Citroën n’en finit pas de décliner à l’envie sa gamme sportive dans la famille BX. Si cela peut prêter à sourire, force est de reconnaître un véritable dynamisme et le concept des poupées russes depuis le lancement de la Citroën BX en 1982 : 19 GT, Sport, 4 TC, GTI, GTI 16 soupapes. Rien que ça ! Et Citroën ne compte pas s’arrêter en (tout !) chemin, la preuve puisque pour le millésime 90 (en juillet 1989) la transmission intégrale fait son apparition. La Citroën BX GTI 4×4 est également de la partie. Histoire de bien la différencier des autres GTI, Citroën a mis quelques signes distinctifs comme les liserés qui ceinturent la caisse, surplombés d’une inscription « 4×4 ». Vous voilà prévenu ! Pour le reste on reconnaît bien une BX GTI avec ses boucliers enveloppants peints ton caisse, son aileron intégré au hayon et ses jantes… tôles (!) habillées d’enjoliveurs en plastique particulièrement disgracieux. Pour les jantes alu, c’est impérativement la case Lire la suite

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Opel Corsa A GSI FL

Opel Corsa A GSI FL (1990)

Opel Corsa A GSI FL
1990 – 4 cyl. en ligne 8V
100 ch – 188 km/h
820 kg

Opel est enfin sur le segment des petites GTI depuis 1988. Il était temps !… Mais n’allez pas imaginer que la firme au Blitz ait décidé de jouer les références de la catégorie, car entre-temps les plus performantes sont équipées de mécaniques fortes de 130 ch (Peugeot 205 GTI 1,9 litres, VW Golf GTI 16S…). C’est d’ailleurs l’Opel Kadett E GSI qui cette mission d’aller batailler avec le haut du panier. Pour 1990, Opel en profite pour remettre au goût du jour à moindre frais toute sa gamme Corsa. La Corsa A GSI n’échappe pas à cette politique avec un résultat assez heureux s’intégrant harmonieusement. La calandre est ainsi mieux intégrée à la carrosserie, enchâssant ainsi des optiques plus menues en taille. Le capot change également de forme pour rendre l’ensemble parfait. Pour le reste, c’est… tout car l’Opel Corsa A GSI FL conserve tous les tics de la parfaite GTI accomplie comprenant bas de caisse, rétros profilés (comme sur la Kadett contemporaine), becquet arrière, canule d’échappement chromée et liserés Lire la suite

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Citroën XM V6 3L0

Citroën XM V6 3L0

Citroën XM V6 3L0
1989 – 6 cyl. en V 12V
170 ch – 223 km/h
1 420 kg

Après 15 ans de carrière, la Citroën CX tire sa révérence. Une institution qui a rencontré un franc succès malgré sa singularité dans un marché des berlines grandes routières pour le moins conservateur. En mai 1989, la firme aux chevrons dévoile son nouveau vaisseau amiral. Et force est de constater que l’empreinte visuelle reste originale et finalement réussie. Œuvre de Bertone, la Citroën XM possède une ligne effilée en flèche, s’inspirant d’études de styles des années 70. Long capot avec un pare-brise qui est dans le prolongement (ou presque) de l’angle du pare-brise, profil vitré très important (3,25 m2 de vitrage) et décroché de carrosserie au niveau de la porte arrière pour créer un dynamisme supplémentaire, la Citroën XM semble en mouvement et fendre l’air. Pour y parvenir, des optiques avant très étroits à double paraboles. Histoire d’alléger la ligne, un pli de carrosserie ceinture la XM. Le résultat global a le mérite de l’originalité chère à Citroën et présente également un bilan aérodynamique élogieux (Cx de 0,28). En variante V6 3L0, la Citroën XM se dote de jantes en alliage léger de 15 pouces de diamètre à voile plein (pour contribuer à la performance aérodynamique) et dispose d’un becquet de malle arrière, plus pour l’esthétique que les appuis réels. Les boucliers sont peints ton caisse dans leur partie basse, et le chrome Lire la suite

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Peugeot 309 GTI16 Catalysée

Peugeot 309 GTI16 Catalysée (1992)

Peugeot 309 GTI16 Catalysée
1992 – 4 cyl. en ligne 16V
148 ch – 214 km/h
875 kg

Depuis 1990 la Peugeot 309 GTI s’est dédoublée d’une version de pointe à 16 soupapes et surtout s’est offert un relooking pour être à la page face à une concurrence plus moderne (Astra GSI, R19 16S, Golf 3 GTI…). Un effort louable de Peugeot, mais qui ne suffit pas faire oublier une genèse polémique et une présentation vieillotte. En variante GTI16, la Peugeot 309 singe la présentation de la GTI standard avec gros boucliers enveloppants intégrant à l’avant quatre feux additionnels, ou encore les jantes alu 15 pouces désormais bien connues chez PSA. Le becquet de malle arrière rappelle que vous êtes en présence d’une variante sportive. Les optiques arrière s’inspirant très nettement du dessin de ceux de la Peugeot 405 pour mieux intégrer la Peugeot 309 GTI16 dans la gamme Peugeot. Une unité de style bienvenue pour raccrocher les wagons. En septembre 1992 la réglementation européenne sur les normes antipollutions impose le pot catalytique à toutes les motorisations essence. Résultat, la Peugeot 309 GTI16 n’échappe pas à cette Lire la suite

