Ferrari F40

Ferrari F40

Ferrari F40
1988 – 8 cyl. en V 32V biturbo
478 ch – 324 km/h
1 100 kg

En juillet 1987, le Commendatore a convié la presse pour leur dévoiler sa nouvelle supercar : la Ferrari F40. Le chiffre « 40 » commémorant les 40 ans de la sortie de la première Ferrari « officielle », la 125 S (12 mars 1947). Le cahier des charges était très simple pour Enzo Ferrari : « Construire une voiture dont les performances en feraient l’équivalente des glorieuses GTO et LM des années 60. » Commercialisée pour cette année 88, la Ferrari F40 tient toutes ses promesses ne serait-ce qu’au niveau du look. Pininfarina le tailleur attitré de Maranello a eu pour tâche de concilier élégance et agressivité, mais surtout une efficacité aérodynamique, tant pour la pénétration dans l’air que pour générer de l’appui à haute vitesse et plaquer la Ferrari au sol. Bardée d’entrées d’air ou d’extracteurs d’air chaud, tout a été prévu pour être au service de la performance, jusqu’à son aileron imposant d’une seule pièce qui marque à lui seul l’empreinte de cette Ferrari pas comme les autres. Ultra-basse, imposante (4,4 mètres de long et près de 2 mètres de large) campée sur ses grosses jantes de 17 pouces à cinq branches, la Ferrari F40 en impose et reprend à son compte les tics des optiques avant de la Lamborghini Countach avec des phares escamotables superposés à des feux additionnels et les clignotants sous globe. La poupe entièrement relevable comme sur les autos de course reçoit les deux doubles Lire la suite

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Opel Vectra A 2000i 16V

Opel Vectra A 2000i 16V

Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 175 kg

Au début des années 80, Opel a misé sur l’aérodynamique soignée de ses véhicules pour faire plus moderne et « jeune ». Mais seul le design ne suffit pas à rajeunir une marque qui peine à séduire et changer son image vieillotte. Mais la nouvelle Opel Vectra en 1988 balaie les préjugés et conjugue belle ligne et aérodynamique. Mais côté « sport » seule la Vectra GT et ses 130 ch a la lourde mission de tracter toute une gamme. Un peu maigre vu le plateau relevé des berlines sportives. Pour 1990, Opel nous rassure avec deux versions sportives : Vectra 2000i 16V et Vectra 2000i 16V 4×4. Voilà donc la berline du Blitz qui emprunte le quatre cylindres 16 soupapes de 150 ch qui a fait des étincelles dans la Calibra mais surtout la Kadett GSI 16V. En bonne sportive qui se respect, l’Opel Vectra A 2000i 16V est passé au magasin de sport pour se parer d’un kit carrosserie complet : boucliers enveloppants, bas de caisse, jantes alu de 15 pouces (communes avec la Calibra 16V) et becquet de malle arrière. A noter que seule la carrosserie 3 volumes Lire la suite

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Opel Vectra A 2000i 16V 4×4

Opel Vectra A 2000i 16V 4x4

Opel Vectra A 2000i 16V
1990 – 4 cyl. en ligne 16V
150 ch – 218 km/h
1 215 kg

Opel depuis la sortie de sa compacte Kadett joue la carte de l’aérodynamique et de belles mécaniques pour dynamiser une image qui peine à éclore spontanément dans l’esprit des clients. Trop classiques et vieillottes les Opel ? A voir… Mais avec sa berline Vectra (A) qui remplace en 1988 avantageusement (c’est peu de l’écrire) l’Ascona, Opel semble avoir trouver la bonne voie. Et deuxième éclair de génie pour la firme au Blitz, les problèmes récurrents de motricité et de train avant sur les versions de pointe sont désormais du passé avec l’adoption de la transmission intégrale. Ainsi l’Opel Vectra A 2000i 16V (1990) et sa fabuleuse mécanique 16 soupapes de 150 ch trouvent enfin une motricité à la hauteur de chaque canasson survolté du quatre cylindres hérité de la bouillante Kadett GSI 16V. Quoique discrète de ligne, l’Opel Vectra 2000i 16V 4×4 conserve toute la présentation de sa sœur jumelle à deux roues motrices : kit carrosserie complet comprenant boucliers enveloppants (mais aérodynamiques), bas de caisse, fin becquet de malle arrière et jantes Lire la suite

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Lancia Y10 GT i.e.

Lancia Y10 GT i.e.