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Maserati 222.4v Biturbo

Maserati 222.4v Biturbo (1991)

Maserati 222.4v Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
279 ch – 259 km/h
1 300 kg

Fort du succès (d’estime !) de la Maserati Racing, Maserati avait dans sa manche développé de concert son pendant à moteur V6 2,8 litres biturbo 24 soupapes. Finalement, le rafraîchissement de la gamme Maserati Biturbo suit la même architecture à deux têtes qu’auparavant avec un V6 deux litres pour le marché italien afin de satisfaire aux normes fiscales dissuasives au-delà de cette cylindrée, et un V6 2,8 litres biturbo pour les marchés exports (d’où le « E » ou « SE » des précédentes Maserati 222). Pour son troisième souffle, c’est de nouveau Marcello Gandini qui est aux commandes artistiques et donne un nouveau visage à la gamme Biturbo. « Nouveau visage » pas tant que ça finalement, car ce sont les travaux réalisés sur la Maserati Shamal qui inspirent la nouvelle Maserati 222.4v Birturbo. Pas étonnant dès lors de constater la similitude entre les deux proues (optiques lenticulaires, calandre élargie aux bords plus larges, boucliers enveloppants…). La poupe reste en revanche identique au précédent face lift de 1990 (gros pare-chocs et aileron plus conséquent à l’empreinte sur la totalité de la malle arrière, feux arrière multicolores). Quelques détails de style propres à Gandini sont reconduits comme le becquet aérodynamique à l’embase du pare-brise protégeant les essuie-glaces. En revanche, les passages de roue arrière demeurent ronds et non spécifiques comme sur la Shamal ou l’avortée Chubasco. Une volonté de renouveau louable, certes, mais qui ne Lire la suite

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Toyota Supra Mk3 3L0i GT Turbo MA70 7M-GTE

Toyota Supra Mk3 3L0i GT Turbo MA70 7M-GTE

Toyota Supra Mk3 3L0i GT Turbo MA70 7M-GTE
1988 – 6 cyl. en ligne 24V Turbo
235 ch – 248 km/h
1 550 kg

Depuis 1981, Toyota est revenu avec succès sur le marché des coupés sportifs en dédoublant son offre Celica d’une Supra plus haut de gamme et performante. Depuis 1986 nous avons attaqué le 3e opus de la saga avec une ligne totalement revue et modernisée. Son six en ligne reste son ADN et est atmosphérique avec 204 ch. Bien, certes, mais un peu tendre car la Toyota Supra Mk3 (MA70) est lourde. Au Japon, on entend les critiques et le coupé sportif japonais poursuit son développement avec une version Turbo (7M-GTE) pour 1988. Au passage, les designers japonais retouchent de nombreux détails de style pour maintenir la Supra MA70 dans la course face à une concurrence relevée. Si la ligne originelle reste inchangée avec sa belle allonge (4,7 mètres de long et 1,8 mètres de large) et sa faible hauteur (1,3 mètres), toujours ponctuée par son hayon vitré et son museau affiné par des optiques escamotables, il faut s’attarder à de petites futilités de style pour traquer l’inédit. Le bouclier avant se dote d’un « nez » qui relie le bouclier et le capot. Ledit bouclier est redessiné avec des antibrouillards plus carrés, une nouvelle grille, un ensemble Lire la suite

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Audi Coupé 2L3 20V Quattro 8B

Audi Coupé 2L3 20V Quattro 8B

Audi Coupé 2L3 20V Quattro 8B
1989 – 5 cyl. en ligne 20V
170 ch – 224 km/h
1 320 kg

Fini les traits à la règle et les angles droits ! En se basant sur la berline 80 B3, le nouveau Audi Coupé remplace avantageusement l’antique coupé d’Ingolstadt en septembre 1988. Après quelques déceptions avec des mécaniques par trop timorées, Audi apporte un regain de peps pour 1989. Voilà un retour en grâce qui nous réconcilie avec le coupé allemand. Force est de constater que la séduction opérée par la plastique de l’Audi Coupé 8B trouve enfin un moteur adapté à ses ambitions. Basé sur la berline 80, l’Audi Coupé en reprend toute la partie avant et s’en inspire dans sa poupe. Hésitant entre une compacte fastback et un coupé, l’Audi Coupé offre une silhouette cossue et robuste, le tout sur une empreinte au sol raisonnable (4,37 mètres de long et 1,72 mètres de large). Les montants C sont épais et contribuent à cette impression de robustesse. Nous sommes certes loin des traits élégants et subtils des designers italiens, mais force est de Lire la suite

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