Lancia Y10 GT i.e.
1989 – 4 cyl. en ligne 8V
78 ch – 170 km/h
885 kg

Depuis 1985, la Lancia Y10, aussi badgée Autobianchi sur certains marchés, étonne par sa silhouette ramassée et aérodynamique. Œuvre du Centro Style Fiat, les stylistes italiens ont du composer pour se baser sur la plateforme de la Fiat Panda. Si le résultat a surpris le public à sa présentation au salon de Genève, le charme a fini par opérer. Fin 89, Lancia époussète un peu sa gamme Y10, tout au moins au niveau cosmétique avec des clignotants blancs plus actuels tandis que le hayon est toujours teint en noir. La grosse nouveauté côté GTI est la suppression de rétive Turbo pour une toute nouvelle Lancia Y10 GT i.e. avec un 1 300 cm3 atmosphérique. Cette dernière reçoit pour l’occasion une présentation spécifique avec un liseré rouge qui ceinture l’intérieur de la Lire la suite

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Ford Thunderbird Mk10 SC

Ford Thunderbird Mk10 SC (1988)

Ford Thunderbird Mk10 SC
1988 – 6 cyl. en V 16V Compresseur
210 ch – 235 km/h
1 766 kg

Sacrée saga la Thunderbird ! Depuis 1955, elle joue les reines du bal et se pose en icône automobile made in USA. Si sa première vocation fut de concurrencer la Chevrolet Corvette et de jouer le registre de la voiture de sport, dès la 2e génération, la Thunderbird va jouer dans le registre du cabriolet bourgeois et puissant. Dès le milieu des années 60, la Thunderbird va se muer en coupé 4 places et tourner définitivement le dos à toute notion sportive. D’ailleurs, ce rôle est dévolu à la Mustang à Dearborn. Chacune son rôle. Au fil des générations, la saga va sacrément s’empâter quelque peu et perdre l’élégance racée des premières générations. Pour son dixième opus, Ford revoie sa copie avec sérieux, et s’inspire de ce qui se pratique en Europe. La Ford Thunderbird Mk10 SC est dévoilée en décembre 1988. Basée sur une nouvelle plateforme plus compacte et toujours commune avec sa cousine la Mercury Cougar Lire la suite

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Alfa Romeo SZ ES 30 Zagato

Alfa Romeo SZ ES 30 Zagato (1989)

Alfa Romeo SZ ES 30 Zagato
1989 – 6 cyl. en V 12V
210 ch – 245 km/h
1 260 kg

Suite au rachat par Fiat, Alfa-Romeo peut craindre une perte d’identité. Mais Vittorio Ghidella le nouveau patron de la firme au Biscione va rassurer immédiatement avec un nouveau projet exclusif de voiture de sport. Et comme aux belles heures d’Alfa-Romeo, c’est à Zagato et Autodelta que va être confiée l’élaboration de cette voiture de sport inédite. Chez Zagato, c’est alors Robert Opron qui est « maître crayons », déjà auteur de lignes à succès (Citroën SM, CX, Renault Fuego…) chez les constructeurs français. Mais, ici, la culture du « Z » doit être respectée, et le moins qu’on puisse dire que la mission est accomplie. L’Alfa-Romeo SZ présentée au salon de Genève 89 étonne, divise et surprend. Ligne ramassée, ceinture de caisse très haute, porte-à-faux inexistant et mâchoire carrée, la SZ peut pourtant se targuer d’un beau Cx de 0,30. Certes assez éloigné du record de l’Opel Calibra et son 0,26, mais malgré tout un sacré résultat. L’empattement est repris à la berline 75 Lire la suite

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Maserati Ghibli II 2L8

Maserati Ghibli II 2L8 (1992)

Maserati Ghibli II 2L8
1992 – 6 cyl. en V 24V Biturbo
284 ch – 260 km/h
1 385 kg

En parallèle de la version 2 litres réservée au marché intérieur italien, Maserati dédouble son offre Ghibli II au salon de Turin 1992 avec une variante de plus grosse cylindrée (2,8 litres). Maserati poursuit donc le développement vers le haut de sa saga Biturbo après la très exclusive Maserati Shamal. D’ailleurs, si la Maserati Ghibli II 2L8 reprend un patronyme d’une illustre GT de la firme au trident qui officia dans les années 60 et 70, elle s’inspire très nettement de la Shamal côté style. Pas étonnant, car c’est toujours Marcello Gandini, déjà auteur des facelift successifs des Biturbo (à compter de la série des 222, puis Racing, SR…) et de ladite Shamal. Et comme à chaque fois, l’argent disponible chez Maserati manque bien que Fiat soit entrée au capital depuis quelques années désormais. Résultat, Marcello Gandini doit composer sur une base existante en conservant de nombreux emboutis. Par opposition à la Shamal, la Maserati Ghibli II est basée non pas sur la plateforme raccourcie des Karif/Spyder/Shamal, mais sur celle des Biturbo coupés dont l’empattement est plus long au bénéfice de l’habitabilité. Deux objectifs dans ce relooking spécial « Gandini » : agressivité et aérodynamisme. Pour la première partie, le postulat de départ est parfaitement rempli, en témoigne les ailes élargies et musclées, la calandre frappée d’un gros trident ou encore les optiques de phares lenticulaires de la Shamal logés derrière une vitre. Côté aéro, la Maserati Ghibli II fait des progrès remarquables. Les gros boucliers sont plus enveloppants, et la malle arrière Lire la suite

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Alfa Romeo 164 2L0 Twin Spark

Alfa Romeo 164 2L0 Twin Spark

Alfa Romeo 164 2L0 Twin Spark
1988 – 4 cyl. en ligne 8V
148 ch – 210 km/h
1 200 kg

Alfa Romeo bien mal en point a été racheté finalement par Fiat en 1986. Un an plus tard au salon de Francfort, sur la patrie des constructeurs allemands, experts es-berlines, Alfa Romeo dévoile les premiers fruits de cette nouvelle collaboration : l’Alfa Romeo 164 2L0 Twin Spark. Basée sur la plateforme Tipo Quattro (Saab 9000, Lancia Thema & Fiat Croma), l’Alfa Romeo 164 fait tourner les têtes et est le dérivé le plus réussi de ladite plateforme. Il faut avouer que c’est un Pininfarina particulièrement inspiré qui s’est chargé de donner un visage au nouveau vaisseau amiral de la firme au Biscione. Sous une allure traditionnelle trois volumes, le maître italien a allégé l’ensemble par un pli de carrosserie marqué qui ceinture l’auto et sert également de démarcation pour les optiques arrière très fines et allongées. La proue intègre le triangle frappé du biscione mais reste très aérodynamique avec un résultat flatteur (Cx de 0,30) pour une auto de cette catégorie. Dans les particularités, signalons un habillage en polyuréthane pour toute la partie basse de la caisse de couleur anthracite, à l’instar de ce que Mercedes-Benz pratique sur ses Lire la suite

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Fiat Uno Turbo ie Phase 2

Fiat Uno Turbo ie Phase 2

Fiat Uno Turbo ie Phase 2
1989 – 4 cyl. en ligne 8V Turbo
118 ch – 204 km/h
925 kg

Si la Fiat Uno connaît un succès commercial européen et même sur d’autres continents qui ne se dément pas depuis 1983 date de son lancement, on ne peut en dire de même pour sa version de pointe : la Fiat Uno Turbo ie (1985). Si tout le monde a loué sa mécanique remarquable avec une intégration de la suralimentation digne des GT les plus prestigieuses, Porsche 944 Turbo en tête, ses qualités dynamiques discutables l’ont empêché de profiter de ses talents mécaniques. Pour 1989, Fiat opère un facelift à l’ensemble de sa gamme Uno et en profite pour faire du ménage sous les capots et mettre des mécaniques revues. La Fiat Uno Turbo ie profite donc d’un toilettage de printemps qui ne dénature nullement la ligne originale de Giugiaro, mais au contraire l’inscrit mieux dans la gamme contemporaine de Fiat et lui redonne de l’élan. Le museau est plus plongeant et semble plus aérodynamique, avec une calandre affinée et des optiques avant dans le prolongement. Un véritable nouveau visage qui fait mieux fini et plus cossu. La poupe est intelligemment redessinée au niveau du hayon qui s’inspire de celui de la Fiat Tipo. Bien vu ! Les feux arrière bicolores rouges sont Lire la suite

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Maserati 222 SR Biturbo

Maserati 222 SR Biturbo (1991)

Maserati 222 SR Biturbo
1991 – 6 cyl. en V 18V Biturbo
250 ch – 230 km/h
1 308 kg

Croyez-le ou pas, mais la saga des Biturbo ne cesse de se renouveler et se décliner. Notamment depuis la commercialisation en 1990 de la Maserati Shamal puis de la plus « populaire » (il faut le dire vite !) Racing en 1991, un nouveau visage signé Marcello Gandini a été instauré. Alors certes, le talentueux designer italien a du composer avec des impératifs budgétaires précis en conservant à l’identique les emboutis existants. C’est donc toute la face avant qui est repensée sur la Maserati 222 SE qui s’appelle désormais « SR » et non plus « SE ». Les amateurs éclairés des Maserati Biturbo savent ainsi d’emblée que nous sommes en présence d’une Biturbo à moteur V6 de 2,8 litres de cylindrée, réservé généralement aux marchés d’exportation (vs l’Italie considérée comme le marché domestique de la firme de Modène). La Maserati Racing cède donc sa nouvelle calandre plus large et aux contours plus affirmés, tandis que les optiques lenticulaires font leur apparition, bien dans le ton de son époque, mais s’intégrant néanmoins curieusement dans le dessin d’ensemble. De profil, peu de changement hormis de menus détails à commencer par le becquet aérodynamique à l’embase du pare-brise pour optimiser le flux d’air vers les essuie-glace et apporter la touche personnelle de Marcello Gandini. Le reste est Lire la suite

